Ride de visa sans chier - Sihanoukville - 2 et 3 décembre

Moyen sophistiqué pour dévier l'air !

 Déjeuner à l'hôtel de Phnom Penh, on doit se faire cueillir par la compagnie d'autobus à 9h30 pour le départ à 9h45. Finalement, on se fait plutôt prendre à 9h45... pour un départ vers les 10h10. Pleins de couples multi-ethniques et inter-générationnels dans l'autobus, dont le premier qui ont l'air d'un couple heureux. L'homme parle sans arrêt avec sa ''blonde'' et elle paraît follement amoureuse ! C'est encourageant... les autres semblent à peine s'adresser la parole... on dirait que certains de ces monsieurs plus âgés sont gênés de leur couple. À preuve ce monsieur qui n'est pas sorti manger avec sa compagne et est resté dans l'autobus...

Direction Sihanoukville, la version cambodgienne de Koh Phi Phi, mais pas sur une île. Les plages sont bordées partout de bars et restos avec des chaises satellites à la grandeur de la plage et toutes les viandes et fruits de mer possibles en version barbecue. Louis fait la connaissance dans l'autobus de Florence, jeune femme française qui est partie il y a 4 mois avec un ami pour une demie année sur la route mais qui s'est retrouvée toute seule depuis 1 mois après qu'il se soit cassé un os dans le pied en Thaïlande! Elle parle avec Louis de l'Inde, de Sri Lanka, de la Birmanie (que TOUS nous conseille)... Elle lui fait remarquer que nous sommes vendredi et que nous devrons probablement attendre jusqu'à lundi pour avoir nos visas vietnamiens, raison de notre venue dans cette ville, puisqu'ils prennent souvent moins d'une heure à obtenir ici.

On débarque après 3h de route plutôt que 2h et on partage un tuk-tuk pour se rendre à une plage et trouver un toit pour la nuit. Chambre correcte pour nous, on relaxe un peu en position horizontale et on sort en soirée pour un barbecue local, très bien! Ici, nous sommes très sollicités... enfant pauvre, vieillard, estropiés, vendeurs de lunettes fumées (qui se tiennent un derrière l'autre!!). On fait un tour sur la plage et on rentre assez tôt, la ''vibe'' de l'endroit ne nous disait absolument rien. Après vérification, nous ne serons pas pris sur place trop longtemps, le consulat est ouvert le samedi matin. Reste à espérer qu'ils pourront faire les visas rapidement.

Vietnam, Baby !

Réveil tôt le lendemain et on se précipite en tuk-tuk jusqu'au consulat ! Yé ! C'est ouvert ! On entre, gentil monsieur nous indique le formulaire à remplir et après l'avoir fait, on donne nos passeports, les 45$US chacun (ouf! plus cher que prévu) et CINQ minutes plus tard, on ressort avec nos visas ! Du jamais vu! On rentre à l'hôtel et on décide de quitter la place aussi rapidement que nous avons obtenu nos visas. L'autobus est à 11h30, Joey organise notre départ vers Kampot. Mini-bus rempli de touristes, nous sommes assis l'un derrière l'autre du côté du soleil, il fait chaud !! L'air climatisé ne suffit pas à la tâche. Cette fois, l'heure d'arrivée est conforme aux attentes, 14h et nous débarquons directement dans la cour d'une guesthouse... ils nous courtisent mais la chambre ne nous dit rien. Finalement, la voisine nous montre une chambre raisonnable, on prend. Nous avons écrit sur nos formulaires de visas que nous sortirions du pays autour du 8...alors notre visa n'est valable qu'à partir de cette date, on restera donc à Kampot pour nos 5 derniers jours au Cambodge. On déballe nos affaires et on va manger en face de la magnifique rivière, bordée par de grands arbres matures. On marche en ville, fait quelques courses et on termine la journée à la maison!

Infos sur chambres d'hôtels au Cambodge;
- Ici, depuis quelques années, les lois anti-prostitutions et ceux protégeant les enfants du tourisme sexuel ont été renforcées. Dans les chambres, les hôteliers rapportent donc avec plus ou moins de succès ces règlements. À Phnom Penh, il était indiqué:
- Pas le droit de drogue.
- Pas le droit de prostitution.
- Pas de sexe avec les enfants sans la présence des parents (c'est cette traduction qui nous a fait tiquer un peu...)

les 3 kampotes de pommes.