Le 20, arrivée à la gare de Varanasi vers midi. Une longue histoire plate s'ensuit. Notre chauffeur de rickshaw accepte à contre-coeur de venir nous porter à l'hôtel de notre choix. On s'y dirige, il dit qu'il faut marcher 1,5 kilomètres, on est sceptiques. On y arrive, on laisse Joey avec les sacs sur place et Raymonde, Louis et le chauffeur allons voir les chambres. Ça prend effectivement 20 minutes s'y rendre, on attend plus de 40 minutes avant de VOIR une chambre, on en ressort un peu frustrés, le chauffeur nous dit qu'il a mieux pour moins cher, sceptiques mais intéressés cette fois. Après un autre détour de 15 minutes, c'est miteux. On retrouve Joey qui était en train de fondre de chaleur, de colère et d'impatience dans son rickshaw... On retourne à l'hôtel, avec l'aide de notre chauffeur parce que les mini-rues qui bordent le Gange ici à Varanasi sont tout simplement un réseau labyrinthique et pas moyen de comprendre le chemin!! Joey fulmine et il ne manque pas sa chance de traiter le chauffeur de *Big Liar* sous l'influence de la fatigue et d'avoir vu passer pendant 1 heure voitures et rickshaws dans le chemin qui était supposément fermé au trafic. Finalement, après avoir cru qu'on avait perdu Joey, qui observait le Gange du balcon de l'hôtel pour ne plus avoir à faire au chauffeur, et l'avoir retrouvé, on apprend que notre gars était effectivement plein de m... et qu'on aurait dû marcher moitié moins! Enfin, on est rendus c'est ce qui compte. Relaxation pour tous, on mange parce que nos maigres provisions du train sont depuis longtemps digérées.
Sortie en début de soirée pour les gars, question de ne pas manquer un des spectacles quotidiens de la ville, la cérémonie de salut au fleuve sacré, à 19h00 tous les soirs sur un des multiples ghats qui le bordent. Dès qu'on met les pieds sur celui devant l'hôtel, un rameur nous invite dans son bateau pour une courte balade. On se laisse tenter et on remonte le cours du fleuve en admirant la vie hindoue qui termine tranquillement sa journée... en se faisant manger par une horde de moustiques affamés! On dépose chacun une fleur sur le fleuve en faisant un voeu, comme le veut la tradition. Nous avions été avertis que Varanasi était la ville la plus sale de l'Inde mais pour l'instant ça ne nous paraît pas le cas. Le fleuve devait être aussi une horreur putride, c'est gris et sale mais ça ne nous écoeure pas outre mesure. Le plus traumatisant de cette balade en soirée fut un paquet de tissu qui passa près de notre embarcation et qu'on savait être un cadavre... puisque certaines castes ne sont pas incinérées paraît-il. Nous arrivons vis-à-vis les ghats de cérémonie nocturne et notre capitaine nous laisse tout près. On se dirige donc par la terre ferme, la cérémonie commence à notre arrivée. Un long rituel d'une heure avec des cloches sonnant sans arrêts, des chants, du feu, de multiples récipients, lavage, mouillage et pleins de choses qu'on n'a toujours pas compris. C'est quand même hypnotisant et on reste sur les lieux jusqu'à la fin, en nous déplaçant de temps en temps pour voir la chose d'un angle nouveau. Une foule de bateaux sont amarrés durant la cérémonie juste devant, faisant face aux jeunes hommes qui officient la cérémonie. On rentre ensuite à l'hôtel pour un repas rapide et un dodo hâtif pour la balade à l'aube le lendemain.
Réveil avant le lever du soleil, on s'habille et se retrouve rapidement sur les rives du Gange. Notre chauffeur de la veille, à qui nous avions donné rendez-vous, n'est pas là... Tant pis, on en prend un autre. On remonte donc le cours de la rivière encore plus loin qu'hier soir. Les ghats sont animés ce matin de gens qui viennent se laver, faire leur ''puja'' (littérallement ''respect'') matinal envers le fleuve et le soleil, laver leurs vêtements (encore qu'ici ce semble être plutôt un emploi organisé). Les croyants boivent l'eau du fleuve sans problème et c'est même de bon augure... D'autres vont un peu plus loin que les marches du ghat et nagent jusqu'aux embarcations qui naviguent tranquillement, on se fait saluer par un bande de joyeux nageurs qui crient sans arrêt. Les couleurs du soleil levant, des hindous, des groupes de jeunes dévôts, l'activité, c'est magnifique. Même lorsqu'on passe devant les principaux ghats de crémation (parce que c'est de très bon augure de mourir à Varanasi, c'est plus habituel d'y être incinéré) où les corps sont déposés sur un monticule de bois soigneusement pesé pour en connaître le coût et ils sont ensuite brûlés à ciel ouvert, nous sommes épargnés de visions morbides et on ne voit qu'un monticule de cendres derrière lequel un feu fait rage.
On rentre ensuite à l'hôtel, emplis des images de ce matin hindou. Sortie ensuite pour trouver une boulangerie chaudement recommandée, quelques part dans le dédale des ruelles de la vieille ville... On finit par se trouver avec un peu d'aide et on déjeune avec de bons sandwichs dans du bon pain avec des bons ingrédients frais, le bonheur! DU PAIN! On en ressort tellement contents que même Louis est d'accord pour un peu de magasinage. On tombe sur une minuscule boutique avec des proprios géniaux. Ils fabriquent presque tout chez eux, un minuscule local où s'entasse 5 à 6 personnes. Joey et Raymonde vont y faire un tour et rencontrent les employés, qui sont emballés de faire ce travail malgré les longues heures et les conditions parce qu'ils ont au moins un emploi assuré et qu'ils le font bien. Une belle rencontre. Retour à l'hôtel, on relaxe une partie de l'après-midi avant de quitter, un gentil garçon de l'hôtel nous escorte pour qu'on trouve notre chemin et ce n'était vraiment pas si loin, on ''soupe'' avant de sauter dans un rickshaw pour la gare, à peine 30 heures après notre arrivée!! Départ à 18h pour Khajuraho, nous sommes tous les 3 seuls dans notre ''compartiment'' de 6 pour la première et seule fois du voyage.
Le 20, arrivée à la gare de Varanasi vers midi. Une longue histoire plate s'ensuit. Notre chauffeur de rickshaw accepte à contre-coeur de venir nous porter à l'hôtel de notre choix. On s'y dirige, il dit qu'il faut marcher 1,5 kilomètres, on est sceptiques. On y arrive, on laisse Joey avec les sacs sur place et Raymonde, Louis et le chauffeur allons voir les chambres. Ça prend effectivement 20 minutes s'y rendre, on attend plus de 40 minutes avant de VOIR une chambre, on en ressort un peu frustrés, le chauffeur nous dit qu'il a mieux pour moins cher, sceptiques mais intéressés cette fois. Après un autre détour de 15 minutes, c'est miteux. On retrouve Joey qui était en train de fondre de chaleur, de colère et d'impatience dans son rickshaw... On retourne à l'hôtel, avec l'aide de notre chauffeur parce que les mini-rues qui bordent le Gange ici à Varanasi sont tout simplement un réseau labyrinthique et pas moyen de comprendre le chemin!! Joey fulmine et il ne manque pas sa chance de traiter le chauffeur de *Big Liar* sous l'influence de la fatigue et d'avoir vu passer pendant 1 heure voitures et rickshaws dans le chemin qui était supposément fermé au trafic. Finalement, après avoir cru qu'on avait perdu Joey, qui observait le Gange du balcon de l'hôtel pour ne plus avoir à faire au chauffeur, et l'avoir retrouvé, on apprend que notre gars était effectivement plein de m... et qu'on aurait dû marcher moitié moins! Enfin, on est rendus c'est ce qui compte. Relaxation pour tous, on mange parce que nos maigres provisions du train sont depuis longtemps digérées.
Sortie en début de soirée pour les gars, question de ne pas manquer un des spectacles quotidiens de la ville, la cérémonie de salut au fleuve sacré, à 19h00 tous les soirs sur un des multiples ghats qui le bordent. Dès qu'on met les pieds sur celui devant l'hôtel, un rameur nous invite dans son bateau pour une courte balade. On se laisse tenter et on remonte le cours du fleuve en admirant la vie hindoue qui termine tranquillement sa journée... en se faisant manger par une horde de moustiques affamés! On dépose chacun une fleur sur le fleuve en faisant un voeu, comme le veut la tradition. Nous avions été avertis que Varanasi était la ville la plus sale de l'Inde mais pour l'instant ça ne nous paraît pas le cas. Le fleuve devait être aussi une horreur putride, c'est gris et sale mais ça ne nous écoeure pas outre mesure. Le plus traumatisant de cette balade en soirée fut un paquet de tissu qui passa près de notre embarcation et qu'on savait être un cadavre... puisque certaines castes ne sont pas incinérées paraît-il. Nous arrivons vis-à-vis les ghats de cérémonie nocturne et notre capitaine nous laisse tout près. On se dirige donc par la terre ferme, la cérémonie commence à notre arrivée. Un long rituel d'une heure avec des cloches sonnant sans arrêts, des chants, du feu, de multiples récipients, lavage, mouillage et pleins de choses qu'on n'a toujours pas compris. C'est quand même hypnotisant et on reste sur les lieux jusqu'à la fin, en nous déplaçant de temps en temps pour voir la chose d'un angle nouveau. Une foule de bateaux sont amarrés durant la cérémonie juste devant, faisant face aux jeunes hommes qui officient la cérémonie. On rentre ensuite à l'hôtel pour un repas rapide et un dodo hâtif pour la balade à l'aube le lendemain.
Réveil avant le lever du soleil, on s'habille et se retrouve rapidement sur les rives du Gange. Notre chauffeur de la veille, à qui nous avions donné rendez-vous, n'est pas là... Tant pis, on en prend un autre. On remonte donc le cours de la rivière encore plus loin qu'hier soir. Les ghats sont animés ce matin de gens qui viennent se laver, faire leur ''puja'' (littérallement ''respect'') matinal envers le fleuve et le soleil, laver leurs vêtements (encore qu'ici ce semble être plutôt un emploi organisé). Les croyants boivent l'eau du fleuve sans problème et c'est même de bon augure... D'autres vont un peu plus loin que les marches du ghat et nagent jusqu'aux embarcations qui naviguent tranquillement, on se fait saluer par un bande de joyeux nageurs qui crient sans arrêt. Les couleurs du soleil levant, des hindous, des groupes de jeunes dévôts, l'activité, c'est magnifique. Même lorsqu'on passe devant les principaux ghats de crémation (parce que c'est de très bon augure de mourir à Varanasi, c'est plus habituel d'y être incinéré) où les corps sont déposés sur un monticule de bois soigneusement pesé pour en connaître le coût et ils sont ensuite brûlés à ciel ouvert, nous sommes épargnés de visions morbides et on ne voit qu'un monticule de cendres derrière lequel un feu fait rage.
Deux mots: beurk et wow. :-) xxx
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