Notre itinéraire

mardi 29 novembre 2011

Du nouveau

Juste un petit mot pour vous dire qu'on a trouvé un nouveau gadget nous permettant de faire le trajet de notre itinéraire !
Si vous êtes perdus ou vous voulez simplement voir le chemin parcouru jusqu'à présent, descendez tout au bas de la page d'accueil du blogue et vous verrez la carte !!

les 3 cartes postales !

Battambang - photos

Nos photos de Battambang et ses environs:

dimanche 27 novembre 2011

Battambang - retour à 3 - 24 novembre

Ayant fait nos adieux à nos amis hier soir, on est de retour en trio ce matin. On sort déjeuner au Coconut Water Foundation, venant en aide aux femmes démunies du pays. On se fait servir comme des rois, notre serveur court même pour retourner en cuisine ! Intense. On tente de rejoindre CoCo, malheureusement occupé pour la journée. C'est M. Lime qui nous servira de CHAUFFEUR pour la journée. Gentil quand même :) On va voir l'usine de Pepsi, rien à dire, on ne pouvait pas entrer. Dans le même état que lorsque les khmers rouges ont vidé les villes en 1975. On se rend à une ferme de crocodile qu'il nous fait visiter et on le bombarde de questions pour comprendre à quoi ça sert d'avoir 800 crocos. N'ayant pas eu de réponse convaincante, on suppose que c'est pour leur cuir... Un bébé se vend 20$US, très lucratif marché. On prend garde de ne pas tomber dans leurs ''nids'', aucune rambarde... À la sortie, on rencontre des enfants en route vers l'école dont deux filles qui rebroussent chemin pour venir nous saluer.


Visite de paysans en pleine récolte du riz, puis de la ''fabrique'' de feuilles de riz, pour les rouleaux de printemps. Deux milles par jour, 7 jours par semaine, 365 jours par année. Tout cela pour 20$US par jour, pour la famille. C'est hallucinant de les regarder travailler. Le riz est transformé en purée, puis cuit vapeur sur un coton, transféré du couteau à un rouleau et étendu sur les grilles de bambous et séché au soleil. Les feuilles sont minces comme nous n'avons jamais vu et dégagent un délicieux arôme. On passe ensuite à côté de multiples familles faisant sécher des chips de bananes au soleil. Coupées à la main, elles sont aussi minces que du papier. Elles seront ensuite sautées puis vendues. La production journalière d'une seule personne ne vaut presque rien, à peine 1$US.

On se rend ensuite au double temple bouddhiste-hindouiste de Wat Ek Phnom. Une vieille ruine hindou, on se fait guider de force par une dame et une jeune fille, qui ne parlent pas vraiment anglais. Qui est sur place avec un client ? Notre ami CoCo!! On en profite pour prendre la photo que nous n'avions pas fait la veille ! Il veut qu'on le suive et nous servir de guide. On décline poliment l'invitation, pas sûr que son client aurait apprécié de partager son guide en payant le tout! On fait le tour, en photographiant des enfants jouant au pied du temple. Ce matin, nous avions changé de l'argent pour pouvoir donner aux multiples causes, enfants et mendiants. Pas question de se sentir aussi mal qu'hier en ne sachant pas combien ni à qui donner. Pas de discrimination!

Joey montre les photos d'eux en pleine action aux enfants, ils sont hilares !

On quitte le temple puis Lime nous conduit chez une dame qui fabrique des pâtes de riz, avec l'aide de son fils. Aussi intéressant que les feuilles mais on n'assiste pas malheureusement à la cuisson qui se faisait un peu plus tard dans la journée. On rentre en continuant nos arrêts pour photographier et rencontrer les enfants de la campagne et on faisait l'essai pour la première fois du riz collant, consommé partout en Asie mais au Cambodge seulement comme dessert. On achète nos billets pour la croisière devant nous amener à Siem Reap et la région des temples d'Angkor le lendemain matin, on fait quelques courses et on se couche très tôt!

Battambang - journée à six ! - 23 novembre

Au réveil, on découvre un mot de nos voisins qui nous proposent de partager un tùk-tùk pour la journée. On les rencontre avant de partir déjeuner et on les invite à faire le tour avec CoCo et nous. On se retrouve à 9h à la réception et c'est le départ dans le petit véhicule. On a une sorte de flash-back de la veille, 1 personne de trop encore une fois. À tour de rôle (sauf Ray), on s'assoit donc sur la structure du chariot, juste derrière CoCo, qu'on rebaptise le siège VIP. On va voir le bureau du gouverneur, le vieux pont français, la statue du Roi ayant inspiré le nom de la ville, tout ça décrit enthousiastement par notre chauffeur, qui est justement en train de prendre des cours afin de perfectionner son anglais pour devenir guide officiel. L'humour, l'information, tout y est.

On se rend ensuite au Bamboo Train, un transport rudimentaire imaginé par les locaux, en utilisant l'ancienne voie ferrée construite par les français et abandonnée depuis. Une simple plate-forme recouverte de bambou (d'où le nom) qui sert au transport de marchandises, de bétails et de personnes. Comme il n'y a qu'une seule voie, lorsque deux trains se rencontrent, on décharge le plus léger, on enlève la plate-forme, ses roues et on les mets sur le côté de la voie le temps de laisser passer le trafic en sens inverse. On remonte le tout, le recharge et c'est reparti. Comme la saison des récoltes n'est pas encore à son plein et pour mousser les revenus de tous (sans négliger les autorités et leurs ''commissions''), le système est utilisé entre-temps pour le loisir des touristes.

Sur les 7 km pour se rendre à notre premier et seul arrêt, nous avons dû descendre 5 fois... Au retour, c'est nous qui avions la priorité. Au bout, nous devions retrouver une fabrique de briques, jamais trouvée, mais nous avons rencontré un couple de personnes âgées et leurs magnifiques petites-filles. Elles nous ont chacun confectionnés un bijou fait de rameaux et le vieil homme nous a parlé de ses 3 ans passées en France dans un français un peu difficile à saisir. On prend des photos, on discute et on repart.

On s'arrête en chemin vers notre prochaine destination sur le bord de la route pour que CoCo nous parle de la culture du riz. Une jeune fille est justement en train de brasser les grains sur des bâches pour les faire sécher. Elle vient rapidement nous rejoindre et semble très heureuse de nous rencontrer et de pratiquer son anglais. Elle nous parle de ce qu'elle fait et nous apprend que c'est sa plus vieille soeur qui lui enseigne la langue de Shakespeare. Sa plus jeune soeur, sa mère et son frère viennent à notre rencontre. On se fait offrir un régime de bananes entier. Sans invitation, sans connaître aucun de nous ni même CoCo, ils nous reçoivent tellement chaleureusement. Les gens du Cambodge sont les plus souriants et gentils rencontrés jusqu'à maintenant. Photos et elle nous fait promettre de ne jamais l'oublier, touchant.

On se rend ensuite à Phnom Sampeau, qui signifie la montagne Bateau (avec une très belle légende sur le nom des montagnes du coin), où se trouve différents temples ainsi que quelques ''killing caves'' où ont sévi les khmers rouges. On décide que la montée en Jeep est trop chère, on marche. On sue. On pue. Mais on s'hydrate comme jamais. Le régime communiste, ayant aboli la liberté de culte durant son existence de 1975 au début 1979, utilisait souvent des lieux sacrés pour accomplir ses basses besognes. Dans ces temples, entre autre, les intellectuels, les dignitaires du régime précédent ainsi que quiconque était soupçonné de ne pas adhérer à l'idéologie étaient détenus sans raison, torturés et tués sans autre forme de justice. Ils jetaient les corps avant ou après la mort dans ces cavernes où plusieurs milliers de cadavres et squelettes ont été découverts. Une des plus marquantes contenaient un charnier de corps d'enfants, torturés et tués pour mettre de la pression sur les proches ou simplement pour tenter d'en extirper des informations. Sur le dessus de la montagne, de l'artillerie fournie par les russes et les allemands est toujours sur place, Battambang ayant été longtemps sur le front de la guerre civile contre les khmers rouges jusqu'à leur reddition finale en 1998. On mange tous ensemble, c'est délicieux!

 On se dirige ensuite vers un vieux temple hindouiste, Phnom Banan, qui serait, selon la légende locale, l'inspiration initiale pour le plus célèbre de ses successeurs, Angkor Wat. Disons que la beauté du site n'aurait en rien été réduite n'eût été des 392 marches abruptes nécessaires pour y parvenir! Des enfants sont même spécialisés dans la ventilation des gros touristes blancs! Dans ce cas, on apprécie vraiment leur aide. D'imaginer qu'ils montent et redescendent la montagne toute la journée, tout en ventilant très efficacement... c'est inouï et triste... Raymonde et Louis inversent les rôles pendant la montée en les ventilant à leur tour. Ça les fait rigoler et ils apprécient. On redescend retrouver CoCo un peu plus tard, qui ne nous avait pas accompagnés parce qu'il devait terminer ses devoirs d'anglais. Malheureusement pour lui, on ne lui laissera jamais le temps de le faire du reste de la journée!

En route maintenant pour le clou de la journée, le seul et unique vignoble de tout le Cambodge. Déjà extraordinaire d'avoir des vignes résistantes au climat tropical, s'il fallait en plus que ça soit bon !!! Mais n'ayez crainte, pas de risque d'envahissement des tablettes de la SAQ avec la production locale. Le Lonely Planet nous avait déjà mis l'eau à la bouche en comparant le brandy avec la térébenthine et en mentionnant que c'était probablement un des seul vin au monde qui gagnait à être consommé dans un verre plein de glaçons. C'était... particulier. On tente de garder un visage neutre pour ne pas blesser CoCo, dont c'est l'alcool préféré. Le jus de raisin et celui au gingembre et miel étaient par contre délicieux. Après nous avoir proposé de voir le ''Golden Gate'' de Battambang, on fait un dernier arrêt dans la campagne et on rentre sans l'avoir vu, la nuit est tombée, tout le monde est bien fatigué et CoCo doit finir ses devoirs avant son cours dans moins d'une heure! DOUCHE BÉNIE et nous ne sommes même pas sortis pour souper, on a mangé quelques bananes et biscuits qui traînaient dans nos sacs.

Ah oui ! on oubliait ! Toute la journée, chaque fois qu'on rencontre des enfants, parfois même des ados, ils nous saluent, en criant HELLO!, en nous envoyant la main mais toujours avec le même enthousiasme ! C'est magique !

à bientôt,
les 3 bienheureux cambodgiens!

PS: Hey Barbers ! Hope you have a good trip just a little ahead of us !! It was really nice spending our first moments in Cambodia with you guys! Take care

samedi 26 novembre 2011

Faits rapides de la Chine - ou compter 3 semaines de décalage horaire...



Donc, après le retentissant succès de nos faits rapides sur les États-Unis, on répète l'expérience avec la/les Chine(s), avec plusieurs semaines de retard... 
Selon notre humble expérience :
  • Il y a au moins 3 Chine; continentale, Hong Kong et Taïwan.
  • Constante = bouffe cuite vapeur.
  • On est plus capable d'en voir en photo...
  • Une autre; avoir au moins 3 fois la même réponse avant de se fier à une direction (jusqu'à 8 essais!)
  • La plupart des grattes-ciels ont des éclairages animés. Souvent rose.
  • Une ville de Chine, c'est Montréal.
  • Une grosse ville de Chine, c'est la moitié du Canada.
  • Ça fait beaucoup de chinois. La réalité dépasse l'imagination dans ce cas!
La plupart des commentaires suivants s'appliquent à la Chine continentale;

  • Il faut savoir jouer du coude pour avoir sa place dans les endroits touristiques.
  • Un vieux chinois n'attend jamais debout dans les transports en commun.
  • Par contre, se racler la gorge et cracher le résultat n'est pas un problème.
  • Les jeunes hommes portent souvent les sacoches de leurs blondes.
  • Ne pas croire sur parole quelqu'un qui vous dit qu'il ne parle pas anglais.
  • Les scooters et bicyclettes roulent autant dans la rue, dans la voie de service que sur le trottoir.
  • Il est impoli de se curer les dents sans se couvrir la bouche mais pas de gêne pour se décrotter profondément le nez en public.
  • La pizza est trop cher en Chine.
  • Vaut mieux avoir sa destination écrite en mandarin AVANT de quitter. Par contre, ça ne donne absolument rien si vous prenez le taxi, ils ne comprennent jamais.
  • On a beaucoup trop mangé de McDo en Chine.
  • Vous aimez le sichuanais au Québec? Venez donc l'essayez ici juste pour voir!
  • Les toilettes publiques sont horribles. Comme si elles n'avaient pas été nettoyées depuis leur construction.
  • Les rues et toutes les voies publiques sont pourtant balayées sans arrêt.
  • Les 3 races de chiens du pays: caniche miniature chocolat, husky et teckel.
  • Le coût de la vie est minime (hébergement, transport, nourriture locale). Record = repas 4 personnes pour 6$, incluant la bière!
  • Les sites intéressants sont rarement gratuits!
  • TOUT est en construction en Chine. Avec nos hivers et nos premiers ministres, ils seraient dans la marde!
  • Se faire scruter en Chine, c'est normal. Tellement qu'on se sentait snobés rendus à Taïwan!
  • Si vous n'avez pas de klaxon en Chine, vous êtes morts. Seul comportement routier universel.
  • Pour traverser la rue, s'élancer sans trop hésiter. Sinon, vous resterez sur place.
  • Taïwan = Chine continentale moins les klaxons, les crachats, la poussière et plus le papier hygiénique et le savon à mains dans les toilettes publiques. Plus propre, plus accueillant, plus accessible. Bon, bon, vous allez sentir un parti pris... on énumère juste les différences!
  • Ça l'air vraiment pire que c'est en réalité (selon ces faits en tout cas!). On a pas tout expérimenté dans la même journée et surtout ce fût notre premier pays asiatique, le choc a été grand.
  • Quand vous avez réussi à capter l'attention, il s'agit d'un peuple accueillant, prêt à prendre le temps de vous aider et généreux.
Et c'est magnifique! On recommande, surtout si vous connaissez quelqu'un pour vous accueillir. Par contre, c'est loin d'être la destination exotique que ça devait être il y a 10 ou 15 ans, beaucoup de touristes! S'il s'agit de votre premier voyage, peut-être commencer par Taïwan!?

De la Thaïlande au Cambodge - photos

vendredi 25 novembre 2011

La frontière de toutes les arnaques - 22 novembre

Nous avions prévu être debout assez tôt, question de passer les douanes avant les hordes de touristes provenant directement de Bangkok. Vu notre coucher tardif, Raymonde a pitié des deux jeunes et les laissent dormir... On se lève juste à temps pour se laver et remplir nos sacs avant l'heure limite de 11h. On déjeune au resto de l'hôtel et la soeur de la proprio s'offre pour nous amener d'abord au bureau de poste puis à la frontière. Premier arrêt pour vider toutes les paperasses que l'on accumule en souvenir et quelques cadeaux, nos sacs ne s'en portent que mieux et le deuxième arrêt pour continuer notre route! Notre guide Lonely nous a bien avertit de toutes les arnaques possibles et probables à la frontière, en commençant par les places d'autobus vendues sur Khao San Rd à Bangkok qui n'arrivent sur place qu'au milieu de la nuit pour obliger les gens à coucher à un endroit précis, les gentils samaritains près à vous aider à la frontière à vous procurer un visa, la corruption omniprésente au Cambodge ainsi que le monopole encouragé par les autorités sur le transport des touristes une fois entré au pays. Nous nous étions bien préparé à (tenter) d'éviter tous ces pièges!

À la frontière
Premier constat, après avoir refusé l'offre de notre hôte de nous préparer le visa, aucune autre offre sur le chemin... On réussit à sortir de la Thaïlande sans embûches (après avoir passé la chance de passer devant un groupe d'une trentaine de personnes parce que Louis n'avait pas rempli son bordereau de départ...). Bien! On se rend ensuite directement au bureau des visas, sans que personne ne nous harcèle. Ayant notre photo en main, l'employé officiel nous donne les formulaires à remplir et nous annonce que le prix est de 20$US+100 bhats, au lieu des 20$ affichés. Trop content de s'en sortir à si bon compte, Louis n'ose même pas lui faire remarquer que l'enseigne au-dessus de sa tête montre en très gros caractères le prix ordinaire. On attend environ 5 minutes et nous sommes prêts à continuer, visas et passeports en main. Comme nous ne voulions pas encourager le monopole des transports, il nous fallait trouver un taxi à partager. Raymonde se charge de trouver des voyageurs pour nous accompagner et trouvent aussitôt deux anglais, Amy et Mike, qui veulent se rendre comme nous à Battambang.

La stratégie officielle consiste à offrir aux touristes, aussitôt passées les douanes cambodgiennes, une ''navette gratuite'' vers la station d'autobus. Ce qu'ils ne disent pas, c'est qu'il n'y a qu'une seule compagnie qui opère cette station et qu'ils doublent facilement les prix, voir plus. Si les touristes refusent de prendre la navette proposée, un homme les suit et empêche les chauffeurs de taxis de les prendre et si cela échoue, une amende leur est remise, de façon gérer par la police et les autorités! On adhère donc au plan proposé par Amy d'aller prendre un verre dans un hôtel un peu éloigné de la frontière et de faire croire qu'on y passerait la nuit, afin d'éviter de se faire suivre pour trouver ensuite un taxi. On quitte à pieds et nous sommes effectivement suivis. Pas très fort pour contrer les arnaques, on finit par avoir deux taxis à notre service et on ne sait toujours pas s'ils font partis du système. On décide d'embarquer dans le 2e et on se rend compte après 2 arrêts qu'il doit payer ''sa contribution''. On se sent mal pour lui...

Vous devez être présentement en train de vous demander comment faire entrer 5 adultes dans un taxi ou ça ne vous est même pas passer par la tête et vous nous imaginez bien confortablement assis dans un mini-van. Éh bien non! Ici les taxis partagés peuvent contenir jusqu'à 7 personnes, incluant le chauffeur, soit 3 à l'avant et 4 à l'arrière. Joey le chanceux fait les 100 minutes du trajet à l'avant tandis que Raymonde et Louis partagent la banquette avec Amy et Mike. Disons que ça rapproche assez rapidement!

Délicieux shake du White Rose
Premier contact
avec la nourriture khmère
Enfin rendus à Battambang, nous devons maintenant trouver un endroit où loger. Comme nous ne savons pas où nous nous trouvons, on suit les conseils des passants. On se retrouve rapidement derrière la station d'autobus et aussitôt, près d'une dizaine de chauffeurs de tuk-tuks foncent sur nous. Cinq minutes de chaos total plus tard, où fusent les prix et les noms d'hôtels, on embarque dans deux véhicules qui nous emmènent au Lux Guesthouse. L'accueil y est chaleureux, les chambres sont propres et même luxueuses selon nos critères! On s'installe. Notre chauffeur de tuk-tuk nous fait ensuite une présentation sur les attractions de Battambang et les environs et nous convenons de les visiter avec lui le lendemain. Il se nomme CoCo Chanel (évidemment pas son nom khmer). Difficile à oublier!! On sort dîner-souper (il est 17h) et on rentre ensuite à la chambre, complètement vidés mais ô combien heureux de nous en être sortis à si bon compte!

jeudi 24 novembre 2011

De Surat Thani à Aranya Prathet, la fin de l'épopée du transport thaïlandais - 21 novembre

Lundi 21 novembre

Raymonde se lève tôt vers 8h, Joey à 9h30 et Louis somnole jusqu'à la dernière minute, quand l'employé du train tire tout le monde du lit pour les replier et nous nous arrêtons peu après. On pense devoir changer de wagon quand on voit tout le monde se diriger vers un bout... Mais non, tous les passagers sortent du train et se mettent en rangées devant la rue, ça fait un peu camp de concentration... On nous fait monter dans 3 autobus et c'est le re-départ. On suppose que tout ça est dû au retard du train, mais ça pourrait être aussi les inondations autour de la capitale.

Autre transport en commun original, on embarque avec l'escabeau!
On met les pieds à la gare principale de Bangkok à 13h30. Autre concertation... est-ce qu'on dort ici et on quitte le lendemain matin ou l'on quitte immédiatement pour la ville-frontière de Aranya Prathet pour pouvoir passer la frontière plus tôt ? On mange et on décide que tant qu'à être brûlés, valait mieux continuer. On prend donc le métro, le skytrain puis l'autobus pour enfin arriver à l'arrêt d'autobus. Malheureusement pour nous, Lonely Planet nous informe mal et les départs ne sont pas à toutes les heures comme prévu... Le prochain n'est que 2h15 plus tard, à 18h15. Éh bien, tous ces transports nous ont soit épuisés, soit rendus plus zens car on accepte notre sort sans problème. On change des bahts en dollars américains pour le visa cambodgien et on mange des fruits pas mûrs en attendant.

Les routes innondées
Départ en temps, on s'attend à un trajet de 2h30. On traverse de très grandes zones inondées et la route l'est même à quelques reprises. On voit des familles qui vivent précairement sur le bord de l'autoroute avec la maison à moitié engloutie derrière eux. Finalement, même sans trop d'arrêts, nous arrivons à Aranya Prathet que peu avant minuit. Heureusement, un chauffeur de tuk-tuk attendait une opportunité et nous prend pour nous amener à l'hôtel où nous avions appelé plus tôt pour nous assurer d'une chambre. Très propre, spacieux et internet dans la chambre! On enlève toute la crasse du transport à tour de rôle et on se couche ensuite en espérant se réveiller tôt pour traverser la frontière avant le flot d'autobus venant de Bangkok.

mercredi 23 novembre 2011

Krabi ou le début de la traversée de la Thaïlande - 19,20 novembre

Bonjour !!

Nous avons mis les pieds sur le continent à Krabi vers midi, samedi dernier. On s'engage un taxi pour nous rendre à l'hôtel que nous avions réservé et 5 minutes plus tard, on débarque nos sacs. Notre chambre, lit double et divan-lit de cuirette, est la seule chambre au 4e étage, avec très grande terrasse, vue panoramique et maximum de chaleur. On sort dîner, affamés. Et on se rend compte que la nourriture et le logement sur le continent coûte beaucoup moins cher. Entre un tiers et une demie. Bien! On se promène un peu en ville, très agréable, paisible. Les capitaines du port nous sollicitent très gentiment à aller sur l'eau avec eux, on déambule sans but précis.

On rentre un heure ou deux à la chambre, Raymonde termine le montage de son premier film, les gars relaxent. On sort souper après quelques emplettes à envoyer en Amérique dans un avenir rapproché. Marché de nuit sur le bord de l'eau, une multitude de restaurants s'y trouvent, en plein air, avec les tables et chaises en plastique et une offre très variée. Ça sent bon, et c'est bon. Joey rentre à la chambre pour commencer le magnifique vidéo de Ko Phi Phi que vous semblez avoir bien apprécié et Raymonde et Louis marchent un peu dans le soir, avant de rentrer. Les formations karstiques au loin se découpent dans la pénombre, c'est majestueux.

Dimanche, le 20

On déjeune sur place, pendant que le vidéo terminé à 2h00 du matin se transfère sur les internets. On sort pour aller se faire faire des photos-passeports pour tous les visas à venir, 100 bahts (3,33$) pour 12 photos, une aubaine! On part ensuite par nos propres moyens car Lonely Planet nous avertit bien de toutes les arnaques côté transport en Thaïlande. On se rend vers  la station de bus de la façon locale, c'est à dire dans la boîte d'une camionnette dotée de 2 bancs et d'un toît qui fait un circuit à la façon des autobus des grandes villes. Une fois rendus, Louis doute mais un seul choix nous est proposé alors... Ça s'annonce bien au départ, autobus assez spacieux, pas jeune mais climatisé, pas trop bondé, nous sommes pleins d'espoirs. Après un certain temps, on comprend que ça sera une longue route. Le chauffeur arrête à tous les 5-10 minutes pratiquement, pour prendre tous les gens le hélant sur le côté de la route. L'autobus se remplit tranquillement, puis rapidement. Une dizaine de personnes sont maintenant debout dans l'allée quand, après 2 heures de ce régime, il semble que le pauvre autocar n'en peut plus, à moins que nous ayons mal interprété la suite... Mais les fuites de liquide et les deux hommes couchés en-dessous de l'autobus corroborent plutôt notre avis.

Après 30 minutes d'attente sur le côté de la route, un autobus arrive en sens inverse, nous dépasse, fait demi-tour, s'arrête, fait descendre et transfère passagers, bagages et marchandises. On embarque, en laissant tous ces gens dans l'autobus immobilisé et nous continuons notre chemin! On réussit à nous réserver des sièges. Après quelques arrêts pour prendre d'autres passagers, une dame décide qu'elle ne restera certainement pas debout tout ce temps et elle réveille la dame qui dormait à côté de Raymonde du côté de la fenêtre et lui ordonne de se tasser, Raymonde fait de même, comprenant son intention et elle s'assoit à son tour. Rien de bien dérangeant... Jusqu'à ce qu'elle demande à Raymonde de tenir sa bouteille d'eau le temps qu'elle mange. Raymonde ayant décliné l'offre en faisait mine de ne pas bien comprendre, elle a finalement tendu la bouteille à la jeune fille debout devant elle. Après son repas, elle a utilisé la jambe de Raymonde comme accoudoir, sans même lui demander du regard, jusqu'à finalement s'agripper fermement. Tout un phénomène!

On débarque finalement à Surat Thani, à la station d'autobus, d'où l'on doit se rendre à la station de train d'une petite bourgade voisine pour atteindre Bangkok. Un autre autobus, sans anicroche cette fois. On débarque à la gare pour apprendre que malheureusement le seul train ayant des couchettes disponibles cette journée quitte à 23h57 ce soir, et le lendemain à 18h00. On se concerte et décision est prise de quitter le soir-même, question de finir par arriver !! On laisse nos gros sacs à la consigne et on sort manger (rien avaler depuis le matin, il est passé 16h!). Ne trouvant pas de restaurant digne de ce nom, on s'arrête finalement sur le coin d'une rue, où trône quelques tentes abritant un resto complet, incluant les crêpes-desserts. On mange, goulûment et c'est délicieux! En terminant nos assiettes, devinez qui vient vers nous !? Le couple de français rencontré à Pingyao, puis Dali en Chine, de qui on apprend finalement les noms, Maxime et Fanny. Ils sont avec leur amie venue les rejoindre au Vietnam et ils viennent de faire inversement le chemin que nous entreprenons. Que de bons mots sur le Cambodge et sur le nord du Vietnam. Ça aiguise notre hâte d'y arriver! On échange nos adresses parce que franchement, après 3 rencontres comme ça, c'est comme un signe...

Éh non... c'est pas encore le nôtre Ray!
On les quitte pour se trouver une chambre, question de pouvoir se reposer un peu avant le long trajet de train. Dix-huit à 23h, repos dans une chambre minable... contents de ne pas avoir à y passer la nuit (cigarette mouillée sur le sol de la salle de bain, trou à vermine dans les murs,...)! Douche avant de quitter et nous nous rendons à la gare... Pas de train pour nous avant un délai de 100 minutes...puis 140 et il n'est arrivé que vers 3h00. On saute dans nos couchettes, le train est superbement propre contrairement à ce qu'il laissait paraître de l'extérieur. Ça brasse beaucoup et la lumière reste allumée toute la nuit mais nous avons chacun de petits draps pour nos isoler dans nos lits. On dort comme ci, comme ça...


Koh Phi Phi - photos

Voilà, notre dernier morceau de ce petit coin de paradis.


mardi 22 novembre 2011

Départ de Koh Jum et Koh Phi Phi - Tripàtrois.prod

Notre semaine à Ko Phi Phi ou être près du paradis :) Enjoy !



Crédits musicaux:   Youth Lagoon - Cannons
                              Moby - Porcelain
                              Michael Nyman - All Imperfect Things

Suite et fin de Koh Phi Phi

Bonjour à tous !
Pour terminer notre semaine de vacances à Koh Phi Phi...
Le jeudi, on évite la mer et on décide de monter sur le belvédère d'où paraît-il se déploie une vue extraordinaire des 2 baies de Koh Phi Phi. On ne part pas trop tard et on commence l'ascension. Lonely Planet nous avait avisé que la montée était à pic... et c'est vrai ! Je ne sais combien de marches plus tard, Joey sort enfin son appareil-photo...et qui se rend compte qu'il n'a pas mis sa batterie dedans ce matin !! Découragement total. Il décide malgré la chaleur (ACCABLANTE) de redescendre et de retourner à l'hôtel. Raymonde et Louis l'attendent un peu plus haut dans les escaliers. Pendant ce temps, ils aperçoivent au loin un petit singe sur une roche. Puis deux, puis trois, etc. Ils finissent par être entourés d'une quinzaine de ces petits voleurs. Par chance, nous n'avions pas de nourriture, seulement de l'eau, on en a profité seulement pour prendre des photos. Quand un des leurs est venu réclamer la mangue qui était par terre derrière nous, on s'est faufilé pour monter encore un peu...

Joey, en remontant une bonne vingtaine de minutes plus tard, a rencontré une femelle que Louis et Raymonde avaient vu descendre un peu plus tôt, elle gardait les escaliers. Un gars qui transportait des bananes a dû les lancer loin de lui car elle était en train de l'attaquer ! C'est qu'ils sont intelligents ces petits singes! On prend une pause pour laisser le temps de respirer à Joey et on continue. Premier arrêt, premier belvédère. Superbe vue dans une beau jardin, assis à l'ombre sur le parapet du magasin qui abreuve et refroidit les courageux voyageurs. On monte encore un peu plus, nous sommes tous trempés, on sue par des endroits inédits, Joey est capable de tordre la chemise qu'il porte tellement il est mouillé. On s'arrête enfin au sommet, encore plus beau, on y reste un bon moment, le temps de sécher un peu, réduire la température interne, prendre des shakes au ananas et de superbes photos.

Nous avions apportés notre équipement de snorkeling en se disant qu'on pourrait redescendre de l'autre côté de la montagne pour tester une nouvelle plage. Avec cette chaleur, on abandonne le projet. On redescend par où on est venus... On va se laver avant le dîner et on rentre se faire une fin d'après-midi cinéma, pas de vent aujourd'hui sur l'île, c'est étouffant !

Et pour terminer la semaine, comment ne pas retourner snorkeler !? On loue encore des palmes et on sort pour 3 heures cette fois. Joey met du sable dans le dry-bag pour pouvoir rester plus stable et plus longtemps sous l'eau. On visite les deux endroits visités deux jours plus tôt et on ajoute celui où nous avions vu les tortues avec le groupe. Malheureusement, nous ne sommes pas aussi chanceux et on ne les aperçoit pas... Par contre, nous avons cette fois de superbes résultats avec le kodak de Joey et Louis (qui malheureusement meurt au bout de sa batterie au milieu de l'expédition). Nous rentrons, après avoir perdu le tuba de Louis après une course-poursuite après notre lift... pour changer d'appareil-photo. Tant pis, on ne sait pas quand on remettra ça! On termine la journée en achetant nos billets de traversier pour le lendemain, réserver une chambre sur le continent et planifier notre trajet (en évitant les arnaques) vers la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge.

Samedi matin, on finit nos sacs et c'est le départ, traversée de 1h30 vers Krabi, en plein soleil sur le pont car la cabine empeste le carburant !





mercredi 16 novembre 2011

Koh Phi Phi - ou Royaume du Douchebag - du 12 à aujourd'hui (et au 19)

On résume notre présence sur l'île contaminée par les douchebags depuis 4 jours:
snorkeling, snorkeling et snorkeling,

 Nous débarquons ce samedi sur l'île, dans une décors magnifique. Phi Phi Leh (l'île où se trouve ''LA'' plage se profile à quelques kilomètres en face), Phi Phi Don (l'île où tout le monde crèche) est toute jolie avec ses plages de sable blanc et ses falaises abruptes. Bon, il a beaucoup de circulation dans la baie, ça change beaucoup de notre dernière escale où nous rencontrions max. 5 touristes par jour! Mais c'est en débarquant que le choc se fait. Visions de touristes sur-bronzés, sur-musclés, sur-huilés, sur-tatoués. On va s'enregistrer à notre auberge, on laisse nos sacs et on part à la découverte. C'est un village ultra-compacte, rempli de commerces, restaurants, multitudes de salon de massage thaï et de boutique de tatous. La quantité de touristes est impressionnante. On va visiter la plage du côté nord de la baie et nous rentrons à la chambre, seules sorties de la journée pour se sustenter.

Dimanche, encore pire, on ne sort QUE pour manger, aucune visite, repos total à l'auberge. Il faut croire que nous avions besoin d'une transition climatisée... En soirée, après le repas, on sort de notre torpeur et on part à la recherche d'une expédition pour le lendemain. On choisit la compagnie que nous recommande Lonely puisque ce sont des groupes réduits et nous visitons des sites moins fréquentés. La jeune fille nous fait rêver avec ses tortues de mer, ses requins, ses coraux et ses multitudes de poissons.

Lundi matin, tout le monde debout à 6h. Louis n'a pas fermé l'oeil de toute la nuit, pas une minute mais rien qui le tracasse vraiment... étrange. Peut-être trop d'inactivité la veille! On se prépare et nous sommes dans la ''shop'' à 7h30. On se fait ignorer pendant une dizaine de minutes, ne sachant pas trop à qui nous adresser dans la foule matinale. Finalement, on rencontre notre guide aquatique, sympathique roumaine qui se présente sous le nom de Georgie. Elle nous choisit des palmes, on enfile nos wet-suits (pour nous protéger du soleil et des puces d'eau) et nous sommes finalement prêts à partir avec nos compagnons pour l'avant-midi, Florian l'allemand et Tiffel la franco-vietnamienne et Émilien le suisse. On parle tous français sauf Florian (Georgie connaît quelques phrases), ça fait plaisir à Raymonde.


Le Lagon bleu !

THE Beach
Embarquement, on visite un premier ''spot'', magique! Puis on va nager quelques minutes dans un super lagon, on se rend visiter l'immanquable baie Maya, où se trouve LA plage du film. C'est bondé de touristes de toutes les îles de la région qui organisent des tours pour visiter ce site. Même avec tout ce monde, ça vaut franchement le détour ! On prend une petite marche pour jeter une oeil sur la baie Loh Samah et ensuite derniers sites de snorkeling; Palong Wall nord et sud. On nage avec deux tortues marines, une foule de petits poissons et on finit la journée après plus de 30 minutes de nage intensive pour voir les requins. Ceux-ci sont assez difficiles à voir, ils ont peur des bulles des plongeurs et l'on doit être hyper-silencieux. Par chance pour nous, nous en avons aperçu deux, un gros et un moyen, juste avant qu'un plongeur d'un autre groupe crie et les fassent fuir. Assez fascinant de nager avec ces gros prédateurs! On rentre ensuite, il est 13h et nous sommes complètement vidés. Raymonde n'est pas restée dans l'eau tout ce temps, elle en a profité pour immortaliser la beauté de l'île pendant que Louis et Joey pataugeait avec les poissons! On se repose en après-midi... plus envie de voir le soleil ou de sentir le sel sur notre peau.


Mardi, on se décide à acheter la pochette étanche pour pouvoir prendre des photos sous l'eau... que nous avons malheureusement découvert qu'après notre expédition de la veille. On choisit l'appareil de Louis pour sa petite taille et on part vers Long Beach, conseillée par notre guide, pour voir ce que ça donne. On ne voit pratiquement rien de ce que nous croquons avec l'appareil, nous sommes un peu déçus mais on aperçoit quand même quelques beaux poissons. Les coraux sont assez peu nombreux, probablement en voie de disparaître du coin vu la circulation intense de bateaux. On rentre, il fait trop chaud pour faire quoi que ce soit en après-midi. On reste à la chambre et nous écoutons le film ''The Beach'' que nous avions téléchargé la veille, question de maintenant reconnaître les paysages!

Mercredi, encore une sortie tôt, nous voulons arriver avant les vagues de touristes. On se rend à la boutique de plongée, cette fois nous voulons des palmes et des ceintures avec des poids pour nous permettre de rester plus stable sous l'eau. Ils n'ont malheureusement plus de poids mais on loue des palmes et on se rend au quai pour nous trouver une embarcation. Deux heures, 1000 bahts (33$). C'est parti! On retourne au premier site visité avec le groupe, on teste cette fois avec notre nouvel appareil-photo, question de profiter de son meilleur focus. Pleins de poissons, peu de résultat mais nous sommes contents de l'évolution. On se rend ensuite au Phi Phi Leh Great Wall, site conseillé le matin même par la jeune fille qui nous avait vendu l'expédition. C'est magnifique ! Comme le nom le dit, nous sommes tout bonnement sur la faille le long d'une immense falaise. Les coraux abondent, les poissons aussi et la visibilité est pratiquement parfaite.


Tous ces sites sont véritablement des sites de plongée sous-marine, mais il y a une très bonne visibilité à la surface et beaucoup, beaucoup de poissons !! L'avantage étant que les groupes organisés de snorkeling comptant des dizaines de personnes n'y viennent pas, probablement parce que c'est trop profond et ils n'ont pas les compétences pour assurer la sécurité de tous. Nous étions complètement seul, ce qui n'est pas peu dire dans un parc où débarque quelques milliers de personne par jour.

Fin de journée sur Long Beach
On rentre en fin d'avant-midi et on se prévoit au moins une autre sortie du genre avant notre départ. On rentre se rincer à la chambre, dîner et nous retournons à Long Beach en fin d'après-midi, non sans avoir succombé avant à un deuxième sac étanche pour que les gars puissent prendre des photos en même temps plutôt qu'en alternance. Test peu concluant avec l'appareil de Raymonde pour Louis mais Joey obtient de meilleurs résultats, on a vraiment hâte de vous montrer ça (pour l'instant on a quand même très peu de bon matériel, c'est vraiment pas évident sous l'eau avec l'appareil dans un sac!).


Voilà, on continue notre trip de snorkeling pour le reste de la semaine et on vous donne des nouvelles et des images bientôt !

les 3 grenouilles thaïlandaises

lundi 14 novembre 2011

Koh Jum - photos

Voilà !! on pousse encore un peu le bouchon avec les dernières photos de notre petit paradis !

vendredi 11 novembre 2011

Dimanche le 6 et la suite...

Aujourd'hui dimanche, la grosse activité de la journée c'est de déménager. Tout le monde est absent sur notre ''resort'' ce matin, c'est une avant-midi de rassemblement pour les musulmans du coin (qui forment la majorité sur l'île). On prépare nos sacs, Joey va porter le sien à pieds par la plage, Louis en moto et on échange les rôles ensuite pour le sac à Raymonde. Notre nouvelle chambre est géniale, on déjeune ensuite et on regarde la mer pour quelques heures.

Pour le reste de la semaine:

On fait plusieurs sorties de snorkeling par jour, toujours autour du petit récif devant la plage de notre bungalow. On fait du vélo (on a gardé la moto qu'une seule journée). On a visité le nord de l'île jusqu'au village de pêcheurs de Koh Pu. Très joli, belle mosquée toute neuve, les maisons semblent plus entretenues et riches. Les terrains sont plus grands et sont ornés de fleurs et de plantes décoratives. Raymonde a du se couvrir des épaules aux genoux pour ne pas offenser personne. On se fait inviter à visiter une maison que Louis prenait en photo. Un jeune homme qui nous dit s'appeler Sky a construit cette maison où il vit seul, au milieu de la plantation d'arbres à caoutchouc. On peut enfin lui poser les questions qui nous trottaient dans la tête, entre autre à propos de la récolte du caoutchouc. Il travaille au Fu Bar, où il nous invite un de ces soirs. Tout ça sans Joey qui nous avait devancé et qui nous cherchait partout...

Village pêcheur de Koh Pu
Le petit village de Tin Rai au milieu de l'île contraste avec ces habitations délabrées et celles plus modernes et d'apparence plus riches. On a finalement acheté des masques et tubas pour la plongée, tant qu'à les louer ou à avoir de mauvais équipements. On ne fait pas trop de plage, trop chaud. On s'habitue pourtant à la chaleur... On s'est acheté des vêtements à la mode locale, très ample. C'est comme si nous étions nus. On a tenté une seule expédition de kayak pour aller faire du snorkeling sur une petite île voisine, censé être un bon spot. Sur un kayak à deux, dans une mer agitée par les vagues, on tente de monter tous les trois. Le ''tous les trois'' a duré environ 4 secondes. On s'est tous retrouvés dans l'eau, le kayak à l'envers. Pas très concluant.

On a visité 5 restaurants sur l'île, dont un qu'on a rebaptisé Chez Mme Barracuda, notre préféré. La dame nous offre toujours son fameux barracuda, sous toutes ses formes. C'est pas cher et c'est très bon. Celui où se trouve notre bungalow offre une des meilleures bouffes de l'île, mais c'est très cher, surtout les fruits de mer. Le Tom Kah est malade! Une soupe au lait de coco, citronnelle, feuille de citronnier, gingembre avec légumes et la protéine de notre choix. Au ''resort'' voisin, Joey et Raymonde ont fait l'essai du burger local, dégueu. Il semble qu'en Thaïlande vaut mieux manger thaïlandais (et Louis ne comprend pas pourquoi on voudrait faire autrement!). Suit le resto de la marâtre de notre premier bungalow et un autre resto de fruits de mer sur le quai du petit village de Koh Jum, qui donne son nom à la partie sud de l'île. On a vu une foule de chats, petits et grands et des chiens qui ne semblent plus savoir quoi faire pour éliminer la sensation de picotement probablement dûe aux puces qui les grignotent tranquillement.

On apprécie le fait de ne pas avoir à se préoccuper trop de notre prochaine destination ou des transports. On a réservé notre prochaine semaine sur l'île de Koh Phi Phi Don (prononcez Pi Pi). C'est sur l'île voisine de Koh Phi Phi Leh que l'adaptation cinématographique de ''The Beach'' a été tourné en 1999. Ça devrait être pas trop laid. Et on aura un accès internet dans notre hostel. Pas mal.

à bientôt !
les 3 insulaires!

lundi 7 novembre 2011

4 & 5 novembre - Koh Jum

En route vers Koh Jum
 Toujours sur l'île de Koh Jum. C'est la grosse farniente sale! On décide d'aller marcher un peu sur la plage pour visiter les bungalows avoisinants. Notre demeure est bien mais un peu trop rustique à notre goût. On a l'électricité pour 4 heures le soir, une toilette qui se flushe à l'aide de sceau d'eau, lavabo qui évacue son eau directement sur nos pieds et colonies de fourmis un peu partout dans les ra-coins. Nos hôtes n'était pas près pour la saison encore. Pratiquement rien à manger au restaurant et accueil plutôt froid des gens de la place. On se dit qu'on a rien à perdre pour voir s'il y a mieux ailleurs. On visite une première place, assez cher et pas beaucoup mieux. Le deuxième centre c'est le jackpot. Super propre, électricité 24 heures, les proprios (un couple Thaï-occidental) sont plus que chaleureux et nourriture, bien qu'un peu cher, divine et variée! On a malheureusement payé notre 2e nuit au New Bungalows, mais on planifie le déménagement pour le lendemain matin.

Difficile le farniente...
On loue une petite moto en après-midi, pour pouvoir aller au marché de fin de semaine et se trouver des fruits, étrangement absents du village voisin. On fait toute une réserve! Ananas à 0,30$, mangues vertes à 1,60$ le kilo, des pommes et des tangerines. On se sent presque mal de vider autant les étalages mais on veut avoir des réserves pour la semaine, on va revenir demain! Coupe de cheveux et barbe pour les gars avec une dernière saucette de la journée. On se trouve de la poudre rafraîchissante, truc ici pour ne pas trop se suer la vie, ça garde la peau sèche. On rentre, on soupe chez nos hôtes pour une première et dernière fois, pad thaï aux légumes et salade (se limitant aux tomates, oignons, concombres puisqu'à peu près rien sur le menu n'est disponible). C'est bon au moins. Raymonde reste à la chambre en soirée et profite des émissions sur l'ordinateur pendant que les gars se rendent au bout de la plage pour tester un des bars du coin. Pas de chance, la saison n'est définitivement pas entamée ici, ce n'est pas encore ouvert malgré la douzaine d'invités en train de souper! Ils rentrent bredouilles... musique, émissions et dodo.

vendredi 4 novembre 2011

C'est le temps des vacances!!!

Bonjour a tous ! (excusez le manque d'accent, clavier thailandais).
Nous sommes arrives hier soir a l'aeroport de Bangkok.On se dirige a notre chambre d'hotel a 10 minutes de la. Dodo aussitot car on se leve tot le lendemain pour un second vol direction Krabi pour se rendre sur l'ile de Koh Jum. Vers 6 am,apres avoir pris sa douche, Raymonde reveille les deux gars en disant que la reception avait oublie de le faire. Louis grogne qu'on a une heure de difference avec Taiwan et qu'il est 5 am. On ferme les lumieres et tente de retourner rever. Une heure plus tard, cette fois, Raymonde avait bien raison, pas d'appel de la receptionniste. Joey descend leur dire qu'on a un avion a prendre et qu'on doit partir dans 10 minutes. Pas de problemes, ils vont s'arranger pour que quelqu'un vienne nous apporter a l'aeroport. 10 minutes plus tard, on se fait dire qu on doit attendre a 7 hr pour avoir notre ride... On prend le taxi, faute de temps!

 Court vol d'une heure vers Krabi. On a quand meme droit a un repas ,on aime le systeme d'aviation asiatique! Taxi en sortant de l'aeroport puis petit bateau de bois avec touristes, motos, nourriture, eau... On a fait une bonne route, epuisante. Nous avons aboutit chez des gens qui n'avaient pas vraiment ouvert pour la haute saison touristique, on les a un peu pris par surprise. Notre chambre est correcte, directement en face de la plage et de la mer. L'eau est super chaude (et il fait super chaud!). On va voir combien de temps on tient en place, de quelques jours a plusieurs semaines... Internet n'etant accessible qu'au village, on va vous donner des nouvelles moins souvent mais on ne sera jamais loin.
A bientot!
les 3 vacanciers-enfin.
                         Notre bungalow                                                                On a du descendre pcq trop lourd


jeudi 3 novembre 2011

Fin Kaohsiung et Taipei - Tripàtrois.prod

Bye bye Taïwan !!

Mercredi 2 novembre - Taipei (ou y'a pas de hasard!)

Lever tardif... On prend notre temps car on sait qu'on veut aller manger à notre resto végétarien à 11h pour que les assiettes soient pleines et chaudes!  On s'y rend, c'est délicieux mais on a les yeux beaucoup plus grands que la panse en prenant le buffet puisque nous sommes pleins après une seule assiette. On part ensuite à l'assaut de Taipei, visite de l'exposition mondial de Design avec une présentation spéciale sur Montréal. Manque de chance, l'expo se terminait le 30 octobre... Tant pis, ça avait l'air très intéressant, une quantité phénoménale de cônes oranges dans lequel on pouvait jeter un oeil et voir des clichés de la métropole.


L'amortisseur de Taipei 101
L'horrible Core Pacific Center
On se rabat sur Taipei 101, l'édifice (complètement habitable) le plus haut du monde de 2004 à 2010, jusqu'à l'inauguration de Burj Khalifa à Dubaï. On monte dans l'ascenseur le plus rapide au monde, en passant du 5e étage au 89e en une quarantaine de secondes (1010 mètres à la minute). Superbe vue de l'observatoire avec expo temporaire sur Taipei et Taïwan. On fait la connaissance du seul amortisseur accessible au public, qui permet de réduire les vibrations dues au vent, aux secousses sismiques ou aux typhons de plus de 40%. Une immense boule d'acier de 660 tonnes, avec 8 gigantesques câbles et 16 trépieds métalliques, ça en impose. On monte ensuite à l'observatoire extérieur au 91e étage, moins impressionnant que celui de l'Empire State Building, on ne peut faire le tour et la vue est limitée. On redescend, on fait quelques courses au marché (des fruits!!) et on se met à la recherche du centre d'achats Core Pacific, dont l'architecture est la plus étrange de toute l'Asie paraît-il. On tourne un peu en rond, ce qui nous permet de trouver un Carrefour et faire des achats nécessaires pour la Thaïlande et sa plage... puis on atteint enfin notre but. C'est affreux ! Vraiment, même un musée aurait un drôle d'air dans cet édifice, imaginez un centre d'achats. L'horreur est constatée, on rentre en métro à la maison, Raymonde boit un jus de carottes en guise de souper et les gars testent (par manque d'alternatives) le burger à proximité de l'hôtel, finalement délicieux. Dodo.

Ce n'est pas tout. Vous savez tous que le monde est petit et qu'il est peuplé d'étranges coïncidences, éh bien en voici deux qui nous ont marqué.
Rencontre fortuite:
Alors que nous prenions le métro après le repas végétarien, Raymonde se fait taper sur l'épaule. Devinez qui pouvait bien nous connaître à Taipei !? La blonde de David (désolé, on ne connaît pas son nom), ce couple de québécois que nous avions rencontrés en allant sur Green Island. Elle s'était trompée de station de métro et s'apprêtait à retourner sur ses pas... Imaginez toutes les conditions réunies pour que cette
 rencontre ait lieu.
Corgi baladeur:
À notre arrivée à Taïwan, en revenant de ce même resto végétarien, Joey et Louis parlaient de l'achat éventuel d'un scooter. Nous avions vu plusieurs chiens voyager avec leurs maîtres en Chine assis sur le repose-pied. Louis venait de demander à voix haute si la longueur de Nippie (notre corgi) l'empêcherait de se tenir sur ce petit espace. Ayant à peine terminer sa phrase, il lève les yeux et qui le fixe directement dans les yeux...

Finalement, ça va fonctionner!

mercredi 2 novembre 2011

Kenting, Kaohsiung - Tripàtrois.prod



Crédits musicaux: Philip Glass - Glassworks: Rubric

Mardi 1er novembre - Kaohsiung à Taipei

La bruyante mangeuse
Réveil doux dans notre chambre dans le sud de Taïwan. Train à midi, billets achetés la veille. On va dans le sous-sol de l'hôtel pour le déjeuner inclus, cette fois, ce n'est pas les habituelles toasts et oeufs, c'est un déjeuner chinois. Eurk. Pas pour nous. On sort déjeuner, on rentre finir nos bagages et on se dirige à la station. Le train arrive 5 minutes plus tard, on embarque et c'est parti pour 5 heures! Louis s’assoit seul de son côté du train à côté de ses comparses. Il est rejoint par une dame chinoise peu après. Aussitôt le train en marche, elle s'installe pour le repas. Il faut d'abord vous informer que les chinois font du bruit en mangeant, signifiant de cette façon que la nourriture est bonne. Éh bien! Elle devrait trouver son repas délicieux. Le problème est son voisin occidental, que ça écoeure grandement. Même en prenant 2 grains de riz à la fois, elle pouvait faire une quantité de bruit impressionnante... On dirait qu'elle suçait la saveur de TOUT les morceaux de nourriture. Et ça a duré de looongues minutes. Vive les iPods pour ces moments où l'on ne veut pas entendre son environnement. On arrive à Taipei, Joey dit que ça lui a paru 20 minutes. Raymonde, elle, n'est plus capable d'être assise sur ses deux fesses... elle fatigue! On prend le métro pour notre bonne vieille même chambre qu'à notre arrivée à Taïwan. Nous sommes des p'tites bêtes de routine! On sort pour trouver quelque chose de pas chinois aux alentours (pizza peut-être !?) sous la pluie.

Après 30 minutes de tournage en rond...on se rabat sur le petit boui-boui le plus accueillant du coin. Tout d'abord un hot-dog sensé faire maigrir pour Joey (avec preuves photographiques à l'appui). Tellement dégueu qu'il l'a jeté, ça doit être ça le truc! Ensuite, patate+fromage pour Joey (les 3 saveurs que Louis et Raymonde veulent ne sont pas disponibles, ça va mal!), donc pour finir mangues pour Raymonde et soupe miso du dépanneur pour Louis. On tente d'acheter des fruits pour le petit déj... Raymonde s'informe du prix des savoureuses pommes. La dame répond 80$ pour 1 kg. C'est raisonnable, elle nous sort un petit plat et nous dit 100$, elle le met elle-même sur la balance pour nous montrer le poids. Louis lui montre la barre du 500g et dit ''half a kilo'' alors qu'avec le plat, ça n'atteignait même pas ce poids. Elle transfère les morceaux de fruit dans un sac et remet sur la balance en la pointant et dit: ''Taïwan kilo'', alors que la balance montre maintenant 300g. Louis lui montre la barre du 1 kg et Joey, furaxe, s'exclame: ''Taïwan, Canada, United States, SAME KILO!!!''. Rien ne la fait démordre, elle continue avec son kilo taïwanais...qu'elle s'étouffe avec ses pommes! On rentre, frustrés et très amusés!

mardi 1 novembre 2011

Lundi 31 octobre - Kaohsiung (et joyeux Halloween!)

Cette fois c'est la bonne, nous allons visiter le monastère bouddhiste de Foguangshan. Du bouddah, en veux-tu? en v'la. Le plus gros de tous, haut de 36 mètres, est entouré par 480 autres dans un jardin fleuri de toute beauté. On sent déjà l'atmosphère de calme qui flotte dans l'air, l'énergie est bonne. C'est la première fois où l'on se sent plus pèlerin que touriste. L'accueil des moines est plus que chaleureuse. Une d'entre elle nous a même glissé quelques mots en français et nous invite à faire une offrande de fleur au bouddah. Par la suite elle nous donne un pamphlet sur le nouveau mémorial du Bouddah construit pour accueillir la relique (sa dent) de Siddharta Gautama (le fondateur du bouddhisme et Bouddah en personne).


Le centre ouvrira ses portes le 25 décembre prochain (aucun lien avec la fête de Noël) et nous avons eu le privilège d'en visiter une grande partie avec une charmante moine qui nous a donner un cours de bouddhisme 101. La visite débute par une présentation vidéo du pourquoi et du comment de ce centre. Visite de l'accueil où on nous invite à faire un vœu et à le pendre à un arbre; on inscrit nous-même sur un papier rouge avec de l'encre une pensée bouddhiste. La gentille moine, toujours souriante, nous raconte une foule d'histoires et d'anecdotes.Tout est somptueux et le souci du détail est remarquable, sorti en majorité de la tête du maître Hsin-Yun, fondateur du monastère qui souhaite réunir les bouddhistes du monde entier (et même les autres). Les allées de marbre, les statues, les colonnes, tout est agencé et chaque détail à sa raison d'être. Et que dire du bouddha assis sur une fleur de lotus (qui signifie la purification), tout en bronze trônant sur une stalle aux 4 stuppas. On fait la connaissance des arhat (ceux qui ont traversé toutes les souffrances mais qui n'ont pas voulu revenir sur Terre), les bodhisattva (ceux qui sont revenus), les sutras (enseignements de Bouddha) et une foule d'autre chose dont on ne se souvient pas le nom... Elle nous apprend aussi que chacun a la possibilité de devenir un Bouddha à sa mort s'il respecte les 3 principes bouddhistes; - faire le bien, - bien parler et - penser positivement, contrairement à la religion catholique mentionne-t-elle en passant.

On se rend à l'arrêt d'autobus pour le retour 30 minutes à l'avance, elle passe 30 minutes en retard... Debout sur le bord de la rue unique d'un village, on a hâte de partir et on se sent observé. On soupe rapidement et on rentre, épuisés.