Notre itinéraire

dimanche 1 janvier 2012

Bangkok: 0 Nous: 1 - 27 décembre

On se lève pas trop tôt, pas trop tard. On ne mange que quelques fruits pour déjeuner, ayant repérer sur la route du skytrain un resto où nous voulons arrêter, particulièrement Raymonde. On sort de la rue à la recherche d'un centre pour imprimer et photocopier les documents nécessaires à nos demandes de visas. Et on tombe pile dessus au bout de notre petite rue. On imprime et photocopie tout en double et en triple, pas question qu'il nous manque un document. On signe, on tri, on emballe et on décrisse.

Skytrain, on débarque en plein coeur du centre-ville de Bangkok, les vertigineuses tours et les centres d'achats gigantesques nous encerclent. On se rend à GlasHaus, où est logé le service de visa indien, au 15e étage. On s'attend à une foule et une attente monstre, les commentaires colligés ici et là recommandent de s'armer de patience. À l'entrée, une gentille préposée classe nos papiers, en élimine les deux tiers et nous donne un numéro...A34. On traverse la porte sécurisée qui mène à la salle d'attente, le numéro A34 est déjà sur le tableau indicateur, poste 4. En arrivant, un écriteau nous indique que malgré la période achalandée qui sévit, tous les préposés font de leur mieux pour bien nous servir et nous demande d'être patient... On leur pardonne assez facilement en fin de compte. Le gai préposé prend nos papiers, nous fait nous asseoir 5 minutes et nous remet un reçu en nous disant de venir récupérer nos visas à partir du 3 janvier. Exaspérés par le 10 minutes qu'on vient de perdre, on ressort de l'édifice tout sourire! Enfin! Depuis le temps qu'on se casse la tête à savoir où et quand on finira par demander ce fichu visa indien, c'est fait.

Remerciement à la thaï
Vestige des inondations
Direction gare Siam du skytrain, où Joey a repéré la veille, un A&W. Disons que nous étions fous de joie, Raymonde rêvant depuis Taïwan à remanger son fastfood. On se dirige ensuite vers la gare centrale de train de Bangkok, Hua Lamphong, pour acheter nos billets vers Chiang Mai pour le lendemain. Au comptoir, avec l'aide d'une préposée d'allégeance inconnue, on apprend que tous les trains sont pleins vers Chiang Mai, ce soir, demain, le surlendemain, alouette! Et ce à cause des fêtes de fin d'année (éh oui! dans leur grande spécificité, les thaïs fêtent le nouvel an en même temps que nous). Rejointe par une autre préposée, les filles nous proposent de payer 300 bahts (10$) de plus chacun pour nous rendre, grâce à une agence qui aurait des billets. On refuse, c'est déjà assez cher comme ça. Louis se place dans une autre file, flairant à demi l'arnaque et voulant tenter sa chance par lui-même. Des places sont disponibles, ensemble, le soir-même seulement, tout est plein pour les jours suivants jusqu'au 2 janvier. On a déjà payé notre chambre pour cette nuit à Bangkok, mais on est pas certain de vouloir y rester 5 autres jours... On achète les billets pour la journée même au risque de payer la chambre inutilement et on rentre à celle-ci ramasser nos sacs car le départ est dans quelques heures seulement et nous devons nous taper l'aller-retour, métro-skytrain-skytrain(différente ligne)-skytrain-skytrain-métro!

Avec notre sapin
Transformation réussie
 En arrivant à l'hôtel, Louis fait son smart et demande au préposé la pénalité pour ceux qui quittent après le check-out; ''Avant 18h, moitié du tarif''. On ne perdra donc qu'une partie de notre nuit et on peut rester tranquille dans notre chambre le temps qu'il nous reste. Départ ensuite vers la gare, on soupe sur place avant d'embarquer... pads thaïs pour tous parce que personne n'avait plus rien à offrir, à 17h40, étrange. Embarquement, on part avec une grosse demi-heure de retard, on monte notre sapin de Noël et on a déjà hâte de voir la transformation pour la nuit, où les lits inférieurs surgissent des banquettes et les supérieurs descendent du plafond. Le résultat donnant la singulière impression d'être dans une chambre d'hibernation à bord d'un vol interstellaire dans un film de science-fiction. Après celle-ci, vers 21h, on se glisse dans nos ''cocons'' et on tente de dormir... pour les douze heures suivantes.

les 3-pu-de-passeports-en-attente-d'un-visa








1 commentaire:

  1. ce «fichu»visa indien! Zêtes rendus polis:P

    Ça fait penser à la fusée de Tintin ce train! hihi

    C'est toujours un peu stressant de laisser aller son passeport, surtout en pays étranger. Tant qu'il revient..!

    RépondreSupprimer