Virée su'l Kampot ! - 4 au 6 décembre

Nouvelle séparation à la naissance!

Lendemain de notre arrivée, on loue des motocyclettes (super casque pour Louis, preuve photo), prêts à partir à 11h30. Départ pour les chutes de Teuk Chou, où il n'y a pas de chute vraiment... Un très petit barrage hydro-électrique en amont de quelques mini-rapides où les habitants de la région viennent pique-niquer la fin de semaine et se détendre sur les berges. Comme nous n'avons pas faim, on traîne sur le bord de la rivière avec nos nouveaux petits amis, curieux et toujours contents de se voir sur les caméras, un en particulier qui saute partout et pose pour capter l'attention. On distribue pour la première fois les crayons de cire achetés à Battambang, tout le monde est content! On quitte ensuite pour on ne sait trop où... En route vers le mont Bokor, 1080 mètres d'altitude, on tombe sur une ferme d'autruches... avec une basse cour complète finalement; poules, oies, porcs, tous avec leurs progénitures ! Raymonde abandonne à mi-chemin de l'ascension en croisant des travaux qu'elle croit interminable à cause d'un commentaire lu sur internet et les gars continuent encore plusieurs kilomètres avant de devoir rebrousser chemin dû au pu-de-gaz dans la moto de Louis. On redescend les 15 km sur le neutre, quasiment autant de ''thrill'' que le toboggan de la Grande Muraille ! On rentre donc sains et saufs, mais sales en ville, arrêt au même resto que la veille pour tester le ''Big German Sandwich'' aperçu hier en quittant... 2 saucisses de qualité, du bacon, du fromage, le tout accompagné d'une bonne salade de chou, de frites et d'une écoeurante sauce aux oignons, miam ! La chaleur de l'après-midi est intraitable, même à l'ombre on a l'impression de cuire... On se réfugie sous le ventilateur de notre chambre durant les heures les plus insupportables.

Crevettes au poivre vert (de Kampot)!! 

Le lendemain, Joey et Louis veulent définitivement se rendre au sommet de la montagne car les paysages semblaient magnifique. Raymonde veut sauvegarder ses fesses et son dos pour la balade de demain alors elle passe son tour pour cette fois. Rencontre et discussion au petit-déjeuner avec un nouvel ami, français, Jean-Pierre Demain. Habitué de l'Asie du Sud-est, il y passe 6 mois par année depuis 5 ans. Longue ascension déconseillée par le Lonely parce que la route datait des années 20, construite par les français pour la station qu'ils avaient établie au sommet. Heureusement pour nous, une compagnie pétrolière nationale a décidé de refaire vivre la station et a commencé par la rénovation de la route! Malheureusement, elle a détruit le vieil hôtel pour le remplacer par un mastodonte moderne... ça change un peu le cachet de la place, mais la vue sur la côte et le parc national est impayable. On entend même les cris des singes du haut de la montagne, magique. On redescend à vive allure, pratiquement seuls sur la route et on retrouve Raymonde au resto de l'hôtel pour notre dîner tardif habituel. Sortie en soirée pour le souper. Crevettes au poivre de Kampot pour Louis, déjà une addiction... C'est ici la saison des mariages et il y en a un qui a cours juste en face du resto... particulier.

Vue du haut de mont Bokor

Aujourd'hui, balade lointaine (ici 30 km, c'est TRÈS loin... et très dur pour les fesses!) autour de la ville ''balnéaire'' de Kep. Entre guillemets parce qu'il n'y a pas de plage naturelle, à moins de traverser sur Rabbit Island en face mais les infrastructures touristiques sont en plein développements. Raymonde a une nouvelle monture, n'ayant pas gardé la sienne inutilement la veille. Qualité inusitée, sa moto a toujours le gaz au fond, elle doit la retenir même à l'arrêt. Comme un cheval qui vient de voir l'écurie, dit-elle. On veut d'abord visiter une plantation de poivre, fameux dans la région. On prend 3 fois le mauvais chemin avant de finalement aboutir à la plantation Chez Christophe, qui n'a de français que le nom. On découvre comment pousse le poivre, après maintes suppositions erronées. Les grains frais explosent de saveur en bouche, on espère tous qu'il est possible de s'en procurer au Québec! Retour sur le chemin de terre vers la nationale pour aller tester le fameux crabe au poivre de Kep. Oups...



a) allergie
b) panne
c) crevaison
d) clé
e) boose

Faites vos choix!