Réveil dans notre petit bordel
personnel. Ray est la plus rapide, mais on se lève tout de même
tous assez tôt. Douches et on sort de là au plus vite. On cherche
ensuite un café internet pour se trouver un endroit plus
recommandable pour ce soir. Finalement, tout est soit hors de prix ou
hors de la ville. On se rapatrie sur le YMCA, où ils nous avaient
offerts une chambre double et une simple pour le soir mais en
arrivant, Louis leur demande des informations sur la chambre triple
indiquée sur le tableau.
Discussion en cingalais et un homme nous escorte pour nous montrer la chambre. Pas de mot pour la décrire sinon qu'on en vient à s'ennuyer de notre chambre minuscule, laide et qui sentait le curry de Hong Kong. On la prend tout de même puisque c'est la seule abordable dans un rayon de 5 km.
On laisse nos trucs et on sort immédiatement pour manger, rien dans le ventre depuis notre vol Bangkok-Colombo. On s'arrête deux portes plus loin, un affiche annonce des plats indiens dans le sous-sol adjacent. Lonely nous a bien expliqué les coutumes alimentaires du pays... et les restaurants ne font pas tellement partie de celles-ci, vaut mieux en profiter pendant que ça passe. Par contre, plusieurs buffets comme celui où nous déjeunons ouvrent leurs portes entre 11h et 14h et servent, à un prix dérisoire, des currys et du riz.
Comme c'est notre première expérience, on demande toutes ces informations pour plus de sécurité et on avertit notre serveur de ne pas avoir la main trop lourde sur les plats bien épicés. On s'est fait bien avertir à propos de ça aussi! Donc, on s'assoit, avec chacun notre immense assiette de riz, des légumes, du dhaal (curry de lentilles) et du poulet. Et malgré le fait qu'ils nous ont gentiment offerts des ustensiles, on tente de manger à la façon locale, c'est-à-dire avec les mains. Et c'est lamentable. On ne sait comment ils réussissent à faire des boules de nourriture qui se tiennent et comment ils se lancent (littéralement) ça dans la bouche sans faire de dégâts et sans trop être disgracieux! Et comme c'est servi sur une pellicule plastique dans l'assiette, pas de nettoyage à faire pour eux! Enfin, on finit évidement le
repas avec nos ustensiles et on sort dans la chaleur, qui bat son plein, de la capitale.
On veut
se trouver une connexion wi-fi maintenant pour que tous puissent
participer à l'élaboration de la suite de notre périple puisque
Louis semble avoir développé durant la nuit un petit cafard et la
tache lui semble très lourde. L'endroit le plus proche où c'est
disponible selon le Lonely est dans le quartier où nous avons
couché, à 5km et 3$ de tùk-tùk. Arrivés sur place, le serveur
nous annonce qu'il n'y a pas wi-fi... On ressort et le boss nous
rattrape juste à temps pour nous dire qu'ils l'ont! C'est la journée
des aller-retour! On s'assoit donc une bonne partie de l'après-midi,
Louis à lire le Lonely Planet, Raymonde et Joey à chercher sur
internet pour des conseils et éventuellement un appartement où nous
passerions notre dernière semaine avant d'affronter l'Inde,
idéalement à Négombo, près de l'aéroport et de la plage. On
décide donc de partir demain matin vers le sud, à bord du train
puisque meilleur marché et il paraît que les stations d'autobus
sont sales et chaotiques... Juste avant de quitter le BARS Café,
pour ceux qui aimeraient venir au Sri Lanka, hyper sympathique, un
des serveurs et ce qui nous semble le proprio nous piquent une
jasette qui ne finit pas sur le pays, ce que nous devrions voir, la
chance (véritable) que la situation politique et militaire du pays
soit maintenant ce qu'elle est. Ils nous confient même qu'avant la
fin de la guerre, tous les contrôles militaires pouvaient allonger
le temps pour se rendre au travail de 20 minutes à plus de 3 heures
(pour ceux qui pensent que les ponts montréalais c'est l'enfer...).
On se dirige donc prestement à la station de train pour réserver
nos billets. Pas de train sur la route du sud, ils sont en train de
réparer les rails! Autobus ce sera alors. La station n'est pas très
loin mais on s'informe quand même à deux ou trois personnes avant
de trouver. Une dame qui s'y dirigeait nous accompagne finalement
jusqu'à la station et comme tous les gens qu'on rencontrent nous
demande d'où nous venons. Après lui avoir donné la réponse, elle
nous demande de lui trouver un visa et de l'emmener avec nous! Après
lui avoir expliqué en riant que nous n'avons rien à y voir, elle
nous indique l'endroit approximatif de l'autobus pour Bentota, notre
prochaine destination. On trouve l'autobus, on demande le prix (150
roupies, ce qui équivaut à un peu moins que 1,50$) et des billets,
mais il faut les acheter sur place lorsqu'on part et il y a des
autobus qui partent fréquemment lorsqu'ils sont pleins. Retour à
pieds jusqu'au YMCA, sans billets et sans heure de départ mais ô combien plus instruits!
Voulant retarder le moment où nous devons
rentrer à la chambre, on sort aussitôt trouver un petit coin pour
souper...sans succès, on est plutôt en plein quartier des affaires
et il est déjà couché pour la nuit. On demande conseil à un
tùk-tùk qui nous emmène un peu plus loin, dans un resto de
burgers. Aucun de nous n'a envie d'en manger, malgré l'insistance du
serveur qui nous assure que ce n'est pas de la bouffe occidentale, ce
sont bel et bien des burgers sri lankais! On trouve un peu plus loin
un petit commerce immaculé, un traiteur indien qui s'avère être
tenu par un homme qui a vécu 23 ans, à Ottawa et qui nous parle en
français! Le tandoor est placé dans la porte à l'entrée et on
admire le travail de son opérateur lors de la cuisson de nos pains
naans. On essaie de trouver un endroit où s'asseoir dans le coin,
pas de chance alors on rentre au YMCA, en demandant la permission
(accordée) de manger dans la cuisine des employés pour encore
repousser la vue de notre triste logis. Délicieux repas! Finalement,
on a pas trop le choix, c'est l'heure... Douches à tour de rôle, on
s'installe dans nos draps de couchage et on écoute des Friends
jusqu'à ce que le sommeil vienne...
Écouter des Friends jusqu'au sommeil... c'est bon au Canada, en Chine et au Sri Lanka! Valeur sûre:-)
RépondreSupprimerJ'ai hâte que le wifi revienne dans vos vies:-) xxx
De la pellicule plastique dans l'assiette!! J'ai tellement ri! Mais pas vous autres, c'est sûr... Faut que je teste ça sur mes filles!! À+
RépondreSupprimerMaddie xxxx
Je vous fais un gros câlin à chacun, je vous trouve merveilleux de continuer et d'aller jusqu'au bout de vos rêves mes chéris.
RépondreSupprimerBisous. Julie F.
M'a teeeellement mettre du saran wrap sur mes assiettes, la grosse lachete :p
RépondreSupprimerAnne xox