Fin de l'Asie du sud-est - 11 janvier

Ce matin, on sort tout ce que nous avons acheté dernièrement, beaucoup de choses, pour envoyer une boîte à la maison! Nos sacs s'en trouvent considérablement allégés! On fait une petite excursion avant déjeuner au bureau de poste local pour envoyer ladite boîte, qui finalement s'avère être deux, emboîtées parce que ça entre pas dans la plus grosse disponible. Déjeuner ensuite, un peu de transport en commun et une grosse heure de tranquillité dans le parc Lumpini; étangs, lézards, oiseaux, sérénité.

 Tout près de l'hôtel, on retourne à l'immense centre d'achats MBK, cette fois pour une session cinéma VIP, traitement assez unique. Une salle d'une cinquantaine de place, avec sièges très inclinants et confortables et boisson de courtoisie offerte dans un salon privé et employés à notre service pour les boissons et la nourriture. Malheureusement, on doit se taper un des pires films de l'histoire...mais ça valait quand même le coup, pour l'expérience et au prix d'un billet de matinée au Québec! On rentre ensuite à l'hôtel, squatter un peu internet en face puis on part vers l'aéroport. Train bondé de l'après-midi, avec nos gros sacs on sent bien qu'on prend beaucoup d'espace!

Arrivée pas trop précoce pour l'enregistrement, qui se fait dans 40 minutes. Juste le temps de trouver quelque chose à grignoter avant de se rendre à la porte... et d'y attendre inutilement pendant près d'une demi-heure. Bon, c'est mieux que le train! On embarque et on décolle! Vol sans histoire, première fois qu'on change d'heure depuis la Chine... et dans un fuseau horaire bâtard avec son heure et demie de différence avec celui de la Thaïlande. Nous avons donc maintenant 10h30 d'avance sur vous, plutôt que 12.

On atterrit à l'aéroport international du pays un peu passé 10h00, le temps d'obtenir nos visas et de récupérer nos bagages, il est bientôt 11h00, pas l'heure idéale pour se trouver un lift et un hôtel! On retire des roupies sri-lankaises puis on trouve, avec de l'aide, le nouveau service de bus pour nous emmener à l'autobus local qui se rend à Colombo, 30 km plus loin. Rendus dans le mini-bus en question, on s'aperçoit que le service est sensiblement le même qu'en Thaïlande, en embarquant tous les gens qui hèlent sur le bord de la route. C'est surchargé et un coquin s'essaie même à se glisser la main entre nos sacs et ceux d'un touriste danois pas très sympathique qui nous suit depuis l'avion. On ne sait pas trop  ce qu'il faisait mais Louis lui tape gentiment sur l'épaule en essayant de l'interpeller. Il débarque de l'autobus à l'arrêt suivant, sans se retourner. Les gars imaginent Raymonde en train d'hyper-ventiler de son côté de la foule mais elle est maintenant comme un poisson dans l'eau et ne s'inquiète de rien d'autre que de la chaleur ambiante... On débarque finalement dans le quartier Fort, où on négocie pour qu'un tùk-tùk nous apporte au YMCA du coin, seul endroit pour les petits budgets dans toute la ville! Et malheureusement pour nous, après avoir dû réveiller le vieil homme en charge, on apprend que c'est plein. Notre chauffeur fait son possible pour nous trouver une chambre mais après 2 essais et près d'une heure de rechercher, il nous propose un hôtel un peu plus loin et même lui ne semble pas certain de son offre... On accepte, pas trop le temps de faire les difficiles. Finalement, la troupe d'hommes à l'entrée et la ''masseuse'' en robe de chambre nous indique un peu le genre d'établissement. On visite la chambre et à part la coquerelle morte dans le corridor, ça nous semble correct pour cette nuit. Alors que Louis s'est déjà glissé dans les draps, on cogne à la porte. Il se sauve en boxers aux toilettes pendant que Joey et Raymonde accueillent à nouveau notre gentil garçon de chambre...qui entre et semble s'installer pour une petite jasette. La conversation s'éternise, Louis est en train de geler aux toilettes, pas moyen de le faire taire même en n'encourageant pas du tout la conversation. Il aimerait avoir de l'argent canadien, il nous parle du menu, de son travail, imaginant ce que fait Louis, il mime même une genre de poule accroupie; ''krot, krot, krot'', surréel. Après lui avoir répondu une cinquantaine de fois par la même chose: ok, ils réussissent à le mettre dehors, on barre la porte! On s'installe et le sommeil vient très rapidement après ce court tourbillon sri-lankais. On vous en reparle sous peu!

les 3 qui-ne-savent-pas-encore-ce-qui-les-attend