On quitte tôt en avant-midi notre doux
nid climatisé pour éviter la chaleur ardente de l'après-midi le
plus possible. On se rend en Skytrain jusqu'au port de Santhorn,
point de départ du Chao Phraya Express, le service de transport en
commun sur la rivière du même nom (sans la partie ''Express). Moyen
le plus rapide et le plus agréable d'atteindre le vieux Bangkok,
avec sa cité royale, ses multiples temples et musées, son
architecture unique. On commence d'abord par le temple gigantesque de
Wat Pho, comprenant le plus gros Bouddha couché, la plus grande
collection d'images de Bouddha et le premier centre d'enseignement
public du pays. L'enceinte contenant le gros Bouddha peine à le
contenir justement... avec ses 15 mètres de haut et ses 43 mètres
de long, c'est un méchant gros Bouddha! Majestueux. On continue la
visite, les tours, les autres Bouddhas... Il fait déjà atrocement
chaud et on se cache du soleil du mieux qu'on peut. On se dirige
ensuite vers la cité royale et le temple du Bouddha émeraude.
L'architecture, les ornements, les fresques, les temples et les
palais, tout ici respire l'opulence, le siège du pouvoir. On en sort
à bout de souffle et à moitié mort de faim (ça paraît pire par
écrit...).
C'est l'heure de notre possible rencontre asiatique avec
notre globe-trotter préféré, Bruno Blanchet ou dans le pire des
cas, l'ingurgitation d'une bonne poutine. On se dirige grâce aux
indications approximatives de Google Maps, de l'instinct de Louis et
la conduite efficace de notre chauffeur de tùk-tùk. Arrivés sur
place, le stand d'Onicha est bien là, la publicité de la poutine
aussi, mais tout est fermé et personne en vue. À peine le temps
d'être déçu, un homme sort du magasin de tailleurs juste derrière
le boui-boui et nous demande si nous sommes francophones. À notre
réponse positive, il nous annonce que la préparation de nourriture
reprend à 14h. Espoir revenu (mais ténu quand même, on sait qu'il
est très occupé!). On s'en va dans un petit resto un peu plus loin
sur la rue pour se mettre quelque chose dans l'estomac avant notre
poutine dans une petite heure. Qui est très bonne, mais
malheureusement sera dégustée sans Bruno! On finit le repas en
tendant une note à notre cuisinière pour lui et elle nous informe
qu'il est à son entraînement de boxe thaï et qu'il a finit ses
cours de langue thaï. Tant pis, on aura fait notre possible!
On s'en
va ensuite voir la mythique Khao San Rd, lieu de tous les vices et
épicentre du quartier backpacker de Bangkok. Finalement, une petite
rue très commerciale, probablement très animée de soir mais où
s'alignent de jour une série de vendeurs de t-shirts, d'équipements
électroniques et d'autres babioles. Disons que ça avait l'air plus
exotique quand Léo y buvait du sang de serpent avant de découvrir
le lieu de ''La plage'', dont nous vous avons déjà parlé. Voulant
aller voir le coucher de soleil dans un bar au dernier étage d'un
gratte-ciel (ce qui est de plus en plus rare dans le monde), Louis se
méprend et amène la troupe au bord de la rivière pour reprendre le
bateau alors qu'il aurait été plus simple de faire autrement. On embarque
sur le bateau, avec la foule présente, Joey et Raymonde restent pris
à l'arrière tandis que Louis se fraye un chemin jusqu'à l'avant.
On débarque heureusement au dernier arrêt, pas de risque de se
perdre. Skytrain, jusqu'au changement pour le métro, où Louis et
Raymonde ne veulent qu'une chose, prendre une bonne douche avant de
faire quoi que ce soit d'autre. Joey, lui, a envi d'aller voir de
quoi tout à l'air même avant la nuit alors on se sépare.
On a notre quota, on rentre en tùk-tùk moins sportif,
métro et Skytrain. On laisse Raymonde rentrer seule, en la
supervisant du haut de la station de Skytrain et on sort ensuite dans
un des quartiers chauds de Bangkok, Silom, parce que la ville jusqu'à
présent nous paraît plutôt proprette. Patpong I et II sont les
rues où la légende raconte qu'il était possible de satisfaire
n'importe quel fantasme (ou perversion) il y a à peine une dizaine
d'années. De nos jours, le marché nocturne qui s'y tient attire
définitivement plus que les spectacles de ping-pong (on vous laisse
deviner de quoi il en retourne, indices : aucun code vestimentaire et c'est un sport uniquement féminin). Une dizaine
d'autres spectacles acrobatiques sont disponibles sur demande, vous
serez surpris d'apprendre que vos deux aventuriers s'en sont tenu à
faire du lèche-vitrine très très soft. Ils prennent un verre dans
une rue adjacente, où les couples ne sont pas tellement mixtes et
d'où les touristes ressortent souvent rapidement avec une amusante
hâte. Disons qu'ils seraient plus choqués d'atterrir métro Beaudry
à Montréal. Taxi, dodo. Déjà notre dernière journée sud-est
asiatique demain!
C'Est Micheeeeeel! avec un asti de gros Bouddha!
RépondreSupprimerEuh...explication sur le «forcé à se déguiser en pingouin?
Pauvre Raymonde sur la photo... j'ai envie de te prendre dans mes bras!
;-)
Nous vous suivons pas à pas Claude et moi. Pour nous gens du 3ème âge cela nous paraît terrifiant. On s'imagine que pour vous c'est le voyage de votre vie; vos photos et textes sont Supers!!
SupprimerNous avons quand même hâte de vour revoir
Raymonde