Notre itinéraire

mardi 30 août 2011

Portland, Seattle, Vancouver

Voilà, des nouvelles nouvelles.
Nous avons donc réussi finalement à nous lever tôt pour une première fois en nous aidant d'un cadran. Puisqu'il nous fallait faire 3 heures de route avant notre arrivée à Portland, nous voulions essayer de faire la route en avant-midi et visiter ensuite. De plus, Raymonde devait envoyer une lettre depuis des semaines et on avait finalement rempli une première clé USB qu'on voulait s'envoyer à Montréal, en lieu sûr. Avec succès. Nous sommes arrêtés grignoter un petit burger avant d'arriver en ville parce que Raymonde était en train de s'auto-digérer. Donc, Char-de-marde se met évidemment à chauffer en arrivant en ville, un peu de trafic. Vu son nom de ''Ville des Roses'', on s'est dit que le premier arrêt intéressant devrait être le Washington Park. Visite du jardin expérimental de roses, où sont, chaque année, testées les nouvelles variétés de roses (miniatures, grimpantes, hybrides,...) qui atterriront sur le marché. Un peu trop fleuri au goût de Raymonde, qui préfère la verdure. Nous nous sommes ensuite résignés à payer pour visiter le jardin japonais, puisqu'il semble que ce soit le plus authentique en dehors du Japon. Malgré l'affluence, c'est apaisant. Par contre, les 55 kois (poisson de bassin) ont dû se faire dévorer par les plus gros, parce qu'il n'y en a plus que 4. Jeu de mot mémorable de Joey (cul-de-saké). On se dirige ensuite vers le Pearl District, suggéré par un membre d'un groupe que Joey et Louis aiment qui viennent de cette ville (Gossip). Donc, on se stationne un peu à l'extérieur du quartier et on tombe sur un petit marché impromptu. Délicieuses pêches et dégustation de limonade-fraises fraîches, accompagné de musique live. On marche ensuite vers nulle part, on admire et observe l'architecture et les gens de la place. On finit par se découvrir une p'tite faim (surprise!). Avant d'opter pour un restaurant, on tombe sur une petite place de cupcakes et on ne peut résister, on en prend des petits et on les apporte pour un peu plus tard. On choisit finalement un libanais, excellent et authentique paraît-il. On a la bonne idée de partir en milieu d'après-midi en espérant se faufiler avant le trafic du soir. Sans succès cette fois, on fait les 75 km qui nous séparent de notre camping en 1h30, avec le chauffage. Et c'est là que la Terre a encore une fois rétrécit, puisqu'en sortant de la voiture, pour aller s'enregistrer au camping, Louis tombe sur une mère et sa fille qui semblent observer la voiture intensément. Personne n'est insensible au charme de Char-de-marde, se dit Louis, mais il y avait plus. Et c'est là que la dame dit: ''On se s'rait pas déjà croisés nous autres!'' La famille de québécois voyageurs, se dirigeant là d'où nous venions et vice-versa, que l'on avait croisée à notre première nuit près du parc de Yellowstone. Non seulement on les rencontre, mais on est évidemment leurs voisins de site! On se baigne en faisant notre nouvelle activité aquatique préférée, créer un tourbillon. C'est moins évident quand la piscine n'est pas ronde, mais c'est pas le temps qui nous manque! Puis, montage de tente dans le noir et on se couche en testant enfin les cupcakes (devenus pâte de cupcakes après tout ce temps passé dans leur boîte, bons quand même). 
Multiples réveils cette nuit-là, puisqu'en plus d'être à 15 mètres de la voie ferrée, il est passé au moins 4 trains dans la nuit. Comme nous sommes sur un plateau rocheux, non seulement on entend le train, mais en plus on le sent! C'était comme les chaises de centre d'achats vibrantes à chaque passage, en position couchée. À 6h du matin par contre, ce n'est pas le train qui réveille Raymonde et Louis, mais bien le tonnerre qui résonne (X100) entre les montagnes qui épousent le fleuve Columbia. Raymonde se dépêche de rentrer le stock (qui était dehors) dans la voiture et remettre le toit de la tente (enlevé parce que soirée chaude). Finalement, Joey nous fait savoir qu'il est réveillé en enlevant le bouchon de son lit et on le voit s'abaisser comme s'il dormait toujours paisiblement. On décide qu'il vaut mieux partir avant la pluie (qui commence très doucement) que d'attendre que le tout sèche. On avait prévu pratiquement le même horaire que la veille pour la ville de Seattle, aussi à 3h00 de route. Mais cette fois, on est pas choyé par la circulation. Pleins de construction à l'aller, Char-de-marde bouille en arrivant au centre-ville, on se dépêche de lui faire prendre du repos. On visite Pike Place Market, cette fois un grouillant marché permanent où est né le premier Starbuck's (qu'on a immortalisé sur photo pour la cousine Véro). On se paye une petite balade (vraiment aller-retour) de Monorail pour aller voir l'emblématique Space Needle, mais on ne réussit même pas a en avoir une bonne photo complète pour faute de beaucoup trop proche et en-dessous. On quitte tôt car on va finalement récupérer les souliers retardés de Louis, à un 30aine de kilomètres de là. Même à cette heure, c'est l'enfer sur l'autoroute, on avance à pas de paresseux en lendemain de veille. Finalement, on réussit quand même notre mission et on se pitche sur notre dernier KOA, on commence à être un peu tanné du camping... Rencontre avec une gentille famille de Britanno-colombiens, dont les 2 plus vieux enfants sont en immersion francophone et le père semble beaucoup aimer le français. Citation de la petite Jasmine, à propos de son père: '' Je parle mieux le français que il''. 
On prends ça très relaxe le lendemain matin puisque nous sommes à peine à 1h30 de l'hôtel où nous passerons la fin de semaine à Vancouver. À midi, on est tout juste prêts à partir, on fait un dernier arrêt dans un Walmart américain pour retourner notre tente, cause = elle est pas aussi bien que celle qu'on a perdu dans la tempête bon! Traversée des douanes et arrivée à notre hôtel, non sans se faire jouer par Judy (la GPS) qui semble avoir de la misère à nous suivre dernièrement, Louis est obligé de faire quelques manoeuvres plus ou moins irrégulières sur la route. La chambre n'est pas prête donc on se promène un peu pour trouver un resto. Finalement, Vancouver oblige, l'Orient nous appelle. Jambo Grill, excellent currys et kebabs. Louis force Joey à sortir de la chambre pour leur faire découvrir un peu le centre-ville de Vancouver en soirée, l'English Bay et la célèbre avenue Granville. On sort du Skytrain pour tomber en plein Viva Vancouver, un festival populaire où une partie de la rue Granville est fermée. Activité du soir, karaoké public sur la rue. On a droit à 2 solides performances mais ça se gâche au 3e, qui choisit une chanson des Backstreet Boys, sa voix est terrible mais il y met tout son coeur, c'est pire. Au retour, c'était quelques couples de danseurs de tango qui profitent de la rue. C'est confirmé en soirée, on passe la journée de dimanche avec Gisèle, Étienne, Yves et Hélène.
On les rencontre à leur hôtel près du parc Stanley et de l'English Bay pour le départ du tour de ville en Big Bus, notre expédition la plus touristique à ce jour. Après un tour de ville non-stop, on débarque pour dîner (pizza) et un peu de plage. Le pauvre gars de la pizzeria a été assommé par le groupe de québécois qui est débarqué dans son établissement, vidant ses comptoirs. Dans l'après-midi, second tour, cette fois avec arrêts dans le Chinatown, à Canada Place pour voir le fameux flambeau olympique et enfin à Granville Island pour une dégustation de bière locale. On retourne sur Beach St. pour un souper avec vue sur le Pacifique. Le serveur avait une face de mi-carême (aller savoir de quoi ça l'air!). Une belle journée ensoleillée sur Vancouver (la 2e de suite), on la termine avant le départ des Rouleau pour l'aéroport sur la plage avec un rappeur qui freestylait sur tout et rien. C'était assez impressionnant puisqu'il n'a pratiquement pas arrêté de la demi-heure qu'on a passé là. Adieux plutôt déchirants à la famille, cette fois c'est vraiment les derniers qu'on verra avant longtemps. Retour à l'hôtel et dévorage de Tou.tv pour Joey et Louis, on se gave pendant qu'il en est encore temps. 
Aujourd'hui fût une journée merdique, on va en reparlera.
les 3 en-attente-d'un-visa-chinois 

dimanche 28 août 2011

Côte californienne + San Francisco (Tripàtrois.prod)

On travaille sur l'amélioration de notre technique de filmage en voiture...celui-là shake beaucoup. C'est assez difficile de faire autrement, qu'on roule à 120 km/h le kodak dehors ou à 60 km/h dans les rues d'une ville!
Sortez vot' popcorn quand même !

samedi 27 août 2011

Dernière soirée au States

En direct de Burlington dans l'État de Washington, un petit mot parce que notre prochain vidéo, on essaie de le mettre en ligne depuis 2 jours sans succès.
On vous compte pas d'histoire aujourd'hui, on vous donne juste des faits rapides (traduction super libre de quick facts);
- En Oregon, on ne peut faire soi-même le plein de sa voiture. C'est la loi.
- Joey et Louis auront parcourus cette année l'autoroute 5 du sud au nord des États-Unis (San Diego au Canada).
- Nous avons dépassé les 10 000 km parcourus en 47 jours (dont 15 à Newport Beach). Sur ce, on a même oublié de prendre notre 275 000 km au compteur en photo.
- Le monde est petit, c'est un fait. Nous sommes arrivés hier au camping KOA le plus près de Portland, et en débarquant de l'auto nous sommes tombés sur la famille de québécois en voyage pour 6 mois avec leurs 3 enfants que nous avions rencontrés à West Yellowstone, juste après avoir perdu notre tente.
- La ville de Portland est nommé la ''ville des Roses'' pour ses multiples jardins. Elle en contient même un expérimental où il y a plus de 550 espèces et plusieurs milliers de fleurs. Son jardin japonais est le plus authentique en dehors du Japon.
- Le Chinatown de San Francisco compte la plus importante diaspora chinoise à l'étranger. Il fait aussi étrangement froid dans cette ville, même en plein été, aucun lien entre les deux.
- La Californie, c'est long en ta... En passant à Santa Barbara, malgré la nuit tombante, nous n'avons pas manqué notre devoir d'entonner ces célèbres vers: ''Santa Barbara, qui me dira, pourquoi j'ai le mal de vivreeeuhh ?!''
- Choisir les hôtels en fonction de leur prix, c'est pas nécessairement gagnant !
- Sagesses de campings: Internet Wi-Fi dans un camping, c'est souvent hasardeux, parfois faut être pratiquement assis sur le commis dans le bureau ! De même que les piscines chauffées, peut-être que ça veut juste dire que le soleil les réchauffe. Quand le commis te dit que le terrain est petit...c'est toujours vrai. Dans un KOA, essayer de ne pas avoir envie entre 10h et 15h, ils ferment les toilettes au moins 2h par jour pour les nettoyer.
- Dans le désert, quand on loue un hôtel avec une piscine, toujours s'assurer qu'il y a de l'eau dedans.
- Si vous portez des culottes amples, ne sortez pas de votre voiture trop rapidement, vous pourriez casser la poignée de la fenêtre...
- Si vous partez longtemps avec votre voiture, assurez-vous:
                           1 - Qu'elle ne chauffe pas
                           2 - Qu'elle est équipée d'un air climatisé
                           3 - De ne pas rouler avec des pneus d'hiver en été (c'est TRÈS bruyant)
                           4 - Qu'elle n'est pas sujette à perdre une roue dans un endroit inaccessible au CAA.
                           5 - Qu'en cas de réparation, toujours vérifier s'il pourrait y avoir une fuite quelconque.
- Si vous achetez une tente qui vaut 700$, éviter les tempêtes de vent. Dans tous les cas, démontez-là à la moindre brise et ne comptez JAMAIS sur l'optimisme maternel pour annoncer la fin de la tempête.
- Du vin à 2,77$, c'est moins pire que ça semble.
- Truc pour partir tôt d'un camping, se faire réveiller par le tonnerre à 6h du matin et se sauver de la pluie sur la tente sans toit (départ garanti en 25 minutes, cas vécu ce matin même).
- Chez Wal-Mart, nous avons probablement créé une chaîne d'incompréhension suite à la vente de glacières électriques. Si vous voulez une glacière de ce type, elles seront discontinuées bientôt. Courez vous procurer la vôtre!
- Prenez bien soin de l'écran de votre ordi, il pourrait vous coûter près de la moitié de sa valeur en réparation.

Vous avez raté des SUPERS jeux de mots:
- Après une joke poche de Joey sur les ours noirs dans Yellowstone, Louis: '' Arrête de faire de l'hum-Ours noir.''
- En sortant du jardin japonais, en pensant pouvoir se rendre dans le stationnement, on arrive finalement dans un cul-de-sac, Joey: '' Un cul-de-saké!''
- Raymonde, voulant dire Go et Yé, s'écrit: GAY !

Nouvelle carte de notre épopée (ça continue après la carte):

Agrandir le plan

- Des paysages débiles profonds, y'a personne qui se tanne de ça !
- Un PIN, c'est un NIP, tenez-vous le pour dit. Pas besoin d'apprendre l'anglais pour savoir ça!
- Si vous tentez de rassurer un enfant en panique, l'idéal c'est de parler sa langue.
- Si vous n'avez qu'une seule chose à retenir pour le reste de votre vie: '' Toujours être certain de ne manquer de rien, tout en étant sûr d'avoir tout ce qu'il vous faut.''

les 3 quick-factos 

jeudi 25 août 2011

Photos SF



De Newport à Gold Hill, en passant par San Francisco

Howdie Ho!
Quand nous vous avons laissés, nous étions encore les fesses bien au chaud dans le confort de la demeure Ferguson-Page, à nous engraisser à coup de cupcakes et autres délicatesses hyper-caloriques (et frites de préférence). L'ordi est maintenant réparé grâce à Behrouz, qui offre même le service de ramassage-livraison à domicile. Char-de-marde, lui, on lui a payé des nouveaux souliers (de course!). Par contre, une fuite de liquide a été détectée dans le balljoint réparé dans Yellowstone...à suivre. Après prise de contact avec cousins-neveu-filleule Yves et Hélène, nous avons planifié les rencontrer à Vancouver en fin de semaine. Donc, décision de partir mardi (après réception des souliers de Louis, que UPS a gentiment oublié 1 semaine de temps). Finalement, dimanche matin, revirement de situation, on décide de partir en soirée parce que près de 2500 km en 4 jours, c'est intense et on veut arrêter voir San Francisco. On fait une sauce spaghetti (la recette de Jeanette, hmmmm!) en vitesse comme prévu, une batch de vinaigrette à Raymonde, on packte le stock, on soupe une dernière fois avec les californiens et départ pour Santa Maria, à 1800 ! Trafic normal pour traverser L.A. Beau coucher de soleil, Raymonde a manqué voir la pancarte Hollywood. Seul problème, on était du mauvais bord de la montagne. Frigideux (la glacière électrique, pour les incultes) commence à faire des siennes... ça sent le remplacement chez Wal-Mart. Elle passe tout de même la nuit à fonctionner dans le motel Laura Lodge. Motel dans un quartier peu recommandable, où nous avons gardé nos gougounes même pour prendre notre douche.
Départ tôt le lendemain matin, Joey rendu couché sur le matelas parce que pas de draps-contours. Raymonde s'esquive en cachette parce que nous n'avions payé que le tarif pour 2 personnes. Objectif de la journée, se rendre à San Francisco en passant par le route qui longe le Pacifique. Selon Google Map, on se rallonge d'environ une demi-heure. Finalement, c'est une petite route à 2 voies, ultra-sinueuse qui passe de vallées aux sommets des montagnes, achalandée et où on ne peut dépasser 60 km/h sous peine de se lancer dans le vide. Arrivée à San Francisco en fin d'après-midi. Hôtel Rodeway très acceptable, on est affamé parce qu'on a jamais voulu arrêter avant. Souper Thaï, petit tour de street car et visite express du port. On a croisé une manif contre la pauvreté où 2 gars sont flambants nus, en plein centre-ville. On rentre coucher Raymonde et Louis et Joey partent à l'assaut du nightlife. On tente d'aller voir une reprise draguesque du film Burlesque dans un petit bar près de l'hôtel. Finalement, c'est très glauque, on passe au suivant. On attend l'autobus avec un gars qui traîne un seul ski, saoul. Classique petit bar de quartier, super jukebox, on reste le temps qu'il faut à Louis pour renverser une bière sur lui et ses voisins. L'odeur de cigarette dans les bars ne nous manquait pas (c'est pas légal mais c'est toléré à certains endroits). Raymonde, elle, écoute pendant ce temps un téléthon avec de la musique des années 70, chantée par leurs interprètes d'origine, elle connaît pourtant tous leurs équivalents québécois.
Joey fait la grasse matinée, on niaise un peu à l'hôtel, on remplit Frigideux de glace et on déjeune (frugalement) au déjeuner continental, constitué de jus d'orange et de danoises cheap empaquetées individuellement. On décide de faire le tour de la ville par un auto-trajet, le 49-Mile Scenic Drive. Malheureusement, c'est trop long et San Francisco ne convient pas à Char-de-marde, qui se remet à chauffer de plus belle. On s'arrête pour dîner, le temps qu'il se repose et on écourte le trajet pour aller voir le pont et le parc (dont les photos suivent). On quitte la ville pour se rendre à Napa, car Louis veut visiter au moins un vignoble en Californie. On en profite pour aller se chercher une nouvelle glacière, nommée Trigida, à American Canyon. Finalement, le seul camping de la place ne peut accueillir de tente pour cause de pas d'eau. On va reporter, par erreur encore une fois évidemment, Frigideux au Wal-Mart de la place et on pousse encore une petite heure (non sans avoir mangé un petit cheeseburger avant) pour atterir près de Sacramento, dans un KOA où nous savons d'avance qu'il y aura une piscine et internet. Souper frugal salade césar, saucette, petite brassée pour effacer les odeurs de lendemain de veille et dodo, pas de toit sur la tente, fait trop chaud.

Réveil peu intime (à cause du pas de toit). Constat: on est pas capable de partir tôt d'un camping. Départ à 11h, on s'arrête pour dîner dans un info touristique et nous sommes arrivés en fin d'après-midi à Gold Hill dans un KOA, bien sur. Après 2 longues journées de route, on a quitté la Californie pour entrer en Oregon. Souper spaghetti-sauce Jeannette (hmmmmm) après une trempette bien méritée. Louis se fait un sale torticolis, de façon indéterminée en sortant de la douche. Blogue, photos, dodos, on a chaud. Demain, route, visite de Portland et un autre KOA.
à betôt,
les 3 montagnards

lundi 22 août 2011

La suite promise !!

Tripàtrois.prod présente :

Instructions pour publier un commentaire

Bonjour à tous et surtout à toutes (ça adonne de même!),
on publie aujourd'hui un mode d'emploi pour ceuses et celles qui auraient de la misère (que dire, de la grosse misère noire) à publier des commentaires sur notre joli blogue.
Voici donc les étapes, en détail, afin qu'on puisse ENFIN lire les niaiseries que vous avez envie de nous dire au passage:
1 - aller sur tripatrois.blogspot.com (vous y êtes déjà, ça devrait pas trop être difficile)
2 - à la fin d'un de nos billets (ou sous les photos/vidéos, même chose), vous apercevrez un petit lien qui dit le nombre de commentaires déjà publiés (si vous êtes les premiers chanceux, ça devrait être 0)
3 - cliquez sur ce lien (DESSUS)
4 - vous devriez être transporter dans ledit billet, dans la section des commentaires, avec une belle case blanche avec le titre: Enregistrer un commentaire. C'est là qu'il faut écrire votre commentaire (ça vous décroche la mâchoire n'est-ce pas?)
5 - vous pensez que c'est le temps d'appuyer sur Publier un commentaire maintenant hein ??!? NON ! Faut aller dans le menu déroulant (c'est vraiment comme ça que ça s'appelle) et vous allez choisir un des deux choix suivants (pour les membres du blogue, fermez vos yeux); soit Nom/URL ou Anonyme. Si vous choisissez la première option (Nom/URL), nous devrez mettre le nom sous lequel nous sommes le plus susceptible de vous reconnaître dans la petite boîte de dialogue qui s'ouvrira puis faire Continuer. Si vous choisissez Anonyme, essayer de signer votre commentaire dans la petite case blanche ci-haut mentionnée, question qu'on sache de qui vient ladite niaiserie/mot d'encouragement/amour/insultes !
6 - Allez, faites-vous plaisir, c'est le temps de publier en appuyant sur: Publier un commentaire. Pour plus de sécurité, vous pouvez cliquez sur Aperçu avant, question de voir si ça vous convient ( la belle Anne dit qu'elle doit faire cette étape pour que ça marche, elle, mais pas vous nous en sommes sûrs).
Enjoyez votre nouvelle vie pleines d'opportunités incroyables !
Raymonde vous envoie ce mot d'encouragement: ''Si moi je suis capable, vous autres aussi!''
Allez, lâchez vous lousse pour nous montrer votre expertise !

vendredi 19 août 2011

lundi 15 août 2011

Nouveau vidéo! Fin du Grand Canyon et traversée de l'Arizona

Newport BEACH

Dimanche soir, Raymonde prend le blogue en main ! Elle garde avec Louis la petite Olivia en attendant le retour de son papa. Joey, Anne et Charlie sont partis à la derniere soirée du O.C. Fair. Célèbre foire où se retrouvent les plus écoeurantes dégueulasseries alimentaires dont Joey nous avait donné la primeur l'année dernière. Après nous avoir montré sur panneau géant le sandwich Krispy Kreme (un beigne très gras et très sucré) avec poulet frit à l'intérieur, Joey est passé cette année à l'action en le mangeant ! Et devinez quoi, ça peut être plus dégueu puisqu'il y avait de la confiture de framboises à l'intérieur !! En plus de cette horreur, ils ont mangé une énorme brique de brioche, une grosse sandwich à la crème glacée et chocolat et de la pizza, tout ça en quelques heures! Et ça aurait pu être pire, rien n'étant impossible comme déviance alimentaire au pays de l'Oncle Sam. On se la coule douce depuis 1 semaine... Plage ou piscine, bouffe (trop), rien faire, s'occuper des tous petits... Disons qu'après 1 mois en vase clos, ces petits mousses nous sortent de notre bulle sur un moyen temps ! Et c'est agréable. On retrouve notre enfant-intérieur.Raymonde a fait plus ample connaissance avec la mère de Joey et sa soeur et la chimie a été bonne. On est gras et épanouis... Même Raymonde a finalement eu un sentiment de satiété hier soir, après avoir partagé un bon plat au Cheesecake Factory, maison du fameux saumon miso et évidemment des meilleurs gâteaux au fromage, le summum étant le Red Velvet Cheesecake...je vous laisse baver là-dessus! Un de nos fidèle allié qui ne nous avait pas failli, l'ordinateur, est maintenant malade. On perd tranquillement l'écran. On s'en occupe sous peu...essayez de coller un post-it dans le coin supérieur gauche de votre écran, vous verrez que ça gâche l'existence! Nous sommes tellement redevables à nos amis Judy(GPS), l'ordi et Char-de-marde, sans eux nous n'aurions vraiment pas vu autant de trucs magnifiques et aussi rapidement. Deux nouvelles Tripàtrois.prod suivront...dont un extrait où les talents de parrain de Louis sont mis à rude épreuve ! On vous embrasse, on se reconnecte bientôt, promis !
les 3 amaricains !
xxx

dimanche 7 août 2011

De Tuba City à Newport Beach, en passant par le Grand Canyon

Bonsoir à vous !
Lorsque nous vous avons quittés, nous étions en route vers le versant sud du Grand Canyon, la partie la plus visitée. Avant de quitter Tuba City, la ville amérindienne, nous sommes passés par l'épicerie pour concrétiser la désormais célèbre citation de Raymonde; être sûr de ne pas manquer de rien tout en s'assurant d'avoir tout ce qu'il nous faut. Nous avons été très prévoyant puisque Judy (notre GPS) ne nous avait pas laissé savoir qu'il y aurait une belle grosse épicerie et même des fast foods à 10 minutes du village du parc. Nous avons donc acheté du pain qui s'avéra pratiquement digéré à l'avance tellement il se décomposait juste à le regarder et un poulet tout cuit, que Raymonde a dépecé dans le stationnement de l'épicerie, sous l'oeil attentif de deux chiens errants qui ont été attirés par l'odeur alléchante (littéralement l'oeil pour un de deux chiens qui était borgne). On laisse les chiens à leur faim et nous quittons finalement en espérant que Char-de-marde pourra continuer sa traversée du désert sans heurt. Après avoir raté le tournant, il se met à chauffer juste avant de prendre la route du parc et sa montée... Donc, on met le chauffage au max en regardant le soleil se coucher sur le canyon créé à travers la plaine par le petit Colorado, pas très large mais impressionnant par sa forme en serpentin. Sur la route, pleins de kiosques d'artisanat amérindien qui essaient de nous attirer avec leurs pancartes.Nous arrivons sur notre site après avoir aperçu sur la route le plus gros ''buck'' de notre vie, que nous n'avons jamais revu après s'être lancé à ses trousses, on devait puer... On monte la tente en vitesse pour profiter des derniers moments de lumière mais nous nous mettons à table ensuite à la lueur d'une petite chandelle, la lanterne que nous avons acheté étant insupportable (maudites soyez-vous diodes électroluminescentes!). Délicieuse salade césar au poulet. On manque de se péter la gueule à chaque pas puisque nous sommes sur le dessus du Grand Canyon et des roches sortent du sol un peu partout. On se couche et pas de sommeil avant longtemps pour Louis, qui entend un concerto de vomi en ré mineur comme musique de fond provenant d'un jeune campeur dans les toilettes voisines.
Raymonde se lève tôt le lendemain parce que froid à la tête. On déjeune et comme nous avions réservé peu à l'avance, nous devions changer de site les 3 soirs. Donc, pendant que Raymonde et Joey ramassent le stock, Louis part checker-out et in pour le nouveau site. Attente interminable de 45 minutes, alors qu'une seule personne est devant lui. Une famille de 5 sont en train de réserver leur week-end de la fête du Travail alors que 10 personnes attendent et qu'un seul guichet est ouvert. Il revient de très mauvais poil. Pendant que nous nous préparions à changer de site, un monsieur nous interpelle afin qu'on le booste. N'écoutant que son courage, Char-de-marde répond à l'appel et réussit l'exploit, au péril de son propre démarrage. Après un tendre moment d'admiration pour notre monture, on met la tente sur le toit et on change de site. Le soleil plombe atrocement et Joey ne veut plus quitter le camping de peur de mourir de chaleur. On le convainc (comme il est conseillé entre 9 am et 4 pm) qu'on ne fera rien de violent. Visite au centre-ville pour s'informer sur les vols d'hélicoptères. 175$ chacun, on passe notre tour. On envisage de louer des vélos, encore là, plutôt cher et une seule piste disponible, on oublie ça. On se planifie donc une randonnée pour le lendemain matin, avant la chaleur. On revient donc au camping pour ne rien faire. Lecture et gossage de iPod sur nos matelas sous les pins. Raymonde s'endort et les gars s'esquivent pour aller profiter de l'accès internet au village. C'est l'époque de la mousson (!?) au Grand Canyon, Raymonde profite donc d'un épisode de grêle d'après-midi. Ça réveille ! Les gars reviennent la chercher pour qu'on mette finalement notre dernier vidéo en ligne et Joey et Raymonde se commandent de nouveaux sleepings bags, plus chauds. On revient au camping pour prendre nos accessoires alimentaires afin de se faire un petit pique-nique en profitant des belvédères de Desert View, plan de match de la soirée. On fait des tests avec notre nouvelle caméra, c'est assez épatant et hilarant, vous verrez. On observe se coucher le soleil sur le canyon, avec le vent et la pluie au loin, très beau. On revient sous la pluie et les éclairs, juste le temps qu'on est dans la voiture puisque rendu au camping, le ciel est partiellement dégagé et magnifique. Dodo.
C'est le temps de l'expédition, Raymonde se lève à 6h et commence à préparer ce qu'on amènera. Les gars se réveillent un peu plus tard, on remplit nos gourdes, et déjeunons (céréales en boîte comme dans le temps chez nos grands-parents respectifs) sur le coin de la table avant le départ. Raymonde nous traite de gays dans la voiture et tente de s'excuser en disant que c'était un mélange de Go et Yé, pffff. Arrivée au canyon à 7h15, on descend pendant une heure. On ne sait pas si on a raté la première étape de la descente où nous devions nous rendre, mais nos corps nous font comprendre que si on veut compter sur eux pour la remontée, il faut faire demi-tour! On souffre, la chaleur est de plus en plus insupportable, tout le monde mais surtout Louis et Raymonde se rendent compte que finalement Char-de-marde est beaucoup plus en forme qu'eux pour monter les cotes. Raymonde craint aussi pour ses genoux, et sa réflexion sur l'expédition est qu'elle regarde où elle met les pieds en descendant et trop de soleil pour relever la tête en montant! On ne sait pas trop si Joey souffre ou non, il le fait en silence. Moment d'extase de la matinée lorsqu'on enlève nos bottes enfin rendus à la voiture. On pense à les remplacer par des chaussures moins lourdes et chaudes... C'est l'heure du 3e déménagement, moins loin cette fois, on fait le tout à pieds, la tente encore montée dans les bras. APRÈS tout ça, on va faire les démarches nécessaires au bureau pour sauvegarder l'humeur de Louis. Douche bien mérité pour tout le monde, 2$ pour 8 minutes de pur bonheur, sauf pour Louis, chanceux, qui finit plutôt par s'écoeurer de sa douche qui ne s'arrête pas. On fait une petite brassée de lavage qu'on étend sur notre site à l'heure du dîner. On part ensuite pour Tusayan, petit village à la sortie du parc pour voir le film IMAX le plus vu au monde, sur le Grand Canyon et un show live d'oiseaux. Le film est intéressant, mais le show d'oiseaux est annulé à cause de la pluie ou du manque de billets vendus. On revient au camping et la corde à linge et tout notre linge, encore sur la corde, est empilé sur la table avec un avertissement disant qu'il est interdit de laisser une corde à linge sans être présent sur le site. Les gentils gens du camping ont pris le temps de couper notre corde à linge plutôt que de la défaire. On sèche à la machine finalement pour cause de pluie. On part ensuite faire Hermit's Road, une balade de 11km avec 8 arrêts qui ne se fait qu'en autobus. Avertissement clair avant de partir qu'on doit se réfugier dans un autobus aussitôt qu'on aperçoit un éclair ou qu'on entend le tonnerre. Un peu plus tôt, 2 personnes ont été frappées par la foudre, dont une qui est décédée apprendront nous plus tard. On visite 4 des belvédères et on revient, on ne veut plus rien voir du Grand Canyon, 3 jours c'est définitivement trop. On se rend au show d'oiseaux qui a finalement lieu, mais le condor (indien) qui devait être le clou du spectacle à trop manger depuis les 2 derniers mois et ne sortira même pas de sa cage. On retourne au camping et on est pogné à l'entrée du parc parce que la voie rapide est fermée pour ceux qui ont déjà leur passe...l"auto est au neutre et on la laisse descendre jusqu'au guichet parce que sinon c'est le chauffage au max assuré. En rentrant au camping, on se prépare à manger et on rencontre deux jeunes québécois qui sont en vacances pour 2 semaines dans l'coin avec leurs parents et grands-parents. On se raconte nos voyages respectifs, la jeune fille nous fait penser très fort à Joséanne! Raymonde est sur son high de Pepsi (2 fois dans la journée) et ne peut se tenir tranquille. Elle prépare le repas pendant que Louis et Joey jasent. On se couche le ventre plein, Raymonde ne peut lire parce que sa lampe de poche est morte. Mauvais sommeil parce qu'overdose de caféine pour Raymonde et Louis.
Joey se lève tôt le lendemain et nous prépare un super déjeuner; patates, jambon, toats, oeufs. On déjeune côte à côte à cause du soleil, déjà insupportable à cette heure. On quitte le Grand Canyon pour se diriger à Kingman, à 1h de Las Vegas, où nous avons réservé une chambre d'hôtel avant d'entrer dans le parc, puisque nous devions y louer une voiture. On s'enregistre au camping, Raymonde est su'l cul de voir tant de lauriers partout, et Joey voit dans ses courriels que la chambre est passée de 40$ à 120$ suite à la modification. On appelle le service à la clientèle pour finalement annuler la réservation sans frais... Fini pour nous Las Vegas. On part se réfugier de la chaleur et du soleil en allant manger une pizza, dont nous parlions depuis quelques jours. En sortant du resto, des motels nous entourent et nous attirent grâce à leurs bas prix. On réussit à se faire rembourser le camping et on s'enferme dans notre chambre climatisée pour le reste de la journée. On écoute des films et profitons de la douche, sans même sortir pour souper. Dodo.
On se lève tôt et on déjeune au McDo voisin, on quitte finalement pour se rendre en Californie, chez la soeur de Joey où nous sommes arrivés en après-midi. De bons lits, des murs, un toît, le gros luxe ! Après 30 jours et plus de 8000 km, nous allons rester ici pour un certain temps mais nous allons essayer de continuer de publier nos aventures, de nouvelles photos ou des niaiseries pour vous!

jeudi 4 août 2011

Arco/Craters of the Moon

Dans notre manque de mise à jour, on a oublié de vous mettre les photos des Craters of the Moon et d'Arco, en sortant de Yellowstone/Grand Teton.
C'est maintenant rectifié.

Internet dans l'parc. Nouveau vidéo!

Tripàtrois.prod des canyons visités...



Bon visionnement !
Pour ceux que ça intéresse, c'est seulement les images du versant nord du Grand Canyon...

mercredi 3 août 2011

mardi 2 août 2011

Photos de Salt Lake City!

Vous allez voir, c'est pas croyable tout ce qu'on a fait et vu!

Grand Canyon

Comme nous allons passer les 3 prochains jours dans le Grand Canyon, il faut nous approvisionner en nourriture. Malheureusement, à Jacob Lake où nous passons la nuit, il n'y a qu'une station-service et un hôtel où nous avons payé 9$ pour un litre de jus et 2 litres de lait. Pas l'idéal. Raymonde, dans sa grande sagesse, nous dit: "L'important, ça serait qu'on ne manque de rien, tout en étant sûr d'avoir tout ce qu'il nous faut". Louis manque d'être incontinent par l'ultra-lucidité de sa mère.
Nous quittons le camping tôt pour notre première trempette dans le Grand Canyon, versant nord. Impressionnant à notre arrivée, mais on reste un peu sur notre faim. Après les deuxièmes et troisièmes belvédères, on est convaincu. C'est quelque chose! Près de 16 kilomètres de large, 1,6 kilomètre de profond. Creusé par le fleuve Colorado, qui charrie tellement de sédiments qu'il agit littéralement comme du papier sablé sur la terre friable où il coule. Retour en soirée au camping. Nous sommes envahis !!! Sur le site voisin du nôtre, un campeur, 3 tentes et 2 voitures sont apparus, avec leur troupe d'une dizaine de personnes (bruyantes). Raymonde est effarouchée ! On est presque gêné de souper à notre table, on rentre vite dans notre tente pour se séparer d'eux. On lit et joue sur nos iPods. Nuit difficile et froide, lever tôt pour Joey et Raymonde (surprise!). 
Raymonde se lave les cheveux assise à notre table (douche=2,25$ pour 5 minutes), les voisins se lèvent et commencent à jouer aux fers aussitôt... ils semblent ne pas s'apercevoir ou ne se préoccupent pas du fait qu'ils sont en société. On quitte le camping sans regrets. Raymonde se fait une joie de descendre du plateau et traverse en ligne droite le désert de l'Arizona à 110km/h. Le bonheur! Le soleil est de retour dans toute sa puissance. Louis se demande comment les indigènes de l'époque ont pu s'installer dans une telle région inhospitalière. Nous avons même croisé 3 vaches qui se tenaient à l'ombre d'un poteau électrique (elles n'ont pas vraiment conscience de leur taille on suppose). C'est  vraiment comme un décor de Lucky Luke. On attend la cavalerie pour 4h cet après-midi :) 
Après maintes recherches, on trouve finalement une petite ville amérindienne Navajo où on vient se reconnecter à la toile avant notre prochain isolement. Donc, pas de nouvelles pour les prochains jours. 
On vous embrasse tous en général et chacun en particulier. Écrivez-nous vos commentaires, on les attends!
Les 3 Dalton ! 
Nouvelle carte de notre trajet:

Afficher Itinéraire vers Grand Canyon Village AZ sur une carte plus grande

Red & Bryce Canyons

Raymonde a fait sa plus longue route en cette journée, elle a conduit jusqu'à 5h15. Mais elle semblait apprécier la route, elle en a profité pour faire 40km de plus en ratant une sortie. Louis prend le volant, on traverse le superbe Red Canyon, vraiment époustouflant, pour se rendre au KOA de Cannonville, près du parc de Bryce Canyon. Sans aucun doute le plus beau site que nous ayons eu jusqu'à présent. Vue imprenable sur 360 degrés. Première culinaire pour Raymonde, Louis lui fait son fameux Kraft Dinner aux légumes. Au moment du service par Raymonde, Louis précise que c'est bien la première fois qu'elle lui sert cela de sa vie! Premiers tests du nouveau kodak, superbes photos ! Légère déception, il a un zoom très limité, vraiment fait pour faire des paysages ou des portraits, peu efficace pour les objets lointains.
Le lendemain, réveil assez tard, bonne nuit pour tout le monde. On se prépare encore un super repas de crêpes (merci Clarence pour le délicieux sirop d'érable qui va nous suivre longtemps! Reste plus d'un litre!!). On part avec de maigres provisions pour la journée. Arrêt à Mossy Cave, un caverne qui laisse filtrer l'eau souterraine et où pousse de la mousse, phénomène rarissime dans cette région semi-aride. Les colons à la fin de siècle dernier ont colonisé cette vallée en creusant de manière artisanale un canal de 16 km à travers la plaine pour y amener l'eau. Elle y coule depuis plus de 100 ans sans interruption, sauf en 2002, sécheresse record. La fraîcheur de la caverne nous rappelle le Bas-du-Fleuve. Nous nous rendons ensuite à Bryce Canyon, où nous laissons Char-de-marde se reposer un peu grâce au service de navette. Pas réellement un canyon, il fut formé dans une formation géologique particulière à cause du gel en hiver. C'est réellement impressionnant et nous nous demandions comment le Grand Canyon le serait plus! Des averses ponctuent notre visite, mais après 3 semaines sans interruption de soleil, personne pour se plaindre. Après une visite assez approfondie, on rentre au bercail. Longues discussions en soirée sur nos projets à venir. Comme nous n'avons pas loué de voitures à Salt Lake City car cela nous faisait faire un long détour, nous devions le faire à Las Vegas. Sauf qu'au moment de réserver la voiture, c'est deux fois plus cher. On abandonne l'idée...mais l'hôtel pour le lendemain est déjà réservé à Las Vegas... On dort là-dessus, mais c'est pas toute réglé pour Louis.
Réveil tôt pour tout le monde. On est prêt à partir dès que possible parce qu'aucun camping réservé pour le soir. Téléphone au Québec pour Raymonde, ardu mais concluant. Joey tente (après 5 essais de Louis) d'appeler à l'hôtel pour changer la réservation. Contre toute attente, il réussit à changer notre nuit pour le 6. Viva Las Vegas! On quitte et nous arrivons pour le dîner au nouveau camping, à 1h du versant nord du Grand Canyon. campeRVillage. Le terrain est large comme notre voiture, c'est assez étroit merci! (à suivre...)

Fin Salt Lake City

Malgré le confort de l'hôtel, Louis se réveille très tôt. Joey suit. On fait la mi-grasse matinée. La douche est bien meilleure dans une vraie salle de bain ! On s'ennuie un peu du confort de la maison. Donc, programme de la matinée avant de partir, trouver notre appareil-photo, aller chez Wal-Mart pour remplacer Frigida (on vous explique plus loin) et trouver un centre de photocopie pour des papiers importants à Raymonde (un gros merci à Guylaine, une amie en or!) qui n'avaient pas pu être réglés avant le départ. Donc, déjeuner à l'américaine au resto de l'hôtel (chinois, on vous le rappelle!). En s'y rendant, à l'entrée de l'ascenseur, on tombe pratiquement sur une petite fille qui en sortait. Aussitôt qu'elle nous aperçoit, elle fond en larmes telle une tragédienne avec la main au front en s'écriant en français: "Oh non! je suis au 2e étage, j'ai perdu mes parents, oh non!" Par chance, nous avons pu la rassurer et la ramener au 2e, d'où elle a pris les marches pour arriver 1 seconde avant nous au restaurant... Après le repas, on laisse Raymonde à l'hôtel pour qu'elle fasse de la couture (qu'elle ne fit pas !). Nous allons au Wal-Mart en premier. Nous avions acheté Frigida (notre glacière électrique) à Rimouski. Elle venait avec une garantie d'un an. Le seul problème étant qu'il fallait l'envoyer par la poste pour la faire réparer...et que nous n'avions ni la boîte ni la facture. Après de multiples tentatives de colmatage et autres réparations dûs à son utilisation pratiquement ininterrompue et à la tempête de vent, elle ne fonctionnait pratiquement plus. C'est pourquoi nous avions hier acheté la même glacière, baptisée Frigideux (c'est un garçon :P). PAR UNE MALENCONTREUSE ERREUR, nous avons retourné Frigida (et son doux arôme de saucisses) au lieu de Frigideux... Donc, nous nous retrouvions avec une nouvelle glacière pimpante de fraîcheur! Course suivante, la poste américaine. Arrivée à l'ouverture, 10h du matin. On passe très rapidement. La jeune fille qui nous sert tente de nous envoyer dans un autre point de service ou nous dit que le colis doit avoir été retourné. Louis, armé de son entêtement, ne se laisse pas démonter. Si nous avons récupéré un colis hier, on va récupérer les deux autres aujourd'hui ! Après 5 minutes, de guerre lasse, elle va chercher son supérieur. Lui aussi nous répète les mêmes arguments. Et Louis de continuer sur sa lancée. Après près de 10 minutes, l'homme semble enfin illuminé!! Il comprend finalement la situation (alors que nous répétions la même chose depuis 2 jours) ! Avec peu d'espoir, il part à la recherche de notre appareil et ses accessoires. Vingt minutes plus tard, nous sortons avec nos 2 paquets le coeur beaucoup plus léger. Joey s'en tire avec un ulcère d'estomac dû au stress vécu. Arrivée triomphante à l'hôtel où Raymonde nous attend presque la jupe à terre (5 secondes plus tôt et ça y'était). Les dernières courses accomplies (sac pour kodak, clés USB pour les back-ups de photo et une pour Ray deux fois trop cher parce que petite, mauve et cute, papiers à imprimer), nous nous dirigeons vers notre A&W préféré. Sur place, nous réalisons que tous les A&W ne sont pas nés égaux. PAS DE MOZZA BURGER, au grand dam de Louis et Raymonde. Le Papa Burger fut bon, mais pas aussi satisfaisant. On quitte finalement la ville pour Bryce Canyon...