Notre itinéraire

jeudi 26 janvier 2012

Embilipitiqui ? Embilipitiquoi ? Embilipitiya! - 17 janvier

Photo coutumière avec notre hôtesse
On déjeune encore ce matin sur la terrasse, heureusement que notre hôtesse est alerte, on avait complètement oublié de lui en parler. On ramasse rapidement nos affaires et notre tuk-tuk est déjà sur place, un jeune homme ayant perdu son père dans le tsunami du 26 décembre 2004, une information pertinente selon l'hôtelière, qu'on vous transmet. Donc, le sympathique orphelin nous transporte jusqu'à Matara, à une dizaine de kilomètres, question d'éviter le pied de grue sur le bord de la route à attendre un autobus qui n'est pas plein. Aussitôt arrivés, comme d'habitude, le départ est imminent, nous sommes en mouvement un quinzaine de minutes plus tard. Un peu moins mortel que la veille, le chauffeur, comme tous ses compères, est un adepte de la noix qui donne le cancer de la bouche, pas très ragoûtant. Très bienveillant par contre, ainsi que son agent collecteur qui nous fait payer seulement deux billets, très probablement en raison de la sympathie qu'inspire notre maman-voyageuse. On quitte la côte, la mer s'éloigne de nous et on s'élève un peu de son niveau. Moins de vent, beaucoup de chaleur encore.

Nous arrivons en milieu d'après-midi, la ville en est une de service pour les régions rurales autour, avec peu de touristes et donc d'infrastructure pour ceux-ci. On tente de trouver les guesthouses suggérées par Lonely mais on tombe plutôt sur une ''family resort'', c'est-à-dire une maison qui loue deux de ses chambres, bien différent... Notre hôte est TRÈS accueillant (et il nous adopte rapidement, manifestant son affection à l'asiatique, c'est-à-dire en touchant... Louis, sans arrêt), sa femme gentille et nous croisons un de leurs fils ainsi que le petit-fils, qui nous inspecte, curieux. On dépose nos affaires et on sort, affamés. Sur suggestion, on se dirige dans un buffet, où heureusement un gentil employé nous explique comment ça fonctionne, parce que c'est hautement suggestif en ce qui concerne les prix. Rassasiés, on se dirige ensuite à l'épicerie, eau et trucs pour déjeuner demain puisqu'on se réveillera très tôt pour notre safari dans le parc Uda Walawe, raison de notre venue en ce lieu. On se met ensuite à la recherche d'un point d'accès wi-fi, on fait pratiquement le tour de la ville, tous les endroits nous envoient au suivant, pour une raison ou une autre. Raymonde rentre au quartier général, les gars finissent par trouver, ils y restent quelque temps, pour le blogue entre autre. Joey va chercher Raymonde pour qu'elle se connecte elle aussi.

Rasage de barbe, 0,5$
Hoppers
Retour à la chambre, on sort un peu plus tard en soirée pour le souper, dans un ''hotel'' comme une certaine variété de restaurant est appelée ici. On est définitivement les bienvenus mais disons qu'on est de la visite rare. Tout le monde s'active, la vaisselle est relavée, les ustensiles sont sortis de la poussière aussi, le patron se fend en quatre pour que tout soit à notre goût et le ''riz et curry'' (ce qu'on mange pratiquement tous les jours ici, constitué de plusieurs plats, des légumineuses aux viandes en passant par les légumes) est délicieux! En sortant, on observe un cuistot qui prépare une crêpe mystérieuse pour nous, on apprend que ce sont des hoppers, souvent mangés pour déjeuner ou comme dessert. Constitué de lait de coco et de farine, ils sont cuits dans des bols arrondis dont la crêpe résultant retient la forme et le trop de pâte forment un amas plus moelleux au fond, le tout pouvant être garnit de n'importe quoi. C'est très bon, même nature comme on y goûte. On rentre se coucher après avoir confirmé les détails avec notre hôte, réveil à 4h30 et départ une heure plus tard demain matin!

1 commentaire: