Notre itinéraire

jeudi 29 septembre 2011

Xi'an - 26 septembre

Xi'an nous accueille à 6h du matin! On saute dans un taxi, qui semble encore ne pas savoir où se trouve notre hostel. Ça semble un patern... Arrivés, on s'installe dans la salle commune en attendant notre chambre. On fait très durs. Un peu de sommeil nous sera nécessaire pour passer à travers la journée. C'est la première que nous ne lavons pas notre linge nous-même depuis notre départ, 4,5 kg pour cette fois. Notre chambre est prête à 9h, tout le monde au dodo. À notre réveil à 12h30, plus de Ying. Raymonde nous informe qu'il est parti avec son appareil-photo. Nous pensions aller visiter les soldats de terre cuite... On l'attend près de 3h, tout en planifiant la suite de notre voyage. On doit prévoir un peu puisque la première semaine d'octobre est fêtée ici et les transports et l'hébergement sont pleins à craquer. Ying quittera demain pour Zhangzhou, trouver sa copine et ensuite retourner à Nanjing pour s'occuper du mariage de son cousin. De notre côté, nous avons décidé de continuer vers l'ouest et le sud, pour s'approcher de notre prochain pays, visa oblige. On sort finalement pour aller faire quelques courses dont nous avions bien besoin depuis Beijing. On mange ensuite et se promène un peu autour de l'auberge, Tour de la Cloche, Tour des Tambours, quartier musulman. On rentre voir si Ying est de retour, on s'était à peine manqués, il était revenu vers 3h30. Il a toutes les informations pour nos prochaines activités. Il nous propose d'aller visiter le mont Huashan le lendemain, sans lui puisqu'il n'est pas sûr d'avoir le temps avant son train, pendant qu'il visiterait les soldats. Finalement, la montagne est à 2h30 de route, nous avons à peine 3h pour la visiter et ça coûte 30$ canadiens pour entrer. On se dit qu'on verra d'autres montagnes et nous décidons plutôt de profiter de notre dernière journée avec notre ami. On sort en soirée entre gars pour le marché de nuit dans le quartier musulman, ''baozis'' (se prononce bawdzeuh) au bœuf comme en-cas. 

Pingyao - 25 septembre

Raymonde se lève tôt et va voguer sur la toile pendant que Ying va croquer la ville avec son super Nikon. Joey et Louis font la grasse matinée jusqu'à 9h30. Surprise! Pas d'électricité ce matin. On avertit donc notre hôtesse, elle appelle quelqu'un qui s'en chargera. On pense beaucoup au Québec en ce début de journée car c'est la fête aujourd'hui de plusieurs personnes qu'on aime. Le père de Raymonde et les amies Marie-Michèle et Geneviève. On va plutôt déjeuner sans Ying qui n'est pas revenu. On retourne au Petit Resto car nous avons lu que les déjeuners y sont très bons. Crêpes aux chocolat, aux bananes et omelette. Les crêpes sont tellement délicieuses, elle font concurrences à celles de Jeannine!!! Ying nous rejoint au resto et nous retournons nous assurer que nous aurons des places dans le train du soir. On va ensuite se louer des bicyclettes. Raymonde a peu confiance en son équilibre à travers la foule et teste un tandem avec Louis. Ce n'est pas mieux en fait comme nous avons à compenser l'un et l'autre. C'est finalement chacun sur nos vélos que nous explorons la ville fortifiée et nous sortons même à l'extérieur des murs pour trouver un très bon petit resto pour le dîner plusieurs heures plus tard. Un nouveau défi de relever pour Raymonde! Nous apprécions tous la liberté que nous offre ce moyen de transport et le prix est dérisoire (10 yuans, environ 1,75$ pour la journée). On rentre en fin d'après-midi à l'auberge se relaxer et surfer un peu, première partie de Yum depuis notre départ du Québec, on montre à jouer à Ying. À 7h, nous sommes informés que nous prenons le train de 9h30 et que nous quitterons à 8h. Nous nous dépêchons d'aller manger, un fast-food chinois qui sert du poulet frit. C'est très populaire ici, les PFK sont beaucoup plus nombreux que les McDo. C'est pas mauvais. On rentre à l'auberge et 8h arrive, pas de billets et aucune information de notre aubergiste. Comme ça faisait au moins 5 fois dans la journée que nous lui demandions des nouvelles, on attend cette fois qu'elle se manifeste. Quarante minutes plus tard, ils nous disent enfin que les billets sont là. On avait peur de passer une autre nuit dans la ville polluée et la chambre humide. On nous appelle un petit char électrique (seuls taxis autorisés dans la partie fortifiée), direction la station de train. Lors de notre premier voyage en train de nuit, nous étions tous dans en ''soft-sleeper'', ce qui veut dire 4 par chambres, avec une porte. Cette fois, c'est ''hard sleeper'', 6 par ''chambre'', sans porte et les lumières sont éteintes vers 10h. Une musique nous accueille aussi au réveil, supposément pour nous rendre calme et heureux! Disons qu'à 5h50 du matin, c'est pas évident. Notez au passage que nous étions la dernière chambre du bout, ce qui veut dire que nous avons entendu toute la nuit les gens claquer la porte du wagon, des toilettes et il semble que nos compagnons de wagon n'ont jamais entendu parler du chuchotement. À chaque arrêt, lors du redémarrage, si le coup que ça donnait avait été un peu plus fort, nous serions tombé de notre lit chaque fois. Disons que nos heures de sommeil combinées ne doivent pas totalisées 6h...pour un voyage de 9h.

Pingyao - 24 septembre

Départ prévu pour 10h, Ying est déjà parti se promener depuis belle lurette quand Louis ouvre les yeux. Raymonde est aussi sortie assez tôt pour aller prendre des photos avant que les touristes ne sortent de leurs trous. On prend nos douches rapidement pour ne pas être trop en retard. Finalement, la dame de l'auberge nous accueille avec le sourire et nous invite à déjeuner. L'excursion? Pas un mot. On prend donc des toasts avec de la confiture, les déjeuners ''américains'' ne sont pas toujours très bons et qui mange ça tous les matins, de toute façon!? Quand nous avons terminés, elle appelle notre chauffeur. Peut-être par manque de vigilance de notre part, nous n'avons apparemment pas le tour dont tout le monde vante les mérites sur les murs de l'auberge avec guide gentil et intéressant parlant en anglais. Nous avons plutôt un chauffeur qui parle mandarin, pas de guide. Enfin, c'est parti! On se rend d'abord, après environ 1h30 de route à travers la campagne environnante, à la ''maison fortifiée'' de la famille Wang, une famille très riche à une certaine époque et dont le domaine à son apogée hébergeait plus de 5000 personnes. De multiples salons, chambres, petites cours, le tout en deux immenses parties reliées par un pont qui surplombe le reste de la bourgade. Les bas-reliefs y abondent, tous les animaux représentant la chance, la richesse, la longévité, l'opulence de l'époque portée à son paroxysme. Pourtant, leur grandeur s'est tarie et il n'y a plus personne qui habite la demeure, sauf les guides et les touristes.

Encore un peu de route, cette fois pour se rendre au château de Zhang Bi, une mini-ville fortifiée où habitent encore un millier d'habitants. Ce qui le rend particulier est qu'il assis sur un réseau de plus de 10 km de tunnels, sur 3 niveaux. Tout dans la citadelle est liée aux astres, les portes, sa forme, le nombre de puits, d'accès aux souterrains, c'est très sophistiqué. Près de 1,3 km de ces tunnels ont été excavés et sont accessibles aux curieux. Ils étaient utilisés à l'époque en cas d'attaque. Les maisons du village y sont reliés, ainsi que les garnisons. Tout a été prévu, même des voies d'évacuation de l'eau en cas de tentative d'inondation des tunnels. Évidemment, Raymonde n'aurait jamais accepté d'y entrer, nous avons donc omis de lui mentionner que nous y pénétrerions (claustrophobie quand tu nous tiens!). On visite d'abord les temples de la surface, les fortifications puis on se rend à l'entrée des tunnels. Raymonde comprend finalement qu'il y a un chemin plus long et plus court. On insiste donc en lui disant qu'il n'y aurait personne devant, personne derrière et qu'on pourrait sortir en cas de panique. Elle prend son courage à deux mains et entre! On suit la guide (fournit pour ce site). Le premier niveau est à 3m de profond. On descend ensuite vers le niveau du centre, à environ 10m sous la surface. Ici se trouve l'embranchement pour le chemin rapide et les niveaux plus profonds. Évidemment, la visite nous amène dans ceux-ci. Raymonde veut prendre le chemin le plus court, disons que nous avons fait comme si c'était le cas. On se rend au point le plus profond, à environ 28m sous terre. Raymonde fait son possible pour ne pas passer par-dessus la guide pour accélérer la visite. Ça se complique un peu quand un autre groupe nous rattrape, Raymonde nous crie de la rejoindre, elle ne veut pas qu'ils se trouvent entre elle et la sortie! On continue assez rapidement et on sort de sous terre, environ 20 minutes plus tard. Raymonde affirme avoir vieillit d'un an. On est fier d'elle! On finit la visite et on rentre à Pingyao, c'est déjà le début de la soirée.

On relaxe un peu et on sort souper. On tente de faire local, Ying essayant toujours de trouver la bouffe la plus authentique. On se ramasse dans le plus petit resto sans menu en anglais, normalement un bon départ. Pas cette fois! On mange les pâtes vapeurs locales (traduction littérale : grand-maman cuite) avec une sauce froide. C'est fade. Avec des dumplings supposément frits mais plutôt réchauffés au micro-ondes, du bœuf et des patates et du riz. Notre pire repas jusqu'à maintenant. On essaie de se perdre dans les petites rues en soirée, quartier plus résidentiel, moins de flafla touristique. C'est beau et ça semble très pauvre à la fois. Comme notre chambre ne nous plaisait pas tellement, nous avions demandé à notre hôtesse de voir s'il était possible de quitter ce jour pour notre prochaine destination. Les trains sont pleins, elle nous offre finalement en fin de soirée de quitter en ''couch-bus'', un autobus avec des lits. C'est un peu plus cher que le train et elle nous charge en plus la moitié du tarif pour la chambre... On hésite, mais finalement c'est trop de frais inutiles, on couchera une nuit de plus puisqu'elle nous garantit qu'il n'y aurait pas de problèmes pour le train du lendemain.

mardi 27 septembre 2011

Photos - Beijing

Nos photos de la capitale chinoise et de de la Grande Muraille.

Après la tragédie...

Donc, après nous être remis un peu de nos émotions suivant la tragédie, on se dirige vers la descente de la Grande Muraille. Et nous ne descendons pas à pieds, mais bien en toboggan! Construit en 1987 par des néerlandais, il s'agit simplement d'une piste métallique qui descend sur 1500 mètres. Assis sur une petite luge, on zigzague jusqu'en bas, en accélérant et freinant à l'aide d'un petit bras. Louis s'élance le premier et tente de faire de la vitesse tout en respectant les avertissements des monsieurs et des affiches tout le long du parcours. Raymonde fait encore la touriste insouciante et arrive en bas en passant presque par-dessus Louis. Elle s'est fait crié après par tous mais n'en a pas tenu compte. Tout deux sont grisés par cette descente. Joey est moins impressionné puisqu'il avait déjà testé celui de Bromont et il filmait tout le long en descendant. Ying lui, a fait la descente à la chinoise, pas trop vite! Raymonde et Louis en veulent plus et ils se paient un aller-retour en haut pour redescendre. Joey ne nous trouve pas raisonnable et Raymonde l'assomme de son argument: ''J'ai été raisonnable toute ma vie''. PAF! Que voulez vous répondre à cela... Louis profite de l'immunité maternelle. Cette fois, au diable les avertissements, on descend ! Les surveillants nous crient après, se mettent pratiquement dans notre route pour qu'on ralentisse, rien n'y fait! Ce n'était plus notre tour d'essai, on a mis toute la gomme. On en a eu pour notre argent!! On quitte ensuite avec notre mini-bus (deux bancs sur des supports de bois derrière une mini-van) et ensuite l'autobus de ville. Arrivés au terminal d'autobus, le McDo est repéré, pas de chinois pour ce soir. Juste avant, nous allons tous nous soulagés sauf Ying. Nous croyions que les toilettes rencontrées avant étaient dégueulasses, nous avions torts. Nous vous éviterons la description parce que vraiment c'est indécent... mais ce fut une expérience qui a stimulé tous nos sens et qui nous marque encore à ce jour. Raymonde est crevée, on l'accompagne à l'hôtel et nous allons ensuite voir de plus près le quartier Houhai, une série de 3 lacs entourés de bars et restaurants, dans un style occidental. Ça donne un drôle de mélange avec les chanteurs et groupes chinois... On se fait offrir des ''lady bar'' sans arrêt, Louis fait même éclater de rire un de ces promoteurs en faisant un méchant saut parce qu'il ne l'avait pas vu venir. On rentre dans un bar, appâtés par un ''Billie Jean" très bien interprété pour un band live. Nous avons ensuite eu droit à une série de chansons populaires (et quétaines) chinoises...toutes en mandarin. On finit notre tour du lac et on rentre, Louis heureux d'avoir enfin pu déguster un bon gin tonic. Raymonde jase avec famille et amies, elle surfe sur internet pendant ce temps.

On quitte l'hôtel à 10h40 en ce vendredi matin pour prendre un train rapide vers Taiyuan, à midi. La chauffeuse de taxi qui nous apporte à la gare doit faire un arrêt pour rajouter de l'eau dans son moteur, ça nous rappelle des souvenirs pas si lointains!! Dans le train, nous avons de super places en avant du wagon avec plein d'espace pour les jambes ! Joie. Par contre, Raymonde et Joey doivent se taper 4 bruyants joueurs de cartes, autour d'une table de fortune faite de journaux et assis sur de petits bancs pliables pour enfants, dans l'espace devant eux pendant une bonne partie du trajet, l'overbooking ça fonctionne aussi avec les trains! Nous arrivons 4h plus tard. Le train pour Pingyao ne quitte que dans 2 heures, on se rend donc (non sans se faire agresser par des taxis non-officiels) à la station d'autobus. On arrive 10 minutes avant le départ et nous sommes les premiers arrivés dans l'autobus, nous avons le choix des places, on s'assoit tous ensemble en arrière. Première expérience d'autoroute chinoise. Nous avions un peu oublié comment ça se passait au Pérou, ça nous est subitement revenu en tête. Les indications sur la route sont vraiment des suggestions. Tout le monde dépasse n'importe où et n'importe comment. C'est un gentil chaos et il ne faut pas trop avoir peur pour continuer de regarder devant. C'est plus relaxant d'admirer le paysage sur les côtés. Déjà dans le train nous trouvions que le paysage de la campagne nous rappelait le Pérou, la version sur autoroute est encore plus frappante. La pollution en plus! Un halo gris couvre la région. Tout est alimenté au charbon et l'air en est chargé, même l'odeur est perceptible. Raymonde teste sa pompe pour se libérer un peu les bronches. Nous arrivons à Pingyao en nous faisant encore descendre sur le bord de l'autoroute, nous avons une impression de déjà vu. L'homme nous raconte toutes sortes d'histoires avant de finalement nous amenés à notre auberge pour le prix auquel nous nous attendions. L'accueil de l'aubergiste est chaleureux, notre chambre l'est un peu moins. C'est un dortoir dans le fond d'une cour, humide au possible. Nous allumons le climatiseur cette fois le chauffage au maximum pour tenter de chasser l'odeur. On sort pour souper dans un excellent petite resto, recommandé tant par Lonely Planet que Routard (même des menus en français, c'est pour vous dire), on marche dans la ville, visite organisée pour le lendemain. La partie fortifiée de la ville dans laquelle nous nous trouvons est très touristique mais aussi très charmante, ça sent la Chine sur mesure pour les touristes !
À suivre...


lundi 26 septembre 2011

Nostalgie (mise à jour)

On a réussi à mettre le vidéo Nostalgie sur un autre site, mais on ne sait pas pour combien de temps il pourra être vu avec le son. Pour ceux qui ne l'auraient pas vu, garochez-vous !! (il faut aller sur l'ancien message Nostalgie...on a remplacé le vidéo seulement, pas remis à nouveau !

Tripàtrois.prod - Hong Kong

Avec un peu de retard, on a enfin réussi !
Nous croyons que ça valait l'attente !

Quiz tragédie !

Voilà !
Notre nouveau quiz, toujours avec notre fulgurante intro !
Les choix de réponses sont toujours sous la vidéo.



Les choix de réponses sont:

1 - Michel est tombé dans une bécosse, rendant sa récupération impossible !
2 - Un petit est tombé amoureux de Michel, nous n'avons pas eu le coeur de lui enlever et il a maintenant une vie meilleure.
3 - Michel est tombé en bas de la Grande Muraille.
4 - Michel s'est fracassé sur la Grande Muraille.
5 - Après une séance photos, nous avons oublié Michel...
6 - Rien n'est arrivé et tout le monde est heureux !

Aucun autre choix de réponse possible !
Faites vos choix !


Photos de Nanjing!

Voilà ! Il semble que quand nous déménageons il est possible de contourner les règles plus facilement !!
Voici les photos de Nanjing quand nous avons rencontré notre ami Ying. Pour ceux qui se demandent comment nous l'avons rencontré, il a étudié la pâtisserie un peu avant Joey et sortait avec une fille de son groupe. Il a dû revenir en Chine parce ses papiers n'ont pas avancés assez vite. On devrait le revoir au Québec à notre retour.

samedi 24 septembre 2011

Nouvelles !

Bonjour Bonjour !
Silence radio depuis près d'une semaine ! On est bien occupés...

Samedi dernier, on change de chambre pour se rapprocher de la maison de Ying (2 fois moins cher!). On le rejoint avant à une méga-exposition de produits taïwanais où il promeut le thé fait par sa mère. On s'installe pendant l'après-midi et on rejoint Ying pour le souper. LE souper ! On a mangé comme des rois, pour un peu plus de 10$, pour nous 4! Bière incluse. Nous sommes ensuite allé voir les lumières en ville sur l'eau et autour du Temple de Confucius. Semblerait que c'est Confucius lui-même qui aurait prédit l'éclairage...mais c'est juste une rumeur! On est content d'être accompagné d'un ami, qui connaît la langue de plus !! Louis trouve très difficile de ne rien comprendre autant oralement qu'à l'écrit...

Dimanche, on se lève tôt et on est partis pour la journée. Mais avant ! Comme nous n'avions pas eu le temps de déjeuner avant notre rencontre avec Ying, il nous amène dans un resto tout près. De bons ''boazis'', genre de petites enveloppes de pâtes remplies de viande et de jus (déliceux). Le seul problème, on a un peu de difficultés avec les baguettes et les baozis chauds et trempés dans le vinaigre. Raymonde s'est salit un peu à sa première bouchée, un peu plus à sa deuxième et des pieds à la tête à son troisième et dernier! Presque sans exagérer. Les photos en témoignent. Louis et Joey font à peine mieux... On retourne à la chambre tenter de limiter les dégâts avant le départ pour la suite. On visite d'abord le mausolée du Dr. Sun Yat-Sen, premier président de la République de Chine en 1912(à ne pas confondre avec la République populaire de Chine, instaurée depuis la révolution de 1949) et ensuite membres de plusieurs gouvernements dans le sud de la Chine pour tenter de réunifier le pays à l'époque en proie aux seigneurs de guerre. Le mausolée est situé dans un immense parc sur la montagne et comporte plusieurs monuments (surtout des portes majestueuses) qui se trouvent un peu plus haute que la précédente sur la montagne. Raymonde profite de son innocence de touriste qui ne lit pas le mandarin pour prendre des photos illégales :) Il faut bien trouver des avantages ! Ensuite, Ying retourne au travail après le dîner (première fondue chinoise dans le sous-sol d'une grande surface, trop de bouffe mais très bon encore une fois) et nous allons visiter le lac Mochou. Louis a sa première expérience de défécation dans un genre de dallot...il trouve la chose humiliante et traumatisante. Il faut savoir qu'ici l'état des toilettes publiques est... indescriptible. Quand ce n'est pas l'odeur, c'est la salubrité, sinon les deux... Jamais de papier, parfois pas de portes ou tellement sales qu'on les laisse ouvertes... Disons qu'on essaie de ne toucher à rien et de respirer le moins possible. Nous allons ensuite faire un petit tour de bateau électrique sur le lac, le monsieur nous avait gentiment fournit la plus lente de ses embarcations... Disons que le vent dans le toupette ne venait pas du nombre de noeuds auxquels nous voguions.... On fait par la suite une bonne marche autour du lac, très beaux jardins. Retour à l'hôtel, souper au bouillon de canards (pas la viande...plutôt les tripes, du boudin et le foie, un moins grand succès que les repas précédents, on commence aussi à être tannés du bouillon). Ying nous invite ensuite chez sa tante pour rencontrer sa famille. On rencontre son cousin, sa future femme, les parents de celle-ci en visite, la grand-maman et finalement son oncle et sa tante qui sont arrivés plus tard. Ils ont même fait un essayage pour nous des habits qu'ils porteront au mariage. La grand-maman Sun est très curieuse et nous passons une bonne partie de la soirée à déguster du thé en répondant à ses questions. Elle croyait entre autre que les étrangers ne mangeaient que du pain et du lait. Elle était très intéressée par Raymonde et son histoire présente et future. Une très belle soirée, qui se termine par un bon massage de pieds pour Raymonde et Louis...le bonheur !! Ying nous fait un peu la traduction et les masseuses trouvent que Louis est beau, mais qu'il a un gros nez ! Joey est trop chatouilleux et risquerait de blesser la masseuse d'un coup de pied dans l'nez!

Lundi, en avant-midi on fait quelques courses, entre autre développer des photos prises la veille pour la famille de Ying et nos billets de train pour Beijing le lendemain. On visite en après-midi un vieux jardin datant d'environ 600 ans. Beaucoup de monde par contre, difficile d'être tranquille quand on visite la Chine. On soupe dans une restaurant musulman, leur bouillon est assez fascinant et a un peu des arômes de la maison.

Mardi, on quitte pour Beijing à midi, on fait plutôt la grasse matinée et on se dirige vers la gare. Nous arrivons à Beijing vers 5h, le temps de se rendre à la place Tiananmen, près de notre hôtel, nous arrivons en plein pliage quotidien du drapeau. Une foule monstre en plein sur notre chemin, impossible de passer. On patiente un peu en constatant l'immensité et la paradoxale sensation d'écrasement du lieu. On continue notre chemin en cherchant l'hôtel, tout le monde nous pointe la direction mais on ne sait pas à quelle distance elle se trouve. Impossible non plus de héler un taxi dans ce coin, ils ne peuvent arrêter sur la rue bordant la place Tiananmen et ne veulent nous prendre sur les rues adjacentes puisque nous n'allons pas assez loin! Courte sortie en soirée pour souper et visite de nuit de la place et les bâtiments environnants.

On devait quitter tôt pour la Cité interdite mercredi matin, finalement on est plutôt lent et nous arrivons sur place vers les 11h. La place est bondée, la première partie ressemble à un centre d'achats de cochonneries, c'est un peu décontenançant. Nous entrons ensuite dans la partie payante, encore beaucoup de monde mais moins de vendeurs. La Cité interdite est immense (on a même pas tout visiter) et assez belle. Par contre, la multitude de petits palais se ressemblent un peu et nous abrégeons la visite. Nous avons rencontré 4 québécois qui faisaient partie d'un groupe qui visitait la ville et s'en allait ensuite 7 jours faire du camping sur la Grande Muraille. Probablement l'équivalent chinois de l'Inka Trail péruvien! On cherche ensuite un resto où dîner, pas toujours évident au milieu de l'après-midi et nous sommes un peu plus difficile après plusieurs jours de régime uniquement chinois. Le poulet Kung Pao dans ces occasions est toujours un bon choix, un plat assez épicé avec des arachides et des légumes. On rentre se reposer un peu puis c'est le parc olympique en soirée. Impressionnant. Disons que si on ne tient pas compte du temps entre les deux c'est Beijing 1, Montréal 0. Joey est un peu triste de ne pas avoir pu visiter le Cube d'eau.

Jeudi matin, réveil pas trop tard. On cherche et on attend beaucoup pour prendre nos billets de train pour Pingyao (en passant par Taiyuan) le lendemain. On se rend ensuite à la station de bus pour se rendre à Mutianyu, un coin un peu plus éloigné et moins touristique de la Grande Muraille. Les transports locaux sont beaucoup moins dispendieux et convenables. On se fait débarquer sur le bord de l'autoroute (on ne saura jamais si nous nous sommes encore fait avoir) pour prendre un mini-bus, seul moyen de se rendre. Rendus sur place, on dîne et on achète nos billets pour le site. Nous monterons sur le mur en téléphérique. La Muraille est grandiose, mais nous avons été plus impressionnés par notre 1ère Merveille du monde, le Macchu Picchu (peut-être devenons-nous blasés!!). Sur la Muraille, une tragédie s'est produite; nous vous laissons là-dessus, un quiz sur le sujet et la suite suivront bientôt !

Nous quittons Pingyao demain pour Xi'an et son armée de soldats de terre cuite.
les 3 petits bouddhas!

lundi 19 septembre 2011

Vendredi le 16

Notre dernière journée à Shanghaï, enfin! Louis se lève encore poqué. Toujours mal à la gorge et sécrétions... On déjeune encore aux fruits, mais cette fois on se paye des bonnes toasts au café de l'auberge. Nous arrivons à la billetterie avec notre petit papier écrit en mandarin pour nous par les filles de l'auberge pour acheter nos billets de train. On se fait poser des questions et on répond toujours la même chose; on lève les épaules et on sourit. Finalement, départ à 13h15 par train rapide vers Nanjing, où nous espérons rencontrer notre ami Ying. On prend ça cool à l'auberge pour le reste de l'avant-midi et nous quittons à midi, avec les instructions pour nous rendre à la gare données par nos charmantes hôtes. Nous arrivons à la gare vers 13h, c'est un peu juste. On se dépêche de passer les formalités. Après avoir passé au scanner, on apprend que nous sommes à la mauvaise gare !!! Et notre train qui part dans moins de 10 minutes... Devant nos faces d'enterrement, le gentil agent sort son anglais des grands jours et nous apprend que nous pourrons changer notre départ pour cette-gare là au guichet 89, un peu plus loin. Louis a déjà pas hâte d'essayer d'expliquer ça... Finalement, le guichet 89 est pour les étrangers qui parlent anglais! Ça prend 3 minutes et notre nouveau départ se fera à 13h53 (précis hein!), juste assez de temps pour que l'on mange! On se rabat sur le fast-food pour sauvegarder ce qu'il reste de flore intestinale à Louis. Embarquement sans problème, tout le monde avait son billet. Nous sommes bien assis vers l'avant du train et c'est une première pour Raymonde, 2h de haute vitesse, environ 300 km/h.

Arrivée à Nanjing, on saute dans un taxi. On se rend au centre-ville pour se trouver un logis. L'auberge de jeunesse est pleine, on se trouve finalement une grande chambre pour environ 40$. On rejoint Ying et on lui donne rendez-vous le soir même. Ying a étudié en pâtisserie à la même école que Joey et a dû revenir en Chine avant d'avoir tous les papiers pour son 'immigration. Il nous avait proposé de faire un bout avec lui en Chine. On cherche pour se trouver un resto où souper un peu plus tard. Bon curry (qui goûtait la poutine) et riz frit aux crevettes. On ne trouve pas Ying alors on l'appelle du resto, il se fait donner les instructions pour nous trouver par la caissière. On passe un bon moment avec lui puis on sort pour lui montrer notre hôtel afin qu'il nous rejoigne le lendemain. Le rhume de Louis s'est finalement déclaré, il se drogue aux 4h et n'a pas la force de ressortir. Raymonde reste à la chambre aussi et Joey part faire un peu d'exploration avec Ying, quelques vieilles rues et vieux bâtiments. Nanjing, qui signifie ''Capitale du Sud'', a toujours été une ville importante de Chine et même sa capitale à différentes époques, dont celle de la République juste avant la Guerre civile chinoise de 1949. Elle fut fondée en 495 Av. J.-C.


L'Orient Express --- jeudi

Salut à vous !
Suite à une plainte à notre service de contournement des règles de la Chine, on a un accès total et illimité dorénavant. On vous post des photos à jour et la réponse du quiz à notre goût aujourd'hui.

Un petit oubli dans notre dernière mise à jour...dans le dortoir à 4 avec notre charmant ami allemand. Donc, avant de se coucher, Louis qui dort au-dessus de Raymonde, s'étend sur son lit. Un petit bruit sourd de bois se fait entendre. Dans la série ''Raymonde se mange des trucs par la tête'' cette fois c'était un des supports du lit supérieur qui venait de quitter son nid pour aller s'arrêter doucement sur sa tête. Louis pensait avoir tué sa mère dans les secondes de silence qui suivirent (n'étant pas aidé par la face d'horreur de Joey sur le lit en face...). Finalement, plus de bruit que de mal, le morceau ayant plutôt glissé sur son front. YÉ. Cette pauvre Raymonde n'y comprenait rien, étant à moitié endormie, elle croyait que nous lui avions lancé le 2'' par 4''.

On continue !!
Louis se réveille en sursaut cette nuit-là... une envie pressante. Dans le sens de ''il-ne-se-lève-JAMAIS-la-nuit-pour-une-envie''. Ses intestins viennent d'arriver en Asie, 1 immodium devrait suffire. Au matin, Raymonde se lève tôt et va voguer sur internet comme à l'habitude. Nous avions convenu que nous nous lèverions tôt pour pouvoir faire une activité avant la chaleur écrasante du midi, prendre ça relaxe en après-midi et sortir en soirée. Finalement, Louis dort jusqu'à près de 10h et quand ses compagnons le voit, on décide de prendre une journée de congé. Rien pour nous couper l'appétit, on mange des fruits pour déjeuner. Toujours dans la catégorie ''Raymonde-la-martyr'', après avoir terminé sa pêche, une plaque grosse comme un 25 cents, se met à lui bourgeonner au-dessus du trou de menton. On soupçonne une réaction allergique... Les minutes aidant, ça foncit et ça grandit. Juste avant de le baptiser, on trouve du benadryl liquide pour tenter de lui sauver la face! Malgré l'effet de fraîcheur, c'est peine perdue. La tache nous accompagnera pour les 2 prochains jours... Déjà qu'on se faisait spotter dans les transports publics, il devenait encore plus facile de nous repérer! Raymonde en particulier suscite la curiosité, ou autre chose... La veille une dame à côté de qui elle s'est assise ne voulait pas la toucher du tout et la regardait comme si elle était extraterrestre.

Dans la catégorie ''un malheur n'arrive jamais seul'', Louis a aussi très mal à la gorge et pense souffrir d'une bronchite... On reste donc à l'hôtel, tranquille et à l'ombre pour l'avant-midi. Joey et Raymonde sont déterminés à ne pas rester une autre nuit dans la même chambre que notre désagréable fermeux d'air climatisée. On se loue donc un dortoir à 4 pour nous 3. On ne prend plus de chances. La vue de notre fenêtre sur les fils électriques et les tuyaux d'air climatisée est touchante. On décide de ne pas gaspiller notre journée en allant dans un marché voisin, qui regorge paraît-il d'imitation de grandes marques occidentales et dont la visite est un ''must''. Finalement, on s'est fait suivre par des vendeurs ''taches-de-marde'' pendant 2 heures (à relais), qui voulait nous emmener voir leur camelote. Le linge était horrible, Back-to-the-80's. Le royaume du pyjama rose en polar. Horrible. On revient déçus, même si nous avions l'intention de ne rien acheter.

On sort finalement en soirée pour aller voir la Perle de l'Orient, une grosse tour genre fusée avec des grosses boules plaquées rose. Louis la trouve laide. Mais la vue sur le centre-ville est intéressante et tout est éclairé à l'asiatique. Une foule du crisse est omniprésente. On essaie de trouver du linge plus léger dans le centre d'achats adjacents. C'est plutôt luxueux et nous avons aboutis dans une épicerie comme il n'y en a pas chez nous. Souper au Subway, 2 petits morceaux de boeufs dans nos sandwichs, on est loin des portions américaines (on est pas contre!). Retour à l'hostel et dodo. Louis est toujours en dérangement gastrique, 2 immodiums et 1 advil pour la gorge. Bonne nuit!

dimanche 18 septembre 2011

Nostalgie...

Une autre fabuleuse Tripàtrois.prod...
ah ! nostalgie quand tu nous tiens.
Notez que l'accent mis sur l'émotion durant la production peut avoir ''in tit peu'' augmenté la teneur de notre ennui, veuillez en être averti.
De plus, TIN LA CHINE ! 5 JOURS QUE ÇA NOUS A PRIS POUR PUBLIER UN 2e VIDÉO ! GNAH GNAH GNAH GNAH GNAH !


Nostalgie from Trip à Trois on Vimeo.

samedi 17 septembre 2011

Mercredi 14 septembre - Shanghaï

Réveil dans notre chambre ''deluxe'', au son d'une bande de chinois qui s'engueulent juste à côté de l'hôtel. On ne peut évidemment vous expliquer la raison de leurs cris, mais il semble qu'un monsieur ait été très mécontent par le lieu qu'une petite vendeuse avait choisi. Joey filme discrètement la scène. On se lave et on va déjeuner au resto de l'auberge. Petit déjeuner américain, ça sonne bon. Bacon, oeufs, toasts, patates, fruits, comment se tromper. Avec un bon jus d'orange frais pressé, qui nous coûte autant que le repas ! On se régale, surtout Raymonde qui aime beaucoup les toasts sèches. La confiture de fraises est bienvenue et se prélève directement dans le pot commun. On retourne à l'accueil pour réduire nos frais d'hébergements en changeant pour une chambre moins chère. On opte pour la solution la plus économique, le dortoir, à 4. On est déjà 3, ça ne devrait pas être si pire. Avec un peu de chance, personne n'occupera le 4e lit qu'on se dit. On remonte à la chambre pour la vider et prendre possession de la nouvelle. Surprise, en entrant dans la nouvelle chambre, on réveille le gars qui occupe l'autre lit... Ça commence ordinaire mettons. Il semble s'appeler Arnaud et est définitivement allemand. On laisse nos trucs dans nos casiers et on part à la découverte de Shanghaï, avec l'aide d'une petite application iPod téléchargée qui devait nous faire une programmation selon nos goûts avec les tracés et tout le tralala pour rendre ça simple. On se rend tout d'abord au Bund. On tourne un peu en rond pour y arriver en sortant du métro, les rues n'étant pas toujours bien indiquées ou est-ce l'application qui nous induit en erreur??? Même en arrivant sur place, on tourne en rond plus de 10 minutes parce que nous ne savons pas clairement ce qu'il y a à voir. Ce devait être des bâtiments historiques, on dirait plutôt que nous sommes dans des bâtiments industriels rénovés de façon moderne, allô l'histoire !? On finit par demander notre chemin à un passant qui nous indique la bonne direction. Finalement, le Bund est plutôt un très petit quartier, avec quelques façades anciennes mais ce qu'on y trouve est résolument moderne. Des restos branchés, lounges ou équitables, un bar, des fontaines, rien pour nous dépayser, on se croirait dans n'importe quel square européen. À défaut d'être impressionné, l'application nous suggère un resto indien, on ne sera pas venu pour rien et ça fera du bien de se réfugier à l'air climatisée parce que l'humidité étouffante de Shanghaï combinée avec le soleil sont définitivement insupportables. On ne se commande que deux plats avec des naans et du riz parce que nous savons par expérience que nous roulons systématiquement en-dessous de la table chaque fois que nous mangeons de l'indien. On en aurait mangé le double si nos estomacs nous l'avait permis. La sauce du Tikka Masala était débile, les naans aussi...en plus nous voyions le chef les préparer à travers une vitre et les sortir du tandoor. On ne sait pas si c'est la proximité avec le pays d'origine qui l'explique, mais c'était de loin les meilleurs mets indiens que nous ayons mangés à vie. On suit encore notre petit trajet du jour pour se rendre au temple Longhua. Un grand merci aux concepteurs de l'application de nous faire marcher 2 km le long d'une autoroute en plein soleil à midi pour se rendre à une nouvelle station de métro :) On cuit vapeur dans nos propres vêtements. Heureusement, on doit faire 2 changements de ligne de métro, ce qui devrait nous laisser le temps de sécher un peu. Encore un peu de marche au soleil, on croise nos premières traverses piétonnières circulaires. Lorsque de grands boulevards se croisent et qu'il y a trop de trafic et de piétons, il y a des escaliers à tous les coins de rue pour monter sur la traverse, un immense cercle au-dessus des rues. Nous arrivons au temple, qui a été fermé pendant la Révolution culturelle et dont les statues originales ont tous été détruites. Il a été construit pour la première fois au IIIe siècle et deux autres fois depuis. Une pagode de plus de 40 mètres de haut se tient à l'entrée. Il héberge maintenant 80 moines et contient 5 grands halls destinés à l'adoration des différents buddhas (c'est assez complexe, il y a des formes féminines et masculines, des gardiens de la lois, des rois, etc..). C'est magnifique et nous sommes bouche-bée face à la grandeur des lieux. De nombreux croyants font brûler de l'encens, prient devant les représentations divines et leurs font des donations. On ne sait pas trop si c'est offensant pour eux qu'on prenne des photos mais comme personne ne nous arrête... On se rend ensuite au parc des martyrs de Longhua, en mémoire des 5000 personnes de la classe ouvrière qui ont été exécutées au début du XXe siècle, trahis par les industriels, lors de l'émergence du mouvement communiste en Chine. Nous ne sommes plus capables d'avancer tellement il fait chaud, on s'installe confortablement sur des bancs et on y reste le temps que le soleil perde de sa vigueur. On observe les gens agir; 2 vieux qui pratiquement leur Taï-Chi, un homme qui traverse le parc à reculons, un autre qui dévore Raymonde du regard de son banc de parc. On espère que les chinois ne nous trouvent pas aussi étranges au Québec que nous les trouvons présentement! Après un bon repos, on retourne à l'hôtel. Douche et on retourne souper à notre bon resto de la veille. Cette fois, boeuf aux oignons et riz frit au poulet. C'était encore délicieux. Joey utilise son iPod pour dire à notre hôte que nous aimons beaucoup sa nourriture. Elle nous sourit d'un air gêné et peine à croire que nous lui donnons du pourboire. Ce n'est vraiment pas la coutume à Shanghaï, notre serveuse du matin avait même refusée de le prendre. On s'installe ensuite au bar de l'hostel avec 3 grosses bières pour faire le blogue mais Raymonde tire sa révérence après 1 verre, elle est trop fatiguée. On finit notre bière et on rentre à la chambre. On met l'air climatisée au fond pour survivre. Notre coloc arrive vers minuit, prend sa douche et ferme l'air climatisée juste avant de se coucher. Joey et Louis étouffe peu après au 2e étage des lits superposés, aucune circulation d'air dans la pièce. On attend encore un peu et Joey la repart finalement. Quelques heures ronflantes (de Joey) plus tard, on se réveille encore en sueur. L'air climatisée ne fonctionne pas, elle est montée à 26 degrés. Ce qui peut sembler normal pour Shanghaï, mais pas pour nous...surtout à cause de l'humidité. Dernière interruption de la nuit, ouf!

Mise à jour !

Bonjour,
ci-joint notre journée de mardi. Et on voulait vous dire qu'on a de la misère avec notre blogue puisqu'il semble que même en ayant contourné les règles pour pouvoir continuer de visiter les sites restreints il est pour l'instant très difficile de publier autre chose que du texte (et même ça...).  Nous avons fait un vidéo avec les photos de Hong Kong, s'il-vous-plaît nous dire si ça ne fonctionne pas cette fois... Et dites-vous que nous ne resterons pas en Chine éternellement, gardez la foi ! On essaie de publier un nouveau vidéo et on vous donne le résultat du dernier quiz sous peu (on essayait de trouver un accessoire depuis notre départ de Vancouver pour ce faire, et on vient juste de le trouver enfin!). On voulait évidemment vous faire ça sous une forme originale!
à bientôt !


Mardi 12 septembre - Shanghaï

On se réveille assez régulièrement au cours de la nuit, au fil des changements de vitesse et des arrêts de climatisation. Louis se réveille assez tôt avec sa famille matinale tandis que Joey et Raymonde dorment un peu plus. On comprend parmi les passagers que nous arriverons une heure plus tôt que prévu, à 10h15. On se dirige dans le wagon-restaurant, pour déjeuner. Cette fois, on ne peut y échapper. Soupe pour déjeuner. Raymonde et Joey choisissent la soupe avec nouilles et feuilles inconnues. Louis est plus aventureux et prend du congee, un genre de riz bouilli dans son eau de cuisson avec des nouilles à la sauce soya et et des poivrons vinaigrés...différent! Joey mange pratiquement seulement les nouilles et Raymonde ne boit pratiquement que le bouillon, une soupe leur aurait été suffisante. Louis se concentre sur les nouilles, le congee est très fade et les poivrons, trop forts. Raymonde ne pensait pas un jour s'ennuyer du McDo pour déjeuner. On se fait encore une fois jeté dehors puisqu'on traine un peu trop longtemps. On retourne s'asseoir sur nos petits bancs pliables dans notre wagon, pour admirer la Chine qui défile à environ 160 km/h. Les paysages campagnards disparaissent peu à peu et les habitations deviennent de plus en plus luxueuses et urbaines à mesure que nous nous approchons de notre destination. Arrivée pile à l'heure à la gare de Shanghaï, nous devons passer les douanes chinoises. Ça se fait relativement rapidement et personne ne nous pose la moindre question. On avait un peu peur qu'ils nous demandent des billets de retour pour prouver notre sortie du pays... En sortant, on tente de trouver un accès internet pour pouvoir indiquer à un chauffeur de taxi l'adresse de l'hostel où nous aimerions nous installer. Pas de chance, pour pouvoir se connecter il nous faut un numéro de cellulaire... Des chauffeurs nous offrent leur service mais ne comprennent pas un mot de ce que nous disons. Raymonde finit par accrocher un jeune homme qui parle anglais et nous offre son aide. Un premier chauffeur de taxi semble ne pas vouloir nous amener ou ne sait pas où se trouve la rue dont il parle. Il tente ensuite de nous faire dire l'adresse en mandarin. Pas besoin de vous dire que ça ne ressemble pas du tout à ce qu'il disait. On tente de trouver une information touristique pour qu'ils puissent écrire l'adresse... Ils ne parlent que mandarin là aussi. Finalement, le jeune homme nous conduit à un l'arrêt officiel de taxis, nous dit que notre destination est à 3km et crie l'adresse au chauffeur qui semble n'avoir aucune idée d'où ça se trouve... Le gérant nous fait quand même signe d'embarquer et nous voilà partis vers on ne sait où. Finalement, après avoir fait 4,5 km, on trouve notre rue, qu'il a fallu rejoindre à pied car notre taxi ne pouvait pas tourner d'où on se trouvait. L'hostel n'avait qu'une chambre ''deluxe'' à nous offrir. Plus cher, mais vraiment luxueuse. Notre propre salle de bain, grande comme la chambre de Hong Kong, 3 lits simples, la télé, de grandes fenêtres et une belle déco. Ça fera pour notre première nuit! On prend des douches bien méritées et après on part a l aventure pour nous trouver un bon restaurant.Notre quête s'arrête 2 portes plus loin dans un demi sous-sol, le *Good Luck *.Il y avait a peu prêt 10 personnes sur les 14 places disponibles et ca fumait allègremment! La serveuse part l air climatisée pour aérer la pièce ,on suppose pour nous. Au menu, une dizainne de choix écris en anglais et avec photo. On choisi nos maintenant traditonnel aubergines et un succulent kung pao chicken.

En sortant ,on se dirige chez le coiffeur pour se faire raser les touffes! On sent tout de suite dans l'air que les coiffeurs (tous des gars) sont bien content et rigole d'avoir de nouveaux clients canadiens! Après un rasage de tête qui dura a peine 5 minutes et un shampoing attentionné, c'est Joey qui se rend a la caisse en premier pour payer sa coupe! 188 yuans, soit environ 30$ canadien! Joey regarde aux alentours et se demande dans quel salon de luxe?? sommes nous tombés?! Après avoir observer son coiffeur qui semblait beaucoup trop content et rigoler dans son coin, Joey commence déjà a bouillir en dedans et ne veut surtout pas que Louis paye le meme montant car ca équivalait au prix de notre chambre de luxe!On convient donc que Louis ne payerait pas et qu'on partirait en jouant aux touristes naifs. Au moment de sortir, le coiffeur de Louis lui indique qu'il doit passer a la caisse a son tour! Non content de lui facturer le même montant pour la coupe, il ajoute 60 yuans pour la barbe!! Louis proteste un peu mais fini par payer …
Avant de quitter Joey prend la peine de prendre en photo les tarfis sur le mûr pour s'assurer de ne pas s'être trop fait avoir. A l'auberge, on raconte l'histoire à la gentille réceptionniste en lui montrant les prix et celle ci de nous informer qu'un coupe courte coûte 30 yuans.. non sans nous faire sentir épais d'avoir payé en lâchant un : AND YOU PAID?? tout a fait mérité! Gonflés à bloc , les deux détouffés se regardent avec la vengeance dans les yeux et repartent se faire justice. Vous auriez dû voir les deux Québécois entrain de crier et gesticuler pour récupérer leurs dû. On se fait encercler par une meute de coiffeurs chinois qui tentent de nier l'évidence. Après 5 minutes , une première offre de 300 yuans nous est faite. Joey est triplement insulté car ils viennent d'avouer leurs fautes mais veulent continuer de nous voler en partie. On continue de crier de plus belle en offrant tout un show aux nouveaux clients qui rentrent, Louis menacant de continuer jusqu'à minuit. Après quelques autres minutes remplis de : I don't speak english, i don't understand peu convaincant, on accepte de payer les shampoings et on ressort moins pauvre de 350 yuans. Cette aventure nous laisse un peu amer et nous serons sur nos gardes à l'avenir.

Retour a l'hôtel. On * ipod * une bonne partie de la soirée et Raymonde décide finalement de se coucher et dormir sans souper. Les deux autres partent explorer pour trouver un nouveau restau.
On abouti sur Nan Jing road, une rue piétonière. C'est la sollicitation a tout les 4 pas! Massage with lady? Rolex? Sex massage? On décide de couper dans une ruelle moins achalandé mais tout semble fermé. On trouve un restaurant qui semble bien au deuxieme étage d'un building mais on n'a jamais réussit a trouver l'entrée. On se résigne à aller sur une terrasse dans un petit café qui semble assez ordinaire. Curry au bœuf assez ordinaire effectivement! On est content de s'être installé un peu plus a l'écart de la rue en voyant les touristes se faire harceler par les vendeurs entre chaque bouché. Retour a l'hotel en stoppant dans un petit marché pour y prendre quelques fruits pour Raymonde et des vivres pour le lendemain!  

mercredi 14 septembre 2011

Lundi 12 septembre, Hong Kong - Shanghaï


Encore une heure de gagnée, on se réveille vers 7h ce matin. Douche et déjeuner, on ramasse nos affaires et laissons nos sacs à l'hostel pour les prendre avant le train. On quitte pour aller reprendre les Mid-Levels escalators afin de visiter le jardin zoologique et le Hong Kong Park. On passe dans une petite rue marchande. Pleins de poissonneries à ciel ouvert, on se fait arroser par les poissons qui gigotent dans le peu d'eau qu'ils ont pour finir leurs jours. On a même vu un poisson tranché net en deux dont le coeur battait toujours et le sang qui coulait...spécial ! Nous avons vu de nos yeux vus le changement de direction des escalators, inoubliable. L'humidité est encore plus étouffante que les deux jours précédents, si c'est possible. Nous pourrions tordre nos vêtements à mesure. Joey a même enlevé 4 pouces de sa camisole pour s'essuyer. Après le jardin zoologique (superbes animaux dans de petits habitats, beaucoup de spécimen seul...), on veut encore manger du Tim Ho Wan, on trouve le métro le plus près et cette fois on connaît la place. On attend même pas notre numéro, Louis prend un menu et prépare tout de suite la commande, il entre et la donne à la personne à la caisse pour emporter la nourriture. Un vrai gars de la place! Pendant ce temps, Joey et Raymonde nous trouve un petit coin pour manger aussitôt que ce serait prêt. Encore une fois, un délice, dégusté dans un petit parc à proximité. Si vous allez à Hong Kong, vous DEVEZ aller manger là, c'est juste trop bon! On retourne à l'hostel récupérer nos sacs, non sans prendre une petite douche (gentiment offerte par nos hôtes, même sans chambre) question de se sentir frais pour les 20 heures de train suivantes. On saute dans un taxi, notre premier hong-kongais (rapide et économique!), pour se rendre à la gare de train. On se dirige vers les douanes, on remplit inutilement un papier pour quitter la région administrative spéciale de Hong Kong et on traverse pour attendre le train. Aussitôt de l'autre côté, Raymonde s’aperçoit qu'elle n'a plus son billet de train. Elle retraverse avec l'aide d'un gentil agent pour le trouver, sans succès. Il nous dit que nous n'avons qu'à expliquer la situation aux employés du train et qu'il n'y aura pas de problème. Avant l'embarquement, on se rend compte qu'il y a plusieurs mères avec des bébés naissants qui attendent le train. Est-ce une pratique d'aller accoucher à Hong Kong pour des avantages futurs ou de meilleurs traitements, la question reste en suspend. Raymonde n'avait pas vu de bébés naissants depuis maintenant 3 mois... Nous sommes appelés pour l'embarquement. Arrivés à notre wagon, nous présentons nos 2 billets pour 3 personnes en expliquant gentiment que Raymonde a perdu son billet lors du passage à l'immigration. L'agente est intraitable, pas de billet, elle n'embarque pas. On tente de lui expliquer toute l'histoire, elle est de marbre. On ne lâche pas le morceau, Louis entre pour vérifier le numéro du lit de Raymonde. On continue de s'obstiner avec l'agente, qui finit par crier à un collègue de faire quelque chose pour elle. Elle ne veut plus nous entendre, on continue de protester périodiquement en attendant... Deux agents viennent nous rencontrer, l'un ne veut pas nous laisser monter, l'autre se montre plus compréhensif. On lui jure que nous nous rappelons quel lit notre pauvre mère occupait et Raymonde met toute la gomme de l'émotivité, manquait que les larmes et l'auto-flagellation. C'est réussit, on parvient à l'attendrir et on monte à bord! Ouf! Joey et Raymonde sont jumelés avec une chinoise à l'air rébarbatif et un brésilien en voyage. Louis, lui, est jumelé avec une sympathique petite famille chinoise. Ils l'accueillent d'un beau welcome dans sa chambre. Le personnel est aussi sympathique qu'un bouledogue enragé et ne nous aide pas à leur rendre la vie plus facile. Nous devons leur arracher la moindre bribe d'information... On nous dit que le wagon-restaurant est ouvert de 5h à 10h. Finalement, c'était de 6h à 8h. On a même induit un autre touriste en erreur et Joey est allé lui porter une banane pour ne pas qu'il meure de faim. Comme nous étions dans le wagon-restaurant à 8h, on se fait plus ou moins jeter dehors... Tout le monde ou presque est déjà couché pour la nuit, on monte le plus en silence possible dans nos lits. La chinoise à l'air bête dort avec la lumière ouverte et ses lunettes dans le visage, une chance que Raymonde avait son loup! On croyait que d'avoir choisi soft sleeper voulait dire que notre lit serait plus moelleux. Finalement, ça ne veut seulement dire que nous sommes 4 au lieu de 6... C'est une planche de bois avec une petite couche de mou, dur. Mais nous avons beaucoup aimé ce moyen de transport. Moins de formalités que l'avion, moins d'attente, quand on ne perd pas nos billets...

Dimanche 11 septembre - Hong Kong

On se réveille pratiquement tous à 6h, une heure de mieux que la veille. On s'adapte bien. Déjeuner puis douche et départ pour la journée. Comme les trains pour Shanghai ne quittent Hong Kong que tous les deux jours, décision est prise de quitter le lendemain, lundi. Pas nécessairement parce que nous avons fait le tour des incontournables mais bien parce que c'est plutôt coûteux et tant qu'à changer de logement, aussi bien changer de ville. Pas de niaisage. On se rend donc à la gare de Hung Hom pour acheter nos billets. Pas de chance, pas de place tous ensemble. Joey et Raymonde seront voisins de couchette et Louis sera avec 3 nouveaux compagnons de chambre. On reprend le métro, non sans payer deux fois pour le même trajet, on ne pouvait pas transférer de station à cet endroit! Direction le quai numéro 5 pour l'île de Cheng Chau. Traversée de 60 minutes, la chaleur est accablante même sur le bateau. Une nuée de petits oiseaux blancs suit le traversier pendant une bonne partie du trajet, phénomène inexpliqué. Nous arrivons sur l'île et mangeons aussitôt, au premier resto rencontré. C'est plein, c'est toujours une bonne indication. On ne sait pas encore faire la différence entre la bouffe cantonaise (Hong Kong et la province voisine) et les autres variétés de nourriture... Mais c'est bon. Ils opèrent, on peut vous dire ça! Sitôt commandé, sitôt servi, sitôt mangé (ça c'est nous qui opèrent), sitôt sortis! On fait le tour du village, en passant se tremper les pieds dans l'eau (très chaude) de la plage, très nombreuses sur les îles. Il fait trop chaud pour quelconque type d'expédition, on ne monte pas voir les belvédères en hauteur, on reste au niveau de la mer. Retour au traversier par des petites rues (on se guide à l'instinct), mais cette fois on traverse en version ''deluxe'' = climatisation! En prime, une séance de photos de mariage sur le pont supérieur avec tous les garçons et dames d'honneur, leurs coiffures se faisait ventiler là! Une heure plus tard, on replonge sous terre, cette fois pour atteindre un autre incontournable, le Tian Tian Bouddha, le plus gros bouddha en extérieur au monde jusqu'en 2007. Achevé en 1993, il en impose! Il faut tout d'abord prendre le métro qui se rend depuis peu à l'île de Launtau, une île deux fois plus grosse et plus haute que celle de Hong Kong. De là, il est possible de se rendre au monastère de Po Lin par autobus ou par téléphérique (de loin le choix le plus populaire...et le plus coûteux!). Le trajet de téléphérique est très long, plus de 5,7 km, suspendu haut au-dessus de la baie et des montagnes, c'est magnifique. Une piste suit son trajet jusqu'au monastère et nous avons vu quelques malades la traversant, ça doit vraiment être quelque chose. Ils ont aussi construit un village tout ce qu'il y a de plus faux à l'arrivée, l'équivalent hong-kongais du Mont Tremblant, avec un tas de magasin et d'attrapes-touristes de toutes sortes. Seule chose intéressante, les statues des généraux représentant les 12 signes du zodiaque chinois, avec leurs noms et les armes qu'ils portent. On monte les 268 (trop nombreuses) marches (pour le genou droit de Louis) pour se rendre au pied du Bouddha, véritablement assis sur une grosse (tab...) fleur de lotus. Une énergie se dégage certainement de l'endroit, que ce soit dû au bouddha, au monastère ou au panorama. Sous les fesses du bouddha se trouve encore d'autres échoppes vendant encore d'autres gogosses...mais aussi une relique censé contenir une partie des restes du fondateur du bouddhisme, Gautama Buddha. Retour au coucher du soleil et on se dirige cette fois, en métro toujours, vers le restaurant Tim Ho Wan, le restaurant avec une étoile Michelin le moins cher du monde. Nous savons d'avance qu'il faudra attendre entre 20 minutes et deux heures, l'endroit comptant environ 20 places en tout et il y a toujours une file d'attente. On nous donne un numéro à l'arrivée, on prépare d'avance notre commande et lorsqu'on est appelé, on la remet et on s'assoit où c'est possible en attendant la précieuse nourriture. Notez que ce processus est rempli d'embûche, la personne à l'accueil criant constamment en cantonais (on suppose) et bousculant un peu tout le monde au passage. Joey mange en face d'une touriste asiatique puisque nous sommes 3, un nombre peu commode dans ces conditions. Riz gluant, rouleaux, dumplings et gâteaux au poisson, un menu de rois pour moins de 15$ au total!! On se couche le ventre très plein, on se dit qu'à partir de maintenant, pas nécessaire de manger autant... Cascade du jour, Raymonde qui se mange le poteau central dans le wagon en sortant du métro en voulant faire deux choses en même temps, parler et avancer.

Photos de Hong Kong - réparé !


Voilà ! On peut mettre des films mais pas des photos..voici un vidéo de nos photos ! Dans tes dents la Chine!

mardi 13 septembre 2011

Hong Kong - jour 1 et d'mi - 10 septembre



On a décidé d'écrire maintenant une journée à la fois...pour ceux qui trouvent que ça fait trop de texte, continuez d'apprécier les photos et les vidéos ! On veut toujours que vous suiviez nos aventures, mais nous voulons aussi les avoir telles que nous les vivons ! 

Samedi, 10 septembre

Donc, depuis notre arrivée, on refuse systématiquement de déjeuner à l'asiatique. C'est pourquoi nous rendons visite quotidiennement au McDo le plus près, repoussant à plus tard l'inévitable soupe et riz pour déjeuner! Après notre petit déjeuner de pancakes, nous sommes allés prendre le célèbre traversier vers l'île de Hong Kong, le Star Ferry. Pour la modique somme de 3HK$ chacun (moins de 50 cents), la traversée dure environ 10 minutes et la vue sur la ville est imprenable. Encore tous un peu sous le choc, autant culturel que spacio-temporel, Louis s'est laissé convaincre que c'était une bonne idée de payer pour faire un tour de ville, par la même compagnie que celui de Vancouver, le Big Bus Tour, les fameux autobus visibles dans plusieurs grandes villes du monde. Embarquement à bord du bus, l'humidité tourne autour de 80% en tout temps et le soleil déclenche chez nous un processus d'évaporation totale! Les informations en français sur la ville sont très intéressantes, malheureusement nous sommes pris dans le trafic la majeure partie du temps. Nous avons amplement le temps d'apprécier tout ce qu'il y à voir. Constat le plus étonnant de ce premier aperçu de la ville, après la verticalité de tous les édifices, les échafauds de bambous! Ils sont partout et sont utilisés même pour les plus grosses constructions! Les plus hauts que nous avons vu devait faire environ 40 étages. Comparé à l'acier qu'on connaît, nous ne sommes pas sûr que des travailleurs québécois s'y aventureraient (pourtant, il paraît que c'est très solide et que la légèreté du bambou est un atout). On commence à avoir faim, on débarque à l'arrêt suivant, le Peak tram, pour monter au sommet du mont Victoria, qui surplombe la ville (et l'île). Évidemment, on oublie toujours la foule dans les attractions les plus touristiques, on se met en ligne pour le tram, qui date de 1888 (aucun accident à ce jour...). Au sommet, notre guide Lonely Planet nous a bien averti que la qualité de la nourriture ne serait pas directement liée à son prix. On choisit donc le prix le plus bas, pour être certain de pas être déçu d'avoir payé cher. Ça a bien marché. Au hasard, nous avons déterminé que Joey serait le chanceux à aller sur le toit de Peak Tower, afin d'apprécier la vue sur 360 degrés. Pas la peine de tous payer pour avoir la même vue qu'on se dit ! Redescente, on continue un peu le tour et on descend pour essayer les Central-Mid-Levels Escalators. Un système de transport de masse assez original. Des escaliers et des tapis roulants qui relient le centre-ville aux habitations et commerces plus haut dans la montagne. Le matin tout descend pour que les habitants se rendent au travail, et à 10h, tout change de direction jusqu'à minuit le soir. Ce système détient le record Guiness pour sa longueur. On tente de monter jusqu'au bout, mais finalement, un escalier défectueux freine notre élan. On décide plutôt, après que Joey ait couru 3 niveaux pour voir si nous étions près de la fin, de se trouver un bon resto. Nous aboutissons dans un vietnamien mais manque de chance pour nous, c'est assez cher! Mais où est cette Asie bon marché dont nous rêvions (on a compris depuis qu'elle ne se trouvait pas à Hong Kong!). On redescend toutes les marches jusqu'au terminal pour retraverser à Kowloon. La vue sur la ville de nuit est encore plus épatante. Un immanquable de Hong Kong, la Symphonie des lumières, tous les soirs à 20h, un spectacle lumineux et musical mettant en vedette les gratte-ciels de la ville. Ça nous a littéralement PAS jeté par terre. Était-ce la fatigue, la qualité du spectacle ou simplement la musique quétaine et de piètre qualité qui étaient en cause? Personne ne le sait. Pourtant, autour de nous les autres spectateurs poussaient des ''Oh'' et des ''Ah'' d'extase. On quitte la place rapidement et Louis et Raymonde rentrent à l'hostel alors que Joey décide d'aller explorer la ville par lui-même. Il rentre plus d'une heure plus tard, après avoir traversé la jungle urbaine et ses rues remplies de marché, ses vendeurs itinérants proposant sans arrêt des tailleurs et des montres et les néons qui forment des arches au-dessus des rues.

***Petit rappel historique de Hong Kong***
Au XIVe siècle, les britanniques sont de plus en plus dépendant des importations de thés chinois. En échange, ils ont découverts une denrée dont les chinois rafolent, l'opium. Ils font donc parvenir par des contrebandiers la drogue en Chine, à l'insu des lois locales pour ne pas avoir une balance commerciale déficitaire. En 1838, l'empereur Dao Guang décide d'arrêter les contrebandiers et demandes aux autorités étrangères de lui remettre les stocks d'opium. Puisqu'ils refusèrent, l'empereur leur fit siège et ils finirent par rendre 20 000 tonnes de la drogue. Les britanniques réagirent en rasant la côte chinoise jusqu'au portes de Beijing (Pékin), ce qui conduisit l'empereur à accepter de céder Hong Kong en plus de certains avantages commerciaux et diplomatiques pour les étrangers en Chine. Quand les autorités chinoises tentèrent de refuser de respecter les clauses du traité, d'autres pertes territoriales pour elles. En 1898, un dernier traité louait aux britanniques la partie appelée ''Nouveaux Territoires'' pour 99 ans. En 1997, il était pratiquement impossible de séparer l'île, de Kowloon et des Nouveaux Territoires, c'est pourquoi le territoire en entier fut restitué à la Chine, dans une Région Administrative Spéciale, qui garantissait des droits aux habitants de la région que n'ont toujours pas les citoyens chinois. Il y a donc des douanes et des autorités pour l'immigration pour passer d'un territoire à l'autre.

samedi 10 septembre 2011

Hong Kong!

Éh oui ! nous sommes enfin de l'autre côté du Pacifique ! Après près de 24 heures d'attentes, de vols, et de douanes...
Nous sommes arrivés hier (ici on est samedi matin) à notre hostel vers les 13h. Il faut vous expliquer que celle-ci se trouve dans un édifice de 17 étages, Chunking Mansion, dans Tsim Sha Tsui, qui se trouve en face de l'île de Hong Kong. Cet immeuble abrite multitudes de guesthouses, d'hostels et de magasins. Il comporte plusieurs blocs et chacun à ses 2 petits ascenseurs qui font un et l'autre les étages pairs et impairs. Les plus populaires ont un ''gardien'' qui gère la circulation et on voit même ce qui se passe à l'intérieur grâce à des caméras. Les odeurs de curries et autres arômes flottent partout, jusque dans notre chambre (après une nuit ici, on ne les sent plus vraiment). Notre chambre fait environ 7'x10' et elle comprend des lits simples superposés et un lit double, il reste donc juste assez de place pour mettre nos sacs au sol et on peut circuler un en arrière de l'autre. Notre ''chambre de bain privée'' comporte une toilette, un lavabo et la douche nous pend au-dessus de la tête, le drain est au sol et voilà, on s'y lave directement. Disons qu'en arrivant ici, Raymonde se sentait assez ''pris'', et Louis aussi, sans vouloir lui avouer. On est sorti voir la vue de l'île de Hong Kong et l'Avenue des Étoiles (du cinéma) en soirée et puis souper avant de rentrer se coucher, question de commencer à prendre le beat d'ici, mais on était complètement vidés. On part déjeuner, on vous tient au courant très rapidement !
Restez à l'écoute pour le résultat du quiz ! Encore des surprises !
les 3 expats!

jeudi 8 septembre 2011

3 de 3, Vancouver

Dernier Tripàtrois.prod de notre escapade sur la côte ouest.

Après l'empire américain, l'Empire du Milieu

Voilà ! Nous sommes à quelques heures du départ ! On vous fait un résumé des derniers jours...
Départ de Port Alberni et son camping nature, pas de places disponibles à Nanaimo dans le camping où nous étions quelques jours plus tôt. On se ramasse donc, on pèse nos mots, dans le pire des campings. Perdu au milieu de nul part, rempli de roulottes stationnés depuis trop longtemps (où donc les campeurs se sentent beaucoup trop comme chez eux), les chiens jappent librement et ça fait vraiment dur. Pour notre plus grand agrément, nous sommes tenté sur un site de roulotte, juste à côté des toilettes, tout le monde passe sur notre terrain comme si on n'y étaient pas!! Seul un garçon d'une dizaine d'années nous a demandé si cela nous dérangeait... On a comme voisins une famille avec 4 enfants, qu'on pensaient seuls avec leur père. Disons qu'il y a de l'action. Comme ça ne pouvait pas s'arrêter là, il y a célébration ce soir, karaoké et feux d'artifices. Mais pas un petit karaoké, le GROS KIT. Installé dans le champ adjacent, la musique (et les chants...) résonnent à tue-tête. Raymonde et Louis réussissent quand même à s'endormir dans le tintamarre. Mais Joey nous informe qu'après les feux d'artifices ont résonné jusqu'à minuit et que tous les saoulons continuaient de passer bruyamment sur notre terrain pour aller se soulager. À noter que la lumière des toilettes nous berce de sa FORTE lueur, toute la nuit! Au milieu de celle-ci, un évènement finit par nous réveiller tous les trois et nous amène à faire l'aller-retour vers l'hôpital voisin, à 20 km du camping. Merci à Judy* pour son efficacité dans les cas urgents! Par contre, elle n'a rien pu faire contre les envies pressantes de deux d'entres nous, miction sur espaces publiques, vive le couvert de la nuit.

On termine ensuite notre courte nuit en se faisant réveiller par la famille voisine. Ils déjeunent pratiquement dans notre tente, leur table y étant collée. Une technique inédite pour faire fuir ses voisins de camping est mise en pratique par le père des enfants. L'enfumage, où laisser un feu languir et lui faire faire le maximum de fumée et ce à côté d'une tente. Décrissage rapide garanti! On les remercie en leur donnant le reste d'une de nos bouteilles de sirop d'érable! PAF DANS LES DENTS! Sitôt sorti de cet enfer, on se dirige vers Victoria et son KOA béni. Presque seuls sur le camping, pas le droit de feu, ça s'annonce bien. On rejoint Liz, la blonde de Martin, le cousin de Raymonde, pour lui faire part de notre départ devancé. On se donne rendez-vous le lendemain, question d'au moins connaître les gardiens de Char-de-marde :) On commence les difficiles séparations d'avec tout notre stock de l'été et de tout ce qu'on ne pourra amener dans notre sac à dos. Raymonde trouve l'épreuve éprouvante, éprouvantablement! On va donner une bonne douche bien méritée à notre voiture, il n'a jamais été aussi resplendissant (il = Char-de-marde). On continue le lavage, vous devriez voir les cordes à linge qu'on se fait! On se croirait dans un Michel Tremblay, balcon en sus... Piscine, souper, dodo. À noter que depuis plusieurs jours, l'horloge biologique de Louis est revenu à l'heure du Québec, lever avec le soleil vers les 6 heures tous les matins!

On déjeune avec ce qu'il nous reste de céréales, ce qu'il nous reste de pain, ce qu'il nous reste de lait, ce qu'il nous reste de yogourt, de beurre de peanuts, de confitures et de jus. Mais on ne parvient pas à finir notre dernier litre de sirop d'érable du Québec! Il ira à Liz, qu'on rencontre chez elle (question de connaître le chemin) avant d'aller dîner. Contact très agréable, Raymonde tente de garder le fil des conversations. On se concentre! On quitte ensuite pour aller finir le triage final et l'entreposage, longue épreuve pour le reste de la journée. Dernier repas en camping pour le souper, pâtes aux crevettes. Nous avions omis de vous dire que Joey avait trouvé un iPod touch sur le camping avant notre premier départ de Nanaimo vers Port Alberni. Il avait laissé son adresse courriel à l'accueil en cas de réclamation. En l'absence de celle-ci, Louis a finalement réussi à le ''cracker'' et Raymonde a maintenant son propre iPod, nommé CaDo.

Réveil très tôt le lendemain, on emballe tout ce qui n'est pas prêt. On essaie de mettre sous vide nos vêtements et sleepings bags. La glacière restera dans la voiture, faute de place dans le coffre... On pense avoir fait un bon tri! On quitte le camping à 7h40, direction Wal-Mart. Judy* les repèrent maintenant à une vitesse fulgurante. On retourne notre 4e tente de l'été, on suppose qu'elle aurait pris l'eau... Déjeuner McDo dans l'auto, on rejoint Liz qui nous avait offert généreusement de nous laisser au terminal du traversier. On y arrive pile-poil pour celui de 10h. Traversée d'1h30, nous sommes à Tsawwassen, au sud de Vancouver. Nous devons prendre un autobus, le Skytrain et marcher 10 blocs avant d'arriver au bureau des visas (avant 13h, heure de fermeture). Louis est convaincu qu'il est impossible d'arriver à temps puisque nous sommes encore dans le Skytrain à 12h40,  Raymonde garde son optimisme maternel.

On émerge à la course de la station du Skytrain, on saute dans le premier taxi disponible, il est 12h49. Suspense! Nous arrivons de longues minutes plus tard, il nous semble. On traverse la rue, monte à l'étage à la course (tout ça avec nos lourds sacs à dos), la distribution des numéros est terminée...qu'à cela ne tienne, on passe devant le gardien qui est bien occupé à tenter d'éclaircir certains interrogations d'autres gens et on se rend directement au guichet de réception des visas. La guichetière nous fait clairement comprendre qu'elle n'a pas envie de nous servir avant même qu'on lui parle en regardant d'abord sa montre. Louis sort son sourire des grandes occasions et tend le petit reçu rose attestant que nous sommes bien en droit de la déranger. L'affaire est dans l'sac, elle nous tend à son tour, non sans avoir revérifié sa montre 3 autres fois, nos 3 passeports agrémentés maintenant d'un beau visa chinois, valide 30 jours dans les 3 prochains mois !! CHINA, HERE WE COME! On sort de là, encore tout suant, Raymonde affichant son sourire triomphal du type: ''J'te l'avais ben dit!''. Nous avons donc les 48 prochaines heures pour faire nos dernières petites courses et se préparer à la longue traversée. Une bonne chose de faite!
On va s'enregistrer à l'hostel que nous avions réservé, le St. Clair, où le garçon à l'accueil nous remet 2 serviettes de plage! Plus smooth que ce gars-là, ton coeur arrête de lui-même. Le lit superposé est aussi bien craquant. On sort de l'hôtel une seule fois pour aller souper, une poutine recommandée par notre application iPod. C'est ok, mais c'est pas comme à la maison! Dodo moyen pour tout le monde, même Raymonde qui a mis le matelas de l'étage au sol, il fait très chaud et l'air ne circule pas. Disons que ça change du réveil à 5 degrés du camping!

Déjeuner léger de type sur le bord de la rue en face de l'épicerie aux fruits et muffins, agrémenté du doux son de la nettoyeuse à trottoir. C'est propre Vancouver! On va à la Moutain Equipment Co-Op pour seulement s'acheter quelques babioles... Finalement, on ressort avec 3 nouveaux sacs à dos de et plusieurs babioles. C'est par contre un achat impulsif TRÈS intelligent, nos précédents sacs à dos sont vraiment inconfortables. Puisque nous avions dû remplir nos sacs un peu plus tôt pour les laisser à l'accueil de l'hostel, Raymonde et Joey ont constaté qu'ils ont encore beaucoup trop de stock. On y retourne donc et on refait un tri, 24hrs après notre départ! On remplit une petite boîte, Louis se départissant de quelques objets aussi. On les poste à Char-de-marde pour que ce 5,2 kilos supplémentaire nous attende à notre retour! Dîner sushi, on récupère nos sacs et on se dirige à l'hôtel près de l'aéroport qu'on a booké pour pouvoir dormir et se détendre avant le vol. Louis et Joey se baignent, on dort, on soupe et maintenant on vous écrit. C'est bientôt le départ, on devrait essayer de vous donner des nouvelles souvent, dépendant d'internet, mais nous l'avons au moins à Hong Kong pour les 3 jours où nous y serons. Paraît que le bâtiment où se trouve notre hostel doit être vu au moins une fois dans sa vie, les ascenseurs sont remplis à craquer 24 heures par jour... On est au 13e, du plaisir en perspective!

les 3 futurs blancs-becs à Hong Kong!

*Judy c'est notre GPS, pour ceux qui ne le savaient pas encore.

mardi 6 septembre 2011

Quizz-éclair (on innove!)

La question est à la fin du vidéo et les choix de réponse sont en-dessous



Donc, les choix de réponses sont (vous pouvez en inventer d'autres à votre guise):
1 - se fouler un poignet en tombant du matelas;
2 - une piqûre de guêpe qui dégénère;
3 - s'enfarger dans le rond de feu pendant pipi nocturne et se couper la jambe;
4 - un des gars qui flanque un doigt dans l'oeil de l'autre en se tournant;
5 - un mal de tête qui semble mortel;
6 - une crise de panique nocturne;
7 - une visite impromptue d'une famille d'ours dans la tente;
8 - une violente crise d'asthme;
9 - une rencontre du 3e type.

Faites vos choix, on prend les paris. Vous pouvez aussi suggérer à qui vous pensez que c'est arrivé !

samedi 3 septembre 2011

Depuis lundi...

Donc,
lundi = journée merdique. Notre plan était de nous trouver un billet dans une agence de voyage qu'on pourrait modifier facilement en cours de route et un visa pour la Chine. Pour le billet, c'est toujours avec les lignes aériennes qu'il faut dealer et aucun contrôle sur leurs pénalités respectives. Pour le visa, impossible de passer par une agence puisqu"on avait pas d'adresse en Colombie-Britannique... Donc, on perd notre journée pour ça et on rentre à la même hôtel, non sans avoir passé 1h30 pogné dans le Skytrain et sur le bord de la rue à attendre que les transports publics de Vancouver réussissent à surmonter leur panne! On se fait conseiller de tenter notre chance le lendemain au bureau des visas du Consulat de la République populaire de Chine en personne...

Nous sommes sur place un peu avant 8h le lendemain. Ils laissent entrer les gens à partir de 8h, ça ouvre de 9 à 13h et ils ne prennent que les 200 premiers à se présenter pour le visa. Il devait y avoir presque 100 personnes devant nous malgré l'heure. En entrant dans les bureaux, c'est clairement spécifié que nous devons avoir une adresse en locale (B-C ou Yukon). On est un peu mal pris... Finalement, malgré nos tentatives infructueuses de joindre le cousin de Raymonde qui vit à Victoria (Martin), on décide de prendre la chance de donner son adresse. On attend patiemment plus d'1h pour enfin passer, après 45 autres, pratiquement tous chinois. Ça a pris 1 minute en tout, on donne nos papiers et la guichetière nous donne le reçu disant de venir chercher nos visas vendredi le 2. Joey, avec son grand coeur, décide de donner son numéro (le 48) a une dame avec des enfants pour lui éviter l'attente. Problème, elle est en train d'allaiter et le père n'est pas dans le coin. On ne sait pas si elle a réussit à passer plus vite, mais elle a vite ordonné à sa plus grande fille de le trouver! On sort de là le coeur un peu plus léger... Comme nous sommes près du centre-ville, on se dit que c'est le moment idéal pour aller tester le resto recommandé par Marie-Michèle (un genre de buffet mongol)... On arrive sur place, le classique fermé pour rénovation, ouverture bientôt nous accueille. Enfin, on se retrouve dans un resto avec internet pour passer une partie de l'après-midi à chercher les meilleurs prix pour les billets d'avion... On quitte ensuite pour récupérer Char-de-marde, après 3 jours de congés, et se diriger vers le traversier pour l'île de Vancouver avant le trafic du soir. On arrive pile à l'heure pour l'embarquement, juste le temps d'arrêter la voiture et de voir LE PLUS BEAU PETIT CORGI DE LA TERRE !!! Traversée sans histoire, on se trouve un camping à notre arrivée à Nanaimo. Boisé et sur le bord de la baie, très confortable. À défaut d'avoir réussi à prendre contact avec Martin le cousin sur Facebook, on décide d'appeler à la maison pour lui laisser savoir qu'il nous héberge virtuellement selon les autorités chinoises. On parle à sa femme Liz et elle nous apprend qu'il est présentement au Québec, pour le 80e anniversaire de sa maman. Elle semble trouver normal de nous aider et paraît très gentille, elle nous offre son aide pour que que ce soit dans le futur. Puisqu'une fuite de liquide de transmission avait été détectée à Newport Beach, décision est prise de se lever tôt le lendemain pour aller faire réparer Char-de-marde (au frais du garage de Yellowstone, croyons-nous).

 Louis est réveillé dès 6h du matin, à 8h quand Raymonde bouge, ils abandonnent Joey pour être au garage dès l'ouverture. On fait une rencontre exceptionnelle avec Hal, le plus sympathique et généreux garagiste de l'univers connu. Il fait passer une batterie de test à Char-de-marde, dévoré par sa propre curiosité et à ses frais ! On se serait cru dans une salle d'examen en cardiologie. Pour apprendre tout ce qui ne tourne pas rond avec notre fidèle monture. Des détails et des trucs un peu plus importants, mais rien de très urgent. On fait remplacer une lumière de frein, le ''cap'' des bougies, on fait ajouter du Water Wetter (un truc pour éviter la surchauffe)... et on remet le reste à notre retour. Pour les environnementaux sensibles, ne lisez pas ce qui suit... Nous avons appris que notre voiture, à cause d'un senseur non-fonctionnel, laisse derrière lui environ 2 fois ce qu'un gros camion rejette en essence non brûlée. Un choc pour Louis. C'est promis, ce sera réparé avant la retraversée vers l'est. On quitte le garage après 3h30 (attente des pièces). Joey est seul dans la tente et pleure dans son coin.... Notre première séparation a laissé des traces! On lui tient la main depuis :) On quitte en vitesse le camping (1h30 après le check-out), épicerie et en route vers Port Alberni, pour la traversée de l'île vers Long Beach sur le Pacifique. On s'arrête à Cathedral Grove, le parc préféré de Louis, pour manger nos hot-dos sur le bord de la route et visiter les gros arbres, c'est toujours aussi impressionnant et magnifique. Salut à Fred et Marie-Michèle, les compagnons qui sont passés par là avec Louis déjà! On poursuit jusqu'au camping. Pittoresque, pleins d'animaux et un petit café où est servi de la bouffe fait avec ce qui est produit ici. Contact est fait avec Martin sur Facebook, où il nous offre très généreusement de laisser notre célèbre Char-de-marde chez eux! Un tracas de moins pour nous, il sera confortable et en sécurité, il le méritait bien !

On se réveille au son des chèvres et des chiens qui jappent. Louis résiste et dort jusqu'à 11h, récupérant le sommeil perdu de la veille. On prend un petit chocolat chaud et un muffin. On achète enfin nos billets d'avion, nous volerons vers l'Asie, Vancouver-Hong Kong en passant un petit escale par Beijing le 8 septembre prochain, à 3h00 du matin. Arrivée le lendemain à 11h35. Nous voulions plutôt partir le vendredi afin de rencontrer Martin à son retour du Québec, malheureusement, il ne restait que 4 places séparées. On a donc pris la décision de partir une journée plus tôt, puisque nous serons assis tous ensemble et aurons accès à l'allée. Pour un vol de près de 12h, ça compte! Le deadline est donc raccourcit de 24h et beaucoup reste à faire avant le départ, non sans profiter de l'île magnifique où nous sommes. On roule donc aussitôt vers Tofino et Long Beach pour voir le coucher de soleil sur le Pacifique. On s'arrête dans le parc Pacific Rim pour visiter la forêt humide, toujours aussi fascinante. N'eût été de nos manteaux, on se serait cru dans une forêt tropicale. Souper au Blue Heron, resto mythique où Louis eût un magnifique repas avec son amie il y a de cela quelques années. C'est toujours aussi beau, mais la carte a changée...on mange quand même tous du flétan, en fish & chips ou en burger, sans parler du dessert et du vin de la vallée de l'Okanagan! Notre festin du mois de septembre est déjà consommé! On part ensuite s'installer sur la plage, où nous attendons le coucher de soleil en regardant les surfeurs. Joey donne un petit cours de montage vidéo à Raymonde, pour qu'elle nous en concocte un un jour. Photos, retour par la route sinueuse montagneuse, Joey a mal au coeur sur le siège arrière. Il dit que s'il avait encore 8 ans, il aurait été malade au moins 5 fois à cause des virages pris à vitesse juste-un-tit-peu-plus-vite-que-permis. Retour au camping à la noirceur, vers 21h30, blogue et dodo. Demain, on reste ici ou on retourne à Nanaimo pour commencer les préparatifs du long départ.
On vous en donne des nouvelles,
les 3 flétans du Pacifique!

2 de 3 - Au tour de Seattle!

Deuxième partie de notre côte ouest.