Au lever et de bel humeur ,on monte
déjeuner vers huit heures trente et régler la chambre offerte la
veille par la patronne qui avait pris un entente avec Joey. Elle
s'est peut-être levé du mauvais pied ce matin car sa version et le
prix de la chambre ont changé parce que l'on est trois. Curieux hier
on était aussi trois... Joey est offusqué par son manque de parole
et est prêt à tout. On décide de rester en bas et d'aller manger
ailleurs et encourager quelqu'un d'autre. Maintenant pour nous, c'est
la matrone, on peut ben changer notre version nous aussi. Sortie en
trompe et en furie, on s'arrête quelques mètres plus loin, la
terrasse est bondée et invitante. Les toasts sont à point, les
œufs, les fruits, tout est bon. Discussion avec le proprio qui nous
invite à venir chez-lui mais le prix à trois est un obstacle au
déménagement eeeeet pas de wi-fi, l'affaire avorte... mais tout
n'est pas perdu, on réserve un tuk-tuk pour quelques heures et faire
un tour de ville.
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La cannelle fraîche, un
goût tellement différent |
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Crème dépilatoire |
Cinq visites au menu du jour. Le jardin
des épices avec guide-étudiant enthousiaste qui nous fait voir
toutes les plantes et racines utilisées dans la médecine
ayurvédique. Instructive et intéressante visite. On a eu droit à
tour de jardin complet et massage du visage avec produits
rajeunissants magiques et Raymonde et Joey sont cobayes pour tester
la crème dépilatoire toute naturelle, épatant. La dernière
demi-heure étant consacrée à la promotion et la vente des produits
résultant de la culture d'un tas de plantes, arbres et arbustes de
ce jardin particulier. Bien sur les produits sont hors de prix, à
tout le moins pour notre budget, on se résigne à ne rien acheter
quoique très intéressés à rajeunir et/ou soulager nos genoux
fragiles. Vient ensuite le jardin botanique que l'on ne verra pas
pour cause-de-trop-cher, $11.00 par personne. Et des fleurs on en a
vues beaucoup...


Ensuite, ''silver factory'', une boutique de
joaillerie où l'on peut voir les travailleurs occupés à monter des
boucles d'oreilles commandées le jour même par un plus riche que
nous, sans conteste. Un autre taille des pierres précieuses et
semi-précieuses qui sont identifiées par notre guide parlant
français, une rareté en soi au Sri Lanka. Il veut nous montrer les
pierres destinées au montage de bijoux et bien sur à la vente.
Louis lui précise que nous ne voulons pas lui faire perdre son temps
puisque l'on achèterons pas de bijoux. Il nous fait voir quand même
sa collection dans une boite de velours pourpre. Impressionnant, de
belles pierres, de toutes tailles et de si belles couleurs sans
oublier leur préciosité et le prix qui vient avec. Très généreux
le monsieur, sachant qu'il ne fera pas de vente avec nous. Notre
fidèle-au-poste chauffeur nous mène à une boutique de batik. La
jeune femme accueillante à l'arrivée nous escorte à la fabrique où
les artisanes, exclusivement des femmes, s'affairent à leur tache
respective. La qualité du travail est remarquable, la minutie, la
dextérité et la patience observées là est étonnante. Bien sur la
visite mène à la boutique où sont accumulés des trésors de batik
par la variété et la quantité et le prix de différents produits
en montre. C'est cher le batik mais quand on voit le travail colossal
que cela représente, ça se comprend! A peine sortit, on s'arrête
devant le point de vue sur le lac et la ville. Mais comme on a faim,
notre estomac devient notre principale préoccupation. Le chauffeur
nous laisse centre-ville sur la rue des restos cheaps.

Kothu rotti au menu à un prix en plein
comme on aime! Louis échappe son iPod qui se brise sur le
béton...pis pas une petite égratignure...une bien grosse. On paie,
on quitte et on recherche une boutique électronique réparatrice de
iPod blessé, non-existant ici. Louis doit se résoudre à le
ménager au moins jusqu’à Colombo, notre prochaine destination.
Retour à l’hôtel où internet est intermittent, aucune chance de
parler ou de bloguer. La matrone commence à nous énerver
royalement. Raymonde rappelle deux fois à son homme de main que
notre lavage traîne depuis le matin attendant que sa main
bienveillante (la seule autorisée) veuille bien le foutre dans la
laveuse, Joey finit par le récupérer sale et on s'en remet à
demain. Comme on a pas très faim, on sort prendre une bière et
grignoter. D'agréables moments en famille à jaser famille et à
s'ennuyer un peu de la famille... Retour à notre home sous-terrain,
sans internet, ce qui nous embête parce que nous devions appelé la
sœur de la proprio du condo nouvellement loué et obtenir l'adresse
de cette façon. Louis monte pour demander y avoir accès, ce que la
matrone nous refuse. C'est alors que Louis décide de lui dire ce
qu'il pense du service donné depuis 2 jours, s'ensuit la deuxième
violente engueulade en 2 jours dans l'édifice, accompagné de Joey
qui vient se joindre à la fête. Qui se termine par une belle
remarque raciste de la grosse matrone. Louis rêve de pneus crevés
et de graffitis sur les murs pour la courte nuit qui suit.
Bonheur et engueulade à Kandy, heureux récit! Sale matrone, je la mets sur la liste!!
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