Bienvenue sur notre blogue de voyage ! Le tour du monde (ou aller le plus loin possible dans la prochaine année), en famille, de manière pas mal improvisée et spontanée !
Notre itinéraire
mardi 31 janvier 2012
lundi 30 janvier 2012
dimanche 29 janvier 2012
Colombo, Bentota, Galle - Tripàtrois.prod (réparé)
Voilà, vive l'alternative Vimeo!!
Crédits musicaux: - Wait in Line - Zero7; - Beat and the Pulse - Austra
Crédits musicaux: - Wait in Line - Zero7; - Beat and the Pulse - Austra
Les joies de la maison - Colombo - 23 au 31 janvier
On torche... |
...dans la joie! |
Kandy, c'est du bonbon - 22 janvier
Au lever et de bel humeur ,on monte
déjeuner vers huit heures trente et régler la chambre offerte la
veille par la patronne qui avait pris un entente avec Joey. Elle
s'est peut-être levé du mauvais pied ce matin car sa version et le
prix de la chambre ont changé parce que l'on est trois. Curieux hier
on était aussi trois... Joey est offusqué par son manque de parole
et est prêt à tout. On décide de rester en bas et d'aller manger
ailleurs et encourager quelqu'un d'autre. Maintenant pour nous, c'est
la matrone, on peut ben changer notre version nous aussi. Sortie en
trompe et en furie, on s'arrête quelques mètres plus loin, la
terrasse est bondée et invitante. Les toasts sont à point, les
œufs, les fruits, tout est bon. Discussion avec le proprio qui nous
invite à venir chez-lui mais le prix à trois est un obstacle au
déménagement eeeeet pas de wi-fi, l'affaire avorte... mais tout
n'est pas perdu, on réserve un tuk-tuk pour quelques heures et faire
un tour de ville.
Cinq visites au menu du jour. Le jardin
des épices avec guide-étudiant enthousiaste qui nous fait voir
toutes les plantes et racines utilisées dans la médecine
ayurvédique. Instructive et intéressante visite. On a eu droit à
tour de jardin complet et massage du visage avec produits
rajeunissants magiques et Raymonde et Joey sont cobayes pour tester
la crème dépilatoire toute naturelle, épatant. La dernière
demi-heure étant consacrée à la promotion et la vente des produits
résultant de la culture d'un tas de plantes, arbres et arbustes de
ce jardin particulier. Bien sur les produits sont hors de prix, à
tout le moins pour notre budget, on se résigne à ne rien acheter
quoique très intéressés à rajeunir et/ou soulager nos genoux
fragiles. Vient ensuite le jardin botanique que l'on ne verra pas
pour cause-de-trop-cher, $11.00 par personne. Et des fleurs on en a
vues beaucoup...

Ensuite, ''silver factory'', une boutique de
joaillerie où l'on peut voir les travailleurs occupés à monter des
boucles d'oreilles commandées le jour même par un plus riche que
nous, sans conteste. Un autre taille des pierres précieuses et
semi-précieuses qui sont identifiées par notre guide parlant
français, une rareté en soi au Sri Lanka. Il veut nous montrer les
pierres destinées au montage de bijoux et bien sur à la vente.
Louis lui précise que nous ne voulons pas lui faire perdre son temps
puisque l'on achèterons pas de bijoux. Il nous fait voir quand même
sa collection dans une boite de velours pourpre. Impressionnant, de
belles pierres, de toutes tailles et de si belles couleurs sans
oublier leur préciosité et le prix qui vient avec. Très généreux
le monsieur, sachant qu'il ne fera pas de vente avec nous. Notre
fidèle-au-poste chauffeur nous mène à une boutique de batik. La
jeune femme accueillante à l'arrivée nous escorte à la fabrique où
les artisanes, exclusivement des femmes, s'affairent à leur tache
respective. La qualité du travail est remarquable, la minutie, la
dextérité et la patience observées là est étonnante. Bien sur la
visite mène à la boutique où sont accumulés des trésors de batik
par la variété et la quantité et le prix de différents produits
en montre. C'est cher le batik mais quand on voit le travail colossal
que cela représente, ça se comprend! A peine sortit, on s'arrête
devant le point de vue sur le lac et la ville. Mais comme on a faim,
notre estomac devient notre principale préoccupation. Le chauffeur
nous laisse centre-ville sur la rue des restos cheaps.
Kothu rotti au menu à un prix en plein
comme on aime! Louis échappe son iPod qui se brise sur le
béton...pis pas une petite égratignure...une bien grosse. On paie,
on quitte et on recherche une boutique électronique réparatrice de
iPod blessé, non-existant ici. Louis doit se résoudre à le
ménager au moins jusqu’à Colombo, notre prochaine destination.
Retour à l’hôtel où internet est intermittent, aucune chance de
parler ou de bloguer. La matrone commence à nous énerver
royalement. Raymonde rappelle deux fois à son homme de main que
notre lavage traîne depuis le matin attendant que sa main
bienveillante (la seule autorisée) veuille bien le foutre dans la
laveuse, Joey finit par le récupérer sale et on s'en remet à
demain. Comme on a pas très faim, on sort prendre une bière et
grignoter. D'agréables moments en famille à jaser famille et à
s'ennuyer un peu de la famille... Retour à notre home sous-terrain,
sans internet, ce qui nous embête parce que nous devions appelé la
sœur de la proprio du condo nouvellement loué et obtenir l'adresse
de cette façon. Louis monte pour demander y avoir accès, ce que la
matrone nous refuse. C'est alors que Louis décide de lui dire ce
qu'il pense du service donné depuis 2 jours, s'ensuit la deuxième
violente engueulade en 2 jours dans l'édifice, accompagné de Joey
qui vient se joindre à la fête. Qui se termine par une belle
remarque raciste de la grosse matrone. Louis rêve de pneus crevés
et de graffitis sur les murs pour la courte nuit qui suit.
La cannelle fraîche, un goût tellement différent |
Crème dépilatoire |
samedi 28 janvier 2012
Aurore monumentale, transfert vers Kandy - Ohiya - 21 janvier
Vue de Little's World End |
Aussitôt
débarqués du train, un tuk-tuk nous amène là où Louis croit
pouvoir dégoter une connexion wi-fi (une lutte de tous les instants
dans ce pays...). En effet, wi-fi est fourni au Lakshmi Guesthouse,
mais c'est un peu au-dessus de nos moyens et on s'est dit, après les
derniers taudis, qu'on cesserait de prendre la première option par
paresse et qu'on magasinerait plus. Pendant que Raymonde patiente
avec nos sacs, les gars se séparent et chassent la bonne affaire.
Finalement, Joey nous trouve wi-fi, une petite chambre propre et pas
cher. On commande à souper et on s'installe dans notre nouvelle
demeure, on passera la soirée à tenter de mettre l'avant-dernier
vidéo de la Thaïlande sur internet, sans succès et à naviguer
(difficilement parce que selon notre hôte sa connexion s'arrête
automatiquement et elle doit la réactiver elle-même, ce dont on
doute...). Première fois qu'on commande un ''rice & curry'' et
que ce n'est effectivement que du riz et un curry de poulet,
étonnant. Ça ne correspond pas tellement avec la générosité et
l'abondance que nous avions rencontré auparavant. Tout à notre
navigation ensuite dans notre chambre, on entend la propriétaire
s'engueuler sauvagement avec des clients, un autre événement
inédit.
Chop-chop, tchou tchou!! - Ella à Ohiya - 20 janvier
Les trois qui s'ennuient de leurs lits.
jeudi 26 janvier 2012
Ella, elle l'a - 19 janvier
Suggestion: Lancez la chanson avant de lire le blogue, ça vous mettra dans le même esprit que nous durant notre séjour à Ella.

Réveil à 6h00 pour tout le monde! Finalement ce n'était pas une bonne nuit... les draps piquent, il fait plutôt froid, les moustiquaires sont troués. On doute même de la présence de parasites dans nos lits. Eurk. On s'habille comme la veille et c'est parti pour Little Adam's Peak. Avec nos indications assez approximatives, on finit par trouver le bon chemin avec l'aide de 3-4 passants. La marche est très douce mais Louis force un peu le pas car il paraît que lorsque les nuages s'installent sur le pic, plus rien de visible alentour. Les paysages sont magnifiques tout autour, plantations de thé, terrasses, petits villages tamouls, les écoliers en route vers les classes (et 3 d'entre eux à qui l'on a donné de la gomme, tout ce que nous avons d'intéressant). On arrive en haut vers 7h20, après quelques volées de marches en béton plutôt à-pic. Au beau milieu d'un nuage, on voit à peine la paroi en-dessous de nous. On patiente tranquillement, en espérant que ça s'améliore. Ça s'éclaircit d'un côté, puis de l'autre, en alternance. Toujours quelque chose de beau à admirer. Et ça s'éclaircit pas mal, on voit toute la vallée devant nous, le chemin de montagne sinueux emprunté la veille, les multiples autobus qui y circulent déjà. On s'avance sur la montagne, nouveau point de vue. Raymonde quitte les gars qui décident de continuer plus en avant sur le pic suivant. D'autres touristes arrivent à ce moment. La vue du dernier sommet est magnifique, les nuages se sont éloignés et le petit sentier longeant le vide est épatant! On redescend, remonte puis redescend pour de bon.

Un homme, inspiré, pointe aux gars un petit bar à jus sur le chemin du retour qu'ils n'auraient pas vu sinon... où est assise Raymonde en train d'écrire son journal! On commande 2 autres jus au jeune entrepreneur de 16 ans, qui a tout construit la terrasse lui-même et a de grands rêves pour son entreprise. Après nous avoir servi, il inspecte l'appareil-photo de Ray, nous pose et nous questionne sur le Canada, aimerait avoir de l'argent canadien. Pas de chance, on lui fournit plutôt des billets américain et thaïlandais. On lui demande s'il collectionne les billets... non, il veut les coller pour faire un recouvrement pour ses tables! On rentre au village, douches bien méritées (dans une salle de bain qui n'a pas été nettoyée depuis sa construction, semble-t-il) puis déjeuner-dîner à la sri lankaise, des koththu rottis. Les rottis, ce sont des crêpes, comme en Asie du sud-est mais ici elles sont épaisses et pas frites. Des koththu rottis, ce sont des légumes, le choix de garniture désiré et des morceaux de rottis, le tout haché fin durant la cuisson sur plaque de marbre, ce qui en fait un des sons distinctifs des rues du pays. C'est franchement délicieux et Joey nous informe qu'il serait prêt à en remanger le soir-même! Louis et Raymonde donnent rendez-vous un peu plus tard dans l'après-midi à notre chauffeur de tuk-tuk de la veille pour la visite d'une ''théière'', usine de thé, pendant que Joey travaille sur un vidéo. On tente d'avancer un peu le blogue sur le wi-fi offert mais c'est trop long... On change de place, dessert et boissons au Nescoffee, on progresse un peu.

Louis et Ray quittent. Notre chauffeur nous posent des questions sur nous et nous sur lui. Sampath est très gentil, son frère est disparu en 1998 alors qu'il servait pour l'armée, il vit avec sa mère et ses deux enfants de 8 et 11 ans alors que sa femme travaille comme aide domestique en Jordanie pour 2 ans encore durant lesquelles il ne la verra pas du tout. Son père est mort avant qu'il vienne au monde. On monte sans arrêt jusqu'au sommet d'une montagne, à 1219 mètres, où se trouve l'usine, sous haute sécurité. Entourée de barbelés, avec des multiples gardes et les baraques des employés un peu plus bas, on se sent plus dans une prison. Construite en 1928, la vénérable institution fait vivre environ un millier de personnes. Sur 3 niveaux, les feuilles de thé sont successivement séchées, roulées, tamisées, fermentées, cuites, triées, entreposées puis retriées avant l'expédition. Notre guide, Hashidah, est superviseur à l'usine et nous laisse prendre quelques photos contre les directives de son patron. La pièce où est cuit le thé est suffocante et il nous montre même la fournaise où brûle une petite forêt en tout temps. Les employées, majoritairement des femmes tamoules, sont affairées sur la dernière ''batch'' de la journée, nous sommes chanceux d'avoir pu voir toutes les étapes en marche. On fait le tour de la propriété, la vue est à couper le souffle. Le chemin de fer juste en bas de la montagne présente ici une particularité rare, il fait le tour d'une petite bute et revient passer dans un tunnel sous lui-même. Hashidah nous dit que le train ne devrait pas tarder et on l'attend une dizaine de minutes... avant de décider de rentrer puisque s'il est aussi fiable que ceux en Thaïlande, on y serait peut-être encore... On redescend par un autre chemin, tout aussi cahoteux jusqu'au village de Sampath. Il nous invite chez lui et nous acceptons avec plaisir. La maison est sur deux niveaux mais l'étage du dessus n'est pas complètement terminé. Il nous fait entrer dans une grande pièce, où se trouve un lit et un divan, une table, un bureau, on dirait que c'est la pièce principale. Il nous offre à boire, du thé au lait très sucré servi par sa mère avec des biscuits au coconut, très bon. On rencontre sa fille, gênée mais curieuse et qui comprend peu l'anglais mais nous répond après la traduction faite par son père. Son garçon semble moins intéressés par les touristes que nous sommes. Ils nous montrent leurs cahiers scolaires, de 3e et 6e années. Ils commencent à apprendre l'anglais dès leur premiere année et l'éducation est gratuite à tous les niveaux, selon Sampath. On discute un bon moment, la mère de Sampath parlant en cinghalais avec son fils. On apprend que Sampath fait même des voyages de longue durée avec son tuk-tuk ou avec le taxi d'un ami. C'est beaucoup plus abordable que ce que nous avons vu jusqu'à date, on se promet d'en parler à Joey, peut-être pour les prochains jours dans la région montagneuse.
On quitte après les photos d'usage, rentre à l'hôtel où Joey est bien avancé dans son projet. Celui-ci terminé, on sort souper. Milmini nous accueille sur la terrasse de sa maison, où 3 tables se trouvent. On peine à se faire comprendre au départ concernant les prix et ce que le souper inclus. Une fois servis, la nourriture est tout simplement exquise et on finit tous les plats malgré la quantité! La proprio s'installe ensuite avec nous et on discute de son resto, établi depuis 20 ans, de sa vie et de celle de sa fille qui travaille dans la pièce adjacente comme masseuse-thérapeute ayurvédique. Elle est hyper chaleureuse et vu la qualité de la nourriture, on décide de prendre le cours qu'elle offre pour demain matin, avant de prendre le train pour notre prochaine destination. Après avoir choisi ce que nous aimerions cuisiner, on se donne rendez-vous pour 10h00, après qu'elle ait fait les courses.On rentre à l'hôtel et on se couche
après les démangeaisons d'usage.
Le parc des élé-paons! - Embilipitiya à Ella - 18 janvier
Embilipitiqui ? Embilipitiquoi ? Embilipitiya! - 17 janvier
Photo coutumière avec notre hôtesse |
Nous arrivons en milieu d'après-midi, la ville en est une de service pour les régions rurales autour, avec peu de touristes et donc d'infrastructure pour ceux-ci. On tente de trouver les guesthouses suggérées par Lonely mais on tombe plutôt sur une ''family resort'', c'est-à-dire une maison qui loue deux de ses chambres, bien différent... Notre hôte est TRÈS accueillant (et il nous adopte rapidement, manifestant son affection à l'asiatique, c'est-à-dire en touchant... Louis, sans arrêt), sa femme gentille et nous croisons un de leurs fils ainsi que le petit-fils, qui nous inspecte, curieux. On dépose nos affaires et on sort, affamés. Sur suggestion, on se dirige dans un buffet, où heureusement un gentil employé nous explique comment ça fonctionne, parce que c'est hautement suggestif en ce qui concerne les prix. Rassasiés, on se dirige ensuite à l'épicerie, eau et trucs pour déjeuner demain puisqu'on se réveillera très tôt pour notre safari dans le parc Uda Walawe, raison de notre venue en ce lieu. On se met ensuite à la recherche d'un point d'accès wi-fi, on fait pratiquement le tour de la ville, tous les endroits nous envoient au suivant, pour une raison ou une autre. Raymonde rentre au quartier général, les gars finissent par trouver, ils y restent quelque temps, pour le blogue entre autre. Joey va chercher Raymonde pour qu'elle se connecte elle aussi.
Rasage de barbe, 0,5$ |
Hoppers |
mercredi 25 janvier 2012
mardi 24 janvier 2012
Après l'autobus de la mort, le repos, éphémère - Mirissa - 16 janvier
Old Dutch Fort Café |
Galle |
Raymonde est à son heure d'anglais
traditionnelle avant le lever des gars (merci Friends!). Douches et
déjeuner comme prévu au petit café de la veille. Un rotti,
normalement une crêpe, mais c'est juste un pain pita plié en deux
aux bananes, un peu sec. On plie bagages pour notre prochaine
destination : Mirissa. Le check-out est fait par la petite fille
de la place, la succession est déjà bien installée. Son oncle en
tuk-tuk nous conduit à la station de bus. Et quel bus! Conduit par
un chauffard d'autobus, la bouche remplie de noix d'arec (ou noix de
bétel ou betel nut), crachant sans arrêt le jus rouge-brun et
klaxonnant en évitant de justesse tout ce qui est plus petit que lui
sur la route! C'est à dire tout le monde; camions, voitures, tuk-tuks, motos, cyclistes et piétons. Raymonde s'est même dit que si cela devait être sa
dernière heure, à cette vitesse-là, elle irait directement au
ciel. Le paysage est magnifique et nous distrait de la route.
Notre spot de l'après-midi |
Mirissa |
Paisibles, on rentre et la nuit tombe peu après. Le souper est servi
sur la petite terrasse de notre chambre, ça fait du bien de pouvoir
manger de la nourriture fait maison, même si c'est à 17 730 km de
la nôtre. On finit de se régaler puis on rentre se mettre à l'abri
des moustiques dans notre chambre pour la nuit.
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