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dimanche 29 janvier 2012

Kandy, c'est du bonbon - 22 janvier

Au lever et de bel humeur ,on monte déjeuner vers huit heures trente et régler la chambre offerte la veille par la patronne qui avait pris un entente avec Joey. Elle s'est peut-être levé du mauvais pied ce matin car sa version et le prix de la chambre ont changé parce que l'on est trois. Curieux hier on était aussi trois... Joey est offusqué par son manque de parole et est prêt à tout. On décide de rester en bas et d'aller manger ailleurs et encourager quelqu'un d'autre. Maintenant pour nous, c'est la matrone, on peut ben changer notre version nous aussi. Sortie en trompe et en furie, on s'arrête quelques mètres plus loin, la terrasse est bondée et invitante. Les toasts sont à point, les œufs, les fruits, tout est bon. Discussion avec le proprio qui nous invite à venir chez-lui mais le prix à trois est un obstacle au déménagement eeeeet pas de wi-fi, l'affaire avorte... mais tout n'est pas perdu, on réserve un tuk-tuk pour quelques heures et faire un tour de ville.

La cannelle fraîche, un
goût tellement différent
Crème dépilatoire
Cinq visites au menu du jour. Le jardin des épices avec guide-étudiant enthousiaste qui nous fait voir toutes les plantes et racines utilisées dans la médecine ayurvédique. Instructive et intéressante visite. On a eu droit à tour de jardin complet et massage du visage avec produits rajeunissants magiques et Raymonde et Joey sont cobayes pour tester la crème dépilatoire toute naturelle, épatant. La dernière demi-heure étant consacrée à la promotion et la vente des produits résultant de la culture d'un tas de plantes, arbres et arbustes de ce jardin particulier. Bien sur les produits sont hors de prix, à tout le moins pour notre budget, on se résigne à ne rien acheter quoique très intéressés à rajeunir et/ou soulager nos genoux fragiles. Vient ensuite le jardin botanique que l'on ne verra pas pour cause-de-trop-cher, $11.00 par personne. Et des fleurs on en a vues beaucoup...

 Ensuite, ''silver factory'', une boutique de joaillerie où l'on peut voir les travailleurs occupés à monter des boucles d'oreilles commandées le jour même par un plus riche que nous, sans conteste. Un autre taille des pierres précieuses et semi-précieuses qui sont identifiées par notre guide parlant français, une rareté en soi au Sri Lanka. Il veut nous montrer les pierres destinées au montage de bijoux et bien sur à la vente. Louis lui précise que nous ne voulons pas lui faire perdre son temps puisque l'on achèterons pas de bijoux. Il nous fait voir quand même sa collection dans une boite de velours pourpre. Impressionnant, de belles pierres, de toutes tailles et de si belles couleurs sans oublier leur préciosité et le prix qui vient avec. Très généreux le monsieur, sachant qu'il ne fera pas de vente avec nous. Notre fidèle-au-poste chauffeur nous mène à une boutique de batik. La jeune femme accueillante à l'arrivée nous escorte à la fabrique où les artisanes, exclusivement des femmes, s'affairent à leur tache respective. La qualité du travail est remarquable, la minutie, la dextérité et la patience observées là est étonnante. Bien sur la visite mène à la boutique où sont accumulés des trésors de batik par la variété et la quantité et le prix de différents produits en montre. C'est cher le batik mais quand on voit le travail colossal que cela représente, ça se comprend! A peine sortit, on s'arrête devant le point de vue sur le lac et la ville. Mais comme on a faim, notre estomac devient notre principale préoccupation. Le chauffeur nous laisse centre-ville sur la rue des restos cheaps.

Kothu rotti au menu à un prix en plein comme on aime! Louis échappe son iPod qui se brise sur le béton...pis pas une petite égratignure...une bien grosse. On paie, on quitte et on recherche une boutique électronique réparatrice de iPod blessé, non-existant ici. Louis doit se résoudre à le ménager au moins jusqu’à Colombo, notre prochaine destination. Retour à l’hôtel où internet est intermittent, aucune chance de parler ou de bloguer. La matrone commence à nous énerver royalement. Raymonde rappelle deux fois à son homme de main que notre lavage traîne depuis le matin attendant que sa main bienveillante (la seule autorisée) veuille bien le foutre dans la laveuse, Joey finit par le récupérer sale et on s'en remet à demain. Comme on a pas très faim, on sort prendre une bière et grignoter. D'agréables moments en famille à jaser famille et à s'ennuyer un peu de la famille... Retour à notre home sous-terrain, sans internet, ce qui nous embête parce que nous devions appelé la sœur de la proprio du condo nouvellement loué et obtenir l'adresse de cette façon. Louis monte pour demander y avoir accès, ce que la matrone nous refuse. C'est alors que Louis décide de lui dire ce qu'il pense du service donné depuis 2 jours, s'ensuit la deuxième violente engueulade en 2 jours dans l'édifice, accompagné de Joey qui vient se joindre à la fête. Qui se termine par une belle remarque raciste de la grosse matrone. Louis rêve de pneus crevés et de graffitis sur les murs pour la courte nuit qui suit.

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