Notre itinéraire

lundi 2 janvier 2012

Doi Suthep, Doi Pui, planifications et incertitudes - Chiang Mai - 29 décembre

On se réveille... Raymonde nous annonce qu'elle a rêvé qu'elle tuait quelqu'un et qu'elle promenait des morceaux de la victime dans un sac pendant un certain temps comme si de rien n'était... On vous demande de porter une attention particulière à Louis et Joey pour les semaines qui viennent s'il-vous-plaît. Merci.

Douche, déjeuner, on essaie de planifier la suite du voyage encore... tout en voulant profiter de nos motocyclettes pour aller faire un circuit de 100 km dans la région. Finalement, après toutes les vérifications pour savoir s'il est possible de voyager en avion sans nos passeports (on peut!) et les différents trajets envisagés, il est trop tard pour partir faire le circuit et ne pas revenir dans le noir... Notre hôte, de plus en plus sympathique et beaucoup plus détendu depuis le retour de sa femme, nous conseille plutôt de gravir les monts sacrés ayant inspirés la fondation de la ville, Doi Suthep et Doi Pui. Il nous indique le chemin et départ vers 13h00.

 Raymonde se cale plus ou moins confortablement derrière Louis et ils enfourchent la moto manuelle tandis que Joey fait cavalier seul sur la version automatique. La vieille ville de Chiang Mai est entourée par une très vieille douve et seulement certaines portions du mur de brique d'origine subsistent. Aujourd'hui, un boulevard à 6 voies la cerne, sens unique de chaque côté, allongeant les changements de direction en obligeant de continuer son chemin pour traverser sur le prochain pont rencontré... et pour ceux qui ne s'en souviennent pas, on conduit à gauche en Thaïlande. Donc, Raymonde est très fière de ne pas avoir loué une moto vu l'importance du trafic... chaotique.

Belle fausse chute
On traverse un long boulevard en passant devant le zoo et l'université de la ville, puis commence l'ascension. Le chemin est semblable à celui en lacet de Bokor au Cambodge mais c'est beaucoup plus haut et plus nous approchons les sommets, plus les courbes sont serrées et la pente, abrupte. Petit arrêt pipi en montagne, pas fâché de ne pas avoir peur de sauter sur une mine ou une bombe n'ayant pas explosé, les thaïs sont-ils conscients de leur situation privilégiée? On ne s'arrête pas pour voir le palais royal ou la pagode où des dizaines de voitures sont stationnées... on continue pour redescendre la montagne et se rendre au village entre les montagnes de Ban Doi Pui, de la minorité ethnique H'mong.

Petite dégustation de thé
Par chez nous, ça représenterait aujourd'hui un espèce d'immense marché aux puces à ciel ouvert... Disons que les touristes sont attendus. Mais les habitants en habits traditionnels et la chaleur de l'accueil de certains nous font oublier ces défauts. Un petit parc au bout du village, rempli de fleurs (sensé inclure un exemplaire d'opium que nous n'avons jamais trouvé) et une chute artificielle (on voyait les tuyaux au sommet, bucolique, haha!) complète le tableau (détrompez-vous, c'était joli!). Les guerriers dans l'âme peuvent même pratiquer leur dextérité à l'arbalète fait maison et se défouler sur des pauvres fruits locaux... et innocents. Avant de récupérer nos motos, on s'arrête pour un petit pad thaï dans le seul resto du coin, très bon.

Au moins ce n'est pas importé de
Chine!
 Retour à fond de train pour la descente, on dépasse les thaïs en voiture, en camion, en moto! On se faufile sur les boulevards, dans les petites rues, des vrais locaux! Pause puis on ressort en soirée pour aller souper sur la rue, dans la version locale d'un conglomérat. Le grand-père qui opère le magasin de souliers de jour et qui ferme et aide la génération suivante en soirée. Ils ont un stand de sautés et un de crêpes, pour un repas complet! On se régale, pour environ 1$ chacun, vraiment pas la peine de chercher des restos en Thaïlande, c'est moins bon et c'est beaucoup plus cher. Raymonde rentre ensuite, Joey et Louis partent à la recherche d'un nouveau logis, la nuit dans la rue, Raymonde sur la barre jaune et les gars sur les blanches, a été plutôt pénible pour tous. On ne trouve rien de parfait mais on se dit que si la nuit n'est pas meilleure, on décampe de toute façon!

les 3 motocyclistes du jeudi

2 commentaires:

  1. Jcomprends pas...sur les barres jaunes et blanches? Zavez dormi sur l'asphalte? binbinbin!

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  2. On avait l'impression d'être en plein milieu de la rue oui!! :)

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