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dimanche 25 décembre 2011

On se fait Hué ! - Hué - 18 décembre


Aujourd'hui, premier train du Vietnam. On se rend à la gare assez tôt, pour se rendre à Hué le plus rapidement possible. Wi-fi dans la gare, gros luxe. On part après 1h20 d'attente, départ à 10h30. Une petite fille passe les 3 heures suivantes à tenter d'interagir avec Joey, surtout, et Raymonde. Mignonne. Étrangement, dans le train, Joey et Raymonde occupent les sièges 3 et 4 et Louis le 2, qui se trouve à l'opposé du wagon complètement. Heureusement, le jeune garçon qui voyageait avec sa famille avait exactement le contraire alors on a tout simplement échangé les billets. 

Arrivée à Hué, sous la pluie encore... On trouve un hôtel, le Why not?, et on mange au Why not? Restaurant, juste à côté du Why not? Bar, un peu plus loin sur la rue... C'est pas un monopole, mais c'est pas loin!! On y rencontre une jeune serveuse dont un oncle, sa femme et ses enfants habitent à Chicoutimi! Disons que c'est pas la première ville québécoise qu'on s'attend à être prononcée lorsqu'on est au Vietnam! On se rend ensuite voir la citadelle de la Cité Pourpre, l'équivalent de la Cité interdite pékinoise. À notre arrivée, on se fait harceler pour prendre des cyclos, genre de vélo avec 1 ou 2 sièges à l'avant et le conducteur à l'arrière. On finit par leur faire comprendre qu'on veut VRAIMENT marcher parce qu'on a passé des heures dans le train. De toute façon, il pleut et ça ne semble pas le moyen de transport idéal dans les circonstances. C'est beaucoup moins entretenu qu'à Pékin et la guerre y a fait ses ravages aussi mais c'est une jolie visite et la pluie ajoute une ambiance et une lumière particulière. Hué fut la capitale du Vietnam durant la dynastie Nguyen (les Tremblay du pays!), du XIXe à l'abdication de l'empereur en 1945. Encore aujourd'hui, c'est le centre culturel et intellectuel du pays. De fait, pratiquement tout le monde avec qui l'on parle connaisse un minimum de français et souvent d'anglais. 

On se rend ensuite à la gare acheter nos billets de train de nuit du lendemain, question d'avoir plus de chance d'avoir nos lits ensemble, succès. On rentre dans nos quartiers, on sort pour souper et on se promène dans le quartier, la pluie/bruine ayant finalement cessée durablement. Raymonde fait la rencontre d'un jeune homme qui lui parle en français et lui demande de la monnaie ou des billets canadiens car il les collectionnent. Quatre personnes plus tard nous racontant la même histoire, on se dit qu'ils changent la monnaie étrangère pour eux-même ou il y a vraiment un collectionneur dans la place qui est près à leur acheter!

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