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mercredi 25 avril 2012

L'oasis de Bahariya - Badami - 19 avril


Vue de nos lits
Départ de la gare d'autobus vers 8h, la poussière est omniprésente à bord, ce n'est pas son premier voyage dans le sable! Elle l'est aussi dans l'air encore, le brouillard solide ne s'est toujours pas dissipé ce matin. Un trajet qui devait durer 4h30 selon le gérant-organisateur se termine finalement peu après 14h00. Un chauffeur nous attend à Badami, capitale et plus grosse agglomération de l'oasis de Bahariya. Zacky nous transfère donc à notre camp pour la journée, Badr' Sahara Desert Camp. L'endroit est désert (héhé!), nous semblons être les seuls invités. Notre petit hutte est fraîche et confortable et équipée d'un ventilo (contrairement à notre chambre du Caire, étrange). Un repas nous est servi ensuite; frites, légumes, pitas et soupe aux pommes de terre. Délicieux, franchement. Tous les employés sortent de leurs cachettes à tour de rôle pour venir nous saluer et jaser un peu, on se sent presque en famille. On relaxe 1h30 avant notre rendez-vous pour le tour de l'oasis à 4h30. 

C'est un nouveau chauffeur, Ahmed qui vient nous chercher. Parle très bien anglais, fier de ses origines bédouines mais aussi jeune homme de son époque, il possède 2 cellulaires qu'il utilise à tour de rôle (ou les 2 en même temps!) selon la qualité de réception. Petit tour des sources du coin (chaude et froide) où ses ancêtres venaient s'abreuver depuis des siècles et ont fini par être suffisamment écoeurés de combattre pour avoir accès aux oasis qu'ils s'y sont définitivement installés, passant de nomades à sédentaires (Ahmed en profite pour s'y laver les cheveux et les pieds!). Pourtant, le désert est toujours pour eux la maison et après avoir troqué les dromadaires (qui sont encore malgré tout présents) pour les 4X4, c'est le père de Ahmed, et son père avant lui, qui a montré, à lui et ses 3 frères, l'art de s'y retrouver, d'y survivre et surtout de le respecter. 

Après l'eau, le sable. On monte au pied d'une montagne pour apprécier la région, avec l'oasis et ses palmiers en contrebas et les montagnes et la mer de sable tout autour. La visibilité s'est un peu améliorée en après-midi mais le soleil est toujours voilé et on se sent un peu dans une atmosphère post-apocalyptique à la ''Delicatessen'', le film de Jean-Pierre Jeunet. On découvre ensuite un nouveau plaisr, rouler le plus vite possible pour monter sur des dunes de sable et les redescendre ensuite, lentement pour profiter du vertige ou rapidement, pour le ''thrill''. 

Après le sable, l'eau, puis le sable. Petit tour ensuite au Lac Salé, qui semble à nos yeux de Québécois un peu déplacé au milieu de ce havre de verdure, lui-même perdu au milieu de cette étendue aride. Coucher (!?) de soleil ensuite à la montagne de l'Anglais, finalement on devinera plus sa disparition derrière la poussière et les nuages à l'horizon. Dans la vallée, une moto rouge et son conducteur tente l'ascension de la montagne en face. Il cale au milieu et ça prend un bon moment avant qu'il réussisse à redémarrer. Juste assez longtemps pour que nous ayons une pensée sur l'impitoyabilité de l'environnement. Avec des kilomètres de sable dans toutes les directions (ou presque), vaut mieux s'assurer de ne pas perdre le nord et d'avoir une monture fiable! Dans la vallée de l'autre côté de notre montagne, une partie de soccer sur le plateau sablonneux. Ça doit moins glisser que le gazon mais pas évident pour l'accélération. 


On rentre ensuite au campement et on commande notre souper pour un peu plus tard, notre dîner de milieu d'après-midi n'est pas encore assez loin. Souper à l'éclairage LED et pourchassés par des hordes de moustiques en manque de touristes! On rentre ensuite dans nos pénates pour une bonne nuit de sommeil (après avoir vaporisé du OFF! odorant autour de la fenêtre et de la porte!


les 2 dans l'désert et Raymonde en raquettes dans l'dessert, à la cabane à sucre

3 commentaires:

  1. Ray Ray tu t'es trompée de saison:-)

    Dites pas Oasis trop fort là, ils vont vous poursuivre...! :-)

    xx

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    1. Avoir un bout d'hiver au printemps,je n'y croyais pas! Surréel.Xx

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  2. L'envie m'habite maintenant les gars...

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