Quatre heures quarante-cinq, ça ne
s'améliore pas notre affaire!!! Le but est d'arriver le plus tôt
possible à Colombo et prendre possession de notre APPART pour la
semaine qui vient. Pas d'internet la veille au soir et n'ayant pu
rejoindre la dame du condo (merci vieille chipie), on ne sait
finalement pas où l'on va attrainir. On réveille notre chauffeur de
tuk-tuk qui dormait sur le sol en face de la porte de son hôtel. La
file est déjà longue à la gare et il est cinq heure trente
seulement. Sans billets en poche, pas de choix, la troisième classe
sera notre lot (pas de sièges réservés). Le train est à l'heure,
les premiers wagons sont déjà bondés, tous les wagons de seconde
classe sont vides. Louis suggère d'y monter, quitte à laisser la
place au moment où le siège sera réquisitionné par son
propriétaire légitime, ce qui se concrétisa quelques minutes plus
tard seulement. Debout entre deux wagons pour Joey et Raymonde
pendant que Louis se la coule douce assis dans la porte de sortie
toujours entre deux autres wagons. Le temps s'écoulent lentement
mais agréablement tout de même. Seul avantage, la vue sur le
paysage est magnifique de notre point de vue respectif. Raymonde,
après s'être fait jeter dehors des wagons seconde classe en se
faisant crier dessus par un contrôleur agressif, fait la
connaissance d'un gentil bonhomme qui lui fait voir les différents
points de vue du paysage qui défile. Un médecin
néphrologue-conférencier très sympathique. Deux heures trente
debout, c'est assez long.
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On torche... |
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...dans la joie! |
Il est neuf heures à Colombo. On se
fait conduire à notre café préféré, le seul que l'on connaît
d'ailleurs, il est encore fermé. Oups! Louis trouve un téléphone
public, puis va se faire du change dans une banque pour finalement
appeler la sœur de la propriétaire qui nous donne rendez-vous dix
minutes plus tard. Soulagement, surprise, étonnement, le condo est
tel que sur l'annonce contrairement à tous ces hostels qui montrent
des chambres superbes mais non conformes à la réalité. La dame est
très à l'écoute, nous sommes ses premiers clients. L'affaire est
vite conclue et on prend possession de notre ''home'' à grands coups
de vadrouille, époussetage et nettoyage de salles de bain, on est
en feu. Deux femmes sympathiques étaient engagées pour le faire à
notre place mais comme elle tardait à arriver, nous avons pris de
l'avance en nettoyant même les murs, les fenêtres extérieures et
les ventilateurs au plafond. On en oublie notre fatigue du train.
C'est une incroyable opportunité, on va se reposer, se décrotter,
cuisiner, manger, dormir et rien faire... Joey continue de frotter
avec l'aide des demoiselles, pendant que Louis et Raymonde font les
courses pour notre premier repas. De quoi déjeuner et surtout du
pain et promesse de manger des toasts jusqu'à pu faim. L'heure du
souper arrive vite, la fatigue frappe, il est tard alors on se laisse
tenter par le Pizza Hut du coin qui ne nous a pas déçu. La pâte
avec le plus de fromage possible, sommes en manque... Comme on
arrivait pas à faire marcher la laveuse et le four, la dame est
revenue en soirée avec son mari régler les problèmes. On a droit à
une visite sur le toit et son immense terrasse avec vue sur la ville
du sixième étage. Possibilité d'y faire des barbecue, rien de
moins! On en profite pour se mettre à jour sur le blogue, notre
principale activité de la semaine.
Les trois bienheureux locataires.
P.s: On vient d'acheter nos billets pour l'Inde, départ mardi prochain le 31 pour Chennai (Madras) et le pays qui nous fait le plus peur depuis notre départ...
Profitez bien de votre cocooning avant l'Inde.
RépondreSupprimerattrainir? crime on en apprend avec vous autres!! :-) xxxxx
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