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dimanche 8 janvier 2012

Transfert à Pai - 4 janvier


C'est le pénible lever du corps à 6h35 précisément! Douche et déjeuner au coin du lit, d'un croissant et d'un jus. Un taxi prévenu la veille nous conduit à la station de bus. On attend, pleins d'espoir, l'autobus local plutôt que de payer pour un minibus, plus rapide mais plus touristique. Finalement, ça s'avère le plus inconfortable, vieux et surpeuplé à date (la ride va être longue...), tout de stainless vêtu, on se croirait dans un vieux grille-pain! La route est étonnante en paysages et en parcours tortueux. Le trajet est en permanence en montée ou en descente à travers un panorama à ''spet''. Bon, dire que ce sont des montagnes pourrait faire pouffer de rire un népalais ou un tibétain mais pour nous, québécois, ce sont de bonnes dénivellations. Notre chauffeur est tout simplement parfait, il conduit comme un pro. Contrairement à celui d'un minibus qu'on croise dans le ravin... Nous sommes souvent en première vitesse, cela explique le trois heures de trajet pour parcourir cent quatorze kilomètres!!!

Pai (prononcé comme un hybride entre bye et ''pie''), charmante petite ville touristique, on y arrive en début d'après midi sous un soleil radieux. L'avertissement de la fraîcheur du nord nous revient en tête constamment... Une chance qu'ils ne savent pas vraiment de quoi ils parlent quand ils disent que le Canada est froid! On se rend tout de suite louer des motos afin de faciliter notre recherche d'un logis avec nos gros sacs-à-dos qui débordent. Ça conduit étonnamment bien avec ceux-ci! On se permet de choisir dans un but économe puisque les choix bon marché n'abondent pas dans cette ville, qui est pourtant remplie de ''cool dudes'' et de hippies. On accepte un bungalow rustique avec toilette en béton et fenêtre style clôture. Raymonde se permet même de raccorder le tuyau de l'évier qui est dé-abouté et l'eau lui coule sur les pieds. Chambre double, on nous ajoute un petit matelas dur que l'on doit coller au plus grand pour cause de-pas-d'autre-moustiquaire, alors ce soir on dort collé-collé, avec l'espoir qu'on ne se fera pas manger tout cru.

On veut profiter de l'après-midi et de nos motos, alors on sort diner au marché de jour, le choix parmi les boui-bouis est grand mais celui au menu se ressemble beaucoup. On prend la route après le plein de nos montures et la campagne est maaaagnifique et les nuages... Traversons de petits villages, rizières. On se rend d'abord au petit temple de Wat Nam Hoo, où la tête de la représentation du bouddha locale se remplit d'eau, c'est pas rien! Ensuite, on se rend à la chute Nam Tok Mo Paeng. C'est au moins une vraie chute cette fois et il semble avoir un party d'enfants qui détruisent la flore et y mettent le feu, ça casse un peu l'ambiance. On en fait abstraction et on s'installe au sommet de la chute pour profiter du son et du paysage.


 Sur le chemin du retour, on fait un petit détour par le village de Ban Santichon, un village créé par des chinois en fuite après la victoire de Mao et sa gang. Typique et pas, c'est plus chinois que la Thaïlande mais c'est pas la Chine. On monte jusqu'à un super point de vue où l'on doit payer pour admirer la vue. Le soleil se couche derrière nous, devant la vallée. Pas piqué des vers. On redescend en ville. On rentre dans nos quartiers quelques moments avant de sortir pour souper. On prend nos motos et on tombe sur une rue remplie de stands et de piétons... Personne ne nous avait averti que la ville devenait piétonne le soir tombé. On retourne nos mopettes et on recommence à pieds. Les soupes ne nous disent toujours rien, alors on se ramasse dans un espèce de place-marché, où se trouvent 2 stands... Pad thaï trop sucré, c'est étrange, même avec les ajouts de piments et de sauce poisson de Louis. On se promène ensuite des les rues, on fouine. Raymonde s'achète une blouse pour cause de pu-capable-de-voir-son-présent-linge, Joey, des pantalons et Louis... rentre rapidement à la maison, son système digestif s'étant enfin remis à fonctionner. 

Rentrés dans notre bungalow, on assiste à travers le mince mur au show live donné sur place. C'est très bon, on ne sort pas pour demander un rappel par contre, de toute façon ce n'est peut-être pas une tradition internationale! On s'endort sur le party qui s'ensuit, jusqu'aux petites heures. Petites heures qui s'avèrent plutôt froides... 

les 3-dans-un-climat-schizophrène

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