Notre itinéraire

samedi 28 janvier 2012

Chop-chop, tchou tchou!! - Ella à Ohiya - 20 janvier


La nuit a été bonne pour tous et chacun, moins de démangeaisons, Raymonde est douchée lorsque les gars émergent. Enthousiastes nous sommes en nous préparant pour le cour de cuisine prévu à dix heures, tellement que nous avons le temps de bloguer un peu avant de nous rendre chez Eillen à l'autre bout du village. On porte nos sacs à dos puisque la gare de train est un peu plus en aval encore. La dame nous accueillent avec le sourire et on passe immédiatement à la cuisine à peine plus grande que celle des gars à Montréal. Les taches sont prédéterminées; Louis et Joey respectivement aux chaudrons et Raymonde note les recettes : fèves vertes, dhaal, sambol à la noix de coco, patates, salade, poisson au curry.

 Les 25 années d'expérience d'Eillen se font bien sentir et elle dirige les opérations d'une main de maître. On à intérêt à suivre le pas. Avoir accès aux coulisses du restaurant nous en fait voir de toutes les couleurs. Joey sourcille en voyant notre professeure prendre la planche à découper en bois à même le sol, découper de gros morceaux de poisson semblant avoir été dégelé et regelé a maintes reprises,en jugeant par l'odeur qui émanait de la bête, à l'aide de sa machette puis ensuite passer un filet d'eau sur les outils et les remettre bien en place par terre. Des infractions qui auraient déclenché une crise cardiaque au MAPAQ mais qui rend la chose cocasse pour nous. On a toujours supposé que les cuisines de restaurants n'étaient pas nécessairement propres mais de se le faire confirmer, ça déconcerte. Deux heures plus tard, on déguste le tout. C'est délicieux comme la veille à part le poisson qui à un goût douteux. Joey tente d'en donner au chien de la proprio, ce dernier se contente de le machouiller et le recracher, sûrement habitué à ne manger que du riz comme tous ses compagnons canins asiatiques. On ne réussit pas à tout manger, loin s'en faut, il y en avait suffisamment pour 5 personnes!

Sur le chemin de la gare, un vieux monsieur présente son bébé à Raymonde qui lui demande de le tenir, il y a si longtemps... elle est tellement mignonne et sourit en touchant son visage. On continue parce que se pointe un groupe de touristes et comme on souhaite avoir un siège, peut-être en le devançant aurons-nous plus de chances! Comme habituellement, le train est hyper lent et finit par être bondé mais... nous avons une place assisse. Le paysage est maaaaaagnifique avec les montagnes, les nuages et les plantations en terrasses. Assis cote à cote en face d'un couple accro au bettle nut qui ''chique'' tout le long. 


Sommes fatigués et ce n'est pas la chambre proposée qui va nous reposer. C'est tout simplement affreux et l'UNIQUE endroit pour dormir à Ohiya, à peine un village près du parc où nous voulons nous rendre demain matin. On sort afin de retarder le plus possible le moment d'aller au lit. Joey blogue, Louis déprime et Raymonde est stoïque. Le petit village d'une trentaine de familles s'établit dans une pente assez abrupte rappelant à Raymonde son village natal. Les gens saluent et sourient, on est les bienvenus partout. La foret est majestueuse et les arbres matures sont impressionnants en taille. De retour à notre taudis, l'heure du souper approche et on ne sait trop ce qui nous attend (le souper et le déjeuner étant compris dans le prix). On s'attable avec un australien, apprendra-t-on, venu ici pour voir la fameuse faille nommée World's End... Loquace personnage qui a beaucoup voyagé, sur tous les continents et a commencé sa carrière dans le grand nord canadien. La bouffe est bonne, très bonne même et la discussion bat son plein. Des pages de papier journal servent de nappe mais les assiettes sont vraies. Le proprio semble étrangement fier de sa business et ses chaises défoncées, de la suie qui recouvrent à peu près tout... On règle les derniers détails pour l'expédition aux aurores. On rentre à contre cœur se mettre au lit ou plutôt s'étendre habillé sur notre seule couverture.

Les trois qui s'ennuient de leurs lits.

2 commentaires:

  1. Bah, faut pas trop s'ennuyer du lit à Joey, il n'a plus son allure d'antan... :P

    XXX coucou les cocos!

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  2. On sait pas trop de quel lit tu parles... celui que tu utilises(a Louis) ou celui dans notre chambre(effectivement a Joey)? Parce qu'a part les crateres, il est toujours tres confortable ! haha

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