Bentota la fainéante(2), parce que c'est ce post là qui devait avoir ce nom-là) - 14 janvier

Réveil doux dans une chambre enfin salubre, il nous semble que ça fait longtemps! Le déjeuner est prêt presque aussitôt, bon pain de ménage presque toasté, beurre, confitures, fruits et jus de fruits, œufs, encore beaucoup trop de bouffe! On demande à Suzani où nous pourrions aller pour naviguer sur internet quelques minutes et elle nous offre gracieusement sa connexion. On prend chacun quelques minutes pour prendre des nouvelles et on rencontre son mari, qui offrent à Joey et Louis de les déposer puisqu'ils avaient manifesté l'envie de peut-être vouloir faire de la moto marine pour une petite heure. Il loue ses services à une compagnie de location de voitures, qu'il essaie évidemment de nous vendre, un peu. Raymonde reste à la maison pendant ce temps, avec le projet de se diriger éventuellement à la plage. Sur place, on constate que c'est dégueulassement cher (30$US pour 15 minutes, est-ce que ça coûte 120$ de l'heure au Québec? Si quelqu'un à l'info, on aimerait savoir...). Les gars reviennent à la maison pour rencontrer Raymonde sur le pas de la porte, prête à partir. 

On s'en va donc tous ensemble jusqu'à la plage, baignade très agréable, bronzage et discussion avec nos amis de la veille, le vendeur de couvertures et la vendeuse de robes, dont une qui tape dans l'oeil de Raymonde mais nous avons laissé tout notre argent à la maison. Elles se donnent donc toutes deux rendez-vous pour 16h cet après-midi afin de conclure l'affaire (la robe, la vendeuse, à votre goût). La vendeuse vient aussi nous offrir des bananes et une mangue juste comme on sort de l'eau! On constate à ce moment que le sac étanche que nous avions acheté à Koh Phi Phi prend l'eau, une chance que nous avions mis nos iPods dans les petits sacs pour appareils-photos. Ce qui s'avère une super façon de prendre des photos et des vidéos dans l'eau, plus simple... On évolue de jour en jour! On rentre ensuite à la chambre, douche froide (c'est la norme dans l'pays semble-t-il aussi!) et on constate qu'on a pas mal rougit... 

Dîner comme la veille, version réduite. On continue ensuite à marcher dans le village, on y rencontre un monsieur qui travaille pour l'office du tourisme et semble intéressé par les gars, leurs motivations, leurs emplois, etc mais ne parle pas un mot à Raymonde, comme si elle n'était pas là. Ray et Joey ont chaud, on rentre en tuk-tuk à la chambre, on végète une partie de l'après-midi, rougissant un peu plus d'heure en heure. Raymonde sort vers 16h pour retrouver sa robe, qui n'est pas au rendez-vous (à la satisfaction de Louis, qui la trouvait vraiment affreuse, comme à son habitude)! 

Juste avant le coucher du soleil, on décide de suivre les conseils de notre hôtesse et d'aller au centre pas très loin, par la plage. On rencontre en chemin une petite fille s'apprête à lâcher ses deux petites tortures vertes et vigoureuses qu'elle tient dans un sac de plastique. Puis on croise ce qu'on croit le bon endroit (ce qui n'était pas le cas!), gratuit de surcroît mais il faut s'asseoir pour boire et manger avant de lâcher les tortues, quelques heures plus tard. Notre souper étant déjà en train de se faire préparer à la guesthouse, on quitte, encore déçus. On s'assoit un peu sur la plage et voit deux dames qui sortent de la même place avec deux tortues (dont une qui semble ''dormir au gaz''). On les observent relâcher les tortues, au moins une semble contente d'être enfin à la mer. Ça termine notre épopée tortue marine, assez peu concluante... On rentre, par un nouveau chemin, dans le noir, qui s'avère un méchant raccourci! Notre souper nous est servi à notre arrivée; poisson frit, riz jaune (on ne sait pas quel épice donne ce drôle de goût...), légumes, plus frugal, enfin. On jase un peu avec les deux sœurs puis on rentre dans nos quartiers.

Les 3-sentant-le-brûlé.