Notre itinéraire

jeudi 26 janvier 2012

Le parc des élé-paons! - Embilipitiya à Ella - 18 janvier

Le cadran nous réveille et sonne à nos oreilles comme le glas mais annonçant malheureusement le réveil plus que matinal des troupes que nous sommes. Cinq heures trente, y fait ''fret'', y fait noir et nous voilà assis dans la boite du camion, notre taxi pour le safari... Le seul avantage de s'être levé aux aurores, c'est que nous sommes les premiers à la barrière pour l'ouverture du parc Uda Walawe à six heures. L'entrée coûte un doigt mais nous sommes volontaires et voulons voir des trucs différents (pour notre sac à souvenirs). Avons à peine cinq cents mètres de fait, debout sur nos sièges maintenant, deux éléphants, au milieu du sentier qui semblent être tout à fait à leur aise de poser pour nous qui salivons presque de notre chance... de les voir se frotter à un arbre. Pleins d'oiseaux s'envolent des branches, Raymonde à l'impression d'être dans un documentaire du National Geographic. Devant nous deux paons se baladent, queues au sol ceux-là, mais ce n'est que partie remise parce que l'on en a vu dans toutes les poses possibles, au sol, dans les arbres, la queue en éventail et quel coloris! Le parc accueillent plus de cinq cents éléphants, alors on se régale tout au long de la randonnée.

 La communication entre le chauffeur et notre guide est une pièce de monnaie qu'il frappe sur le métal de la cage dans laquelle on se trouve, soit pour arrêter, tourner à gauche ou à droite. On visite des points d'eau où se prélassent des buffles (burinés à la grandeur du corps par leurs propriétaires) avec des grues sur leurs dos ou se roulent tout simplement dans la boue protectrice des parasites piqueurs, des chacals dorés bien en vue sous un arbre, encore des buffles et des éléphants et des crocodiles en pause matinale au bord d'un marais, avec les multitudes d'oiseaux paillant tout autour. Proposition faite d'aller dans un orphelinat d'éléphants, où sont remis sur pieds les blessés et les orphelins avant d'être relâchés dans le parc, qui se devait être gratuit, mais là c'est cinq piastres chacun, on décline l'invitation, on commence à en avoir assez des ''pas de paroles'', ça devient une constante de changer la donne lorsque nous sommes rendus sur place, il y a toujours des frais additionnels supposément gratuit au départ. Cette visite était la dernière au programme, sommes au milieu de l'avant-midi et le retour est plus ensoleillé et le paysage est superbe longeant le parc avec sa piste d'éléphants en bordure et son immense réservoir qui attire toute cette faune en plus de fournir de l'énergie hydroélectrique à la population.

Comme il est encore tôt, on décide de prendre le bus pour Ella. Ou plutôt les 3 bus pour passer d'Embilipitiya à Ella. Ah ben là! c'est la cohue lorsqu'une horde d'étudiants, principalement des filles, montent dans le bus. Elles se tiennent debout bien sur mais nous mettent leurs effets scolaires sur nous sans permission aucune, cela semble la tradition. Elles sont particulièrement intéressées par Raymonde avec qui elles échangent dans un anglais gêné quelques mots. Chacune se présente, ce qui ne sera jamais retenu par Raymonde qui comprend à moitié vu le chaos et le bruit infernal de l'autobus qui gravit lentement la montagneuse route en lacets. Le plaisir est au rendez-vous et les salutations fusent à chaque fois que les filles descendent du car et ça se poursuit dehors. Raymonde en a même oublié sa claustrophobie en bonne voie de guérison maintenant. On s'élève franchement lors du dernier bus, les montagnes et les vallées autour sont grandioses, Louis est dans son élément. On sent déjà que nous apprécierons le climat plus tempéré de la région accompagné de son soleil omniprésent en cette saison. 


Notre chauffeur de tuk-tuk, qui se prénomme Sampath, nous conduit chez son cousin peut-être, en tout cas un membre de sa famille, l'endroit est (très) ordinaire mais le prix négocié est dans notre budget, on s'installe et sortons dîner au petit café du coin. On y rencontre un gentil couple de français avec qui on discute un peu. Les gars vont interneter et Raymonde rentre se reposer, la journée a été riche en beauté. On rentre, quelques blogues, nous avons accumulé beaucoup de retard pendant le cafard de Louis (qui est de nouveau lui-même). Nous avions commandé en arrivant le souper à nos hôtes, tous des hommes, une première. Le repas est très bon mais nous sommes les seuls sur place, étrange. On rentre ensuite, une bonne nuit de sommeil s'en vient après s'être levé si tôt... mais pas trop, autre réveil tôt pour l'ascension du Little Adam's Peak demain!

1 commentaire:

  1. J'ai lu trop vite, j'ai vu: Les gars vont interner Raymonde! haha me demandais...

    Pis ça ferait un bon titre de film ça, Le Cafard de Louis...!

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