Nos amis ont une super-chauffeuse de bateau, elle leur concoctent une multitude de bijoux et des sauterelles en rameaux de bambous. Elle nous en offre aussi, après que notre chauffeur lui en ait volé, ainsi que de l'ananas, le gros luxe! Notre chauffeur lui se spécialise dans le rigolage. Son anglais, sommaire selon sa soeur qui nous a vendu le forfait, est simplement incompréhensible!
On se dirige ensuite dans les petits canaux se jetant dans le Mékong. On débarque pour marcher à travers la campagne, les élevages de canards, les cochons, les poules, coqs, poussins, les chiens, les rizières avec toutes les nuances de vert et leurs travailleurs, les ''ponts'' traversant les canaux; de simples planches d'écorce enjambant l'eau. On perd ensuite nos amis qui restent sur terre, apparemment notre chauffeur ne voulait pas qu'on mange avec eux...
Le Mékong et ses affluents dictent carrément la vie de la région, c'est grandiose et troublant à la fois. Les déchets côtoient les gens qui lavent la nourriture ou se lavent eux-même directement dans l'eau, sans compter l'importance du transport maritime (et les 70 millions d'autres personnes qui vivent dans son bassin versant, sur environ 4500 km).
On retrouve nos amis pour souper, fondue vietnamienne (c'est pareil que la chinoise mais au Vietnam). On retrouve notre mandarin, c'est-à-dire pointer pour commander notre repas. Les locaux trinquent bruyamment, ça fait sursauter Louis. C'est bien agréable et les 4 jeunots terminent la soirée (vraiment!) autour d'une bière devant l'hôtel, qui fermait les lumières et rentrait les tables pour bien nous faire comprendre que c'était le last-call!
Vous «retrouver» votre mandarin?? Euh laissez moi me rouler dans la boue à votre santé:P
RépondreSupprimerJALOUSEEEEE je suis, voilà! XXXX
Oui oui! Nos doigts savent pointer en mandarin
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