Bienvenue sur notre blogue de voyage ! Le tour du monde (ou aller le plus loin possible dans la prochaine année), en famille, de manière pas mal improvisée et spontanée !
Notre itinéraire
lundi 30 avril 2012
dimanche 29 avril 2012
Louxor, ou la capitale ancestrale de Thèbes - 23 avril
On a visité trois tombes en tout pour
14 $ chaque. On sent que notre journée va être chère car en plus
du taxi, on doit payer pour chaque site visité. Joey n'est pas dans
le ''mood''. Bien que les sites soient magnifiques, il a tout un lot
de ruines à son actif et le harcèlement constant des gardiens qui
nous pointent un singe ou un lion en imitant leurs cris respectifs pour
un pourboire en nous talonnant lui fait perdre son intérêt. On
décide d'aller visiter la vallée des Reines, comprenant 75 tombes
dont seulement 3 d'ouvertes, où sont enterrés les épouses, les
filles et certains fils des pharaons. Nous sommes seuls sur l'immense
site. Même scénario, les gardiens nous attendent et tentent de nous
expliquer les peintures et hiéroglyphes, sans grand succès
puisqu'ils ne font que relater le nom des dieux et des personnes qui
se répètent de toute façon à tous les mètres.
Petite parenthèse historique ici.
Quelques faits marquants de l'Égypte des pharaons, qui s'étend sur
un peu plus de 3000 ans et plus d'une vingtaine de dynasties. Les
Grandes Pyramides furent construites durant la 4e dynastie, à
l'époque du Vieux Royaume. Durant le Nouveau Royaume, la 18e
dynastie constitue probablement l'apogée du pays... et aussi le
point culminant de ses magouilles politiques, ce qui nous intéresse
ici. Donc, à la mort du pharaon Tuthmosis II, sa femme-soeur
Hatshepsout prend le pouvoir avec son neveu-beau-fils Thutmosis III
(qu'on surnommera Ti-mosus III). Quelques années plus tard, celui-ci
étant trop jeune pour gouverner seul, Hatsheptsout prend le contrôle
total du pays et entreprend la construction de son temple funéraire
et d'obélisques majestueuses au temple de Karnak. Lorsque Ti-mosus
III réussit à récupérer son trône, il entreprend une campagne de
censure du règne de sa tante-belle-mère d'une épatante efficacité.
Son obélisque est abattue, son nom est rayé à la grandeur du pays
et son visage même est martelé partout où il est trouvé pour en
effacer le souvenir! On ne peut pas dire qu'elle ne l'avait pas
cherché mais comme un bas-relief presque parfaitement conservé avec
un visage complètement détruit gâche un peu nos photos, c'est lui
le Ti-mosus III! Son règne fut quand même l'un des grands de
l'époque, ajoutant de grands pans de terre au pays et sa tombe dans
la vallée des Rois fut la première à être décorée.
Quelques rois plus tard, le règne
d'Amenhotep III marque le zénith de la culture et du pouvoir de
l'Égypte... et aussi des changements fondamentaux qui furent pour la
plupart attribué à son fils, Akhenaton. Celui-ci changea son nom
d'Amenhotep pour se distancer de l'adoration du dieu Amon (qui durait
depuis toujours) vers celui d'Aton et déplaça la capitale à Amarna
avec sa femme Nefertiti. Son règne, ainsi qu'une partie du règne
précédent est maintenant connu sous le nom de période d'Amarna,
une période hérétique et noire à l'apogée de l'Égypte. À la
mort d'Akhenaton, un successeur mystérieux du nom de Smenkhkare pris
le pouvoir et certains suggèrent qu'il pourrais s'agir de sa femme
elle-même, Nefertiti. Après celui-ci, commença le règne d'un
pharaon mondialement connu, Toutankhamon, pour les trésors
hallucinants qui furent trouvés dans son tombeau. Prénommé
Toutankhaton, il changea le nom donné par son père Akhenaton au
tout début de son règne, à l'âge de 10 ans, pour ensuite
ré-ouvrir les temples et rétablir le culte ancestral d'Amon. Durant
son court règne, il tenta de restaurer la grandeur de son royaume
après le désastre causé par ses prédécesseurs et il mourut à
seulement 19 ans. C'est pas mal ce qu'il faut savoir. Ça et le fait
que 1300 ans plus tard, on arrive aux mariages de Cléopâtre avec
deux romains célèbres, Jules César et Marc-Antoine et la
défaite de ce dernier qui mena au suicide du couple royal.
Après avoir traversé, dîner et
s'être promené dans les ''souks'' du centre-ville, on se dirige à
l'info touristique non loin de l'hôtel pour se faire aider avec
notre billet de train. Après plusieurs tentatives, rien. Il semble
bien que si on n'a pas notre numéro de réservation en main qui se
trouve uniquement sur notre billet, il n'y a aucun moyen pour nous de
le récupérer. Notre arrêt à la gare de train n'a pas été plus
fructueuse. L'homme à la billetterie nous fait attendre une heure puis
nous dit finalement qu'il n'y a pas d'aide ici pour nous. Retour à
l'hôtel en se disant qu'on va devoir affronter les contrôleurs dans
le wagon demain. Souper et dodo tardif car on prend le train à midi
seulement. À 7h30 du matin, ça cogne à la porte...
En route vers Louxor - 21, 22 avril
Arrivés vers les 22h30 à notre hôtel
du Caire, on prend nos courriels en espérant avoir reçu nos billets
de train pour le lendemain matin, puisque nous n'avions pas pu les
imprimer lors de l'achat et pas moyen de les retrouver depuis. Aucune
nouvelle. On se couche là-dessus, après un bon petit souper pris à
notre nouveau petit resto du coin préféré, Felfela.
Réveil tôt le dimanche, on avait
averti le réceptionniste cette fois qu'on prendrait notre déjeuner
avant de partir. Ce qui fut fait puis on saute dans un taxi,
direction la gare Ramsès. Huit heures, nous sommes assis dans le
train et il se met en marche. On a quelques provisions et on pense
être assis dans les bons sièges, selon la mémoire de Louis qui a
pu voir les billets 30 secondes avant de les perdre pour de bon. Le
premier contrôleur n'insiste pas quand on fait semblant de ne pas
comprendre ce qu'il nous demande... et c'est bon pour quelques
heures. La vallée du Nil est riche et verdoyante mais on aperçoit
toujours au loin un bout de désert pour nous rappeler que l'Égypte
en est constituée à 94%.
Enfin arrivés, le soleil est déjà en
train de se coucher. Un monsieur se jette sur Joey et lui propose une
offre trop belle pour être vraie, une chambre à moins de 7$, eau
chaude, déjeuner, air climatisée et wi-fi inclus! On lui dit qu'on
en a vu d'autre... Mais il insiste, son hôtel n'est qu'à 2 minutes
de marche, on peut aller voir par nous-même. De guerre lasse, on s'y
dirige. Et c'est presque parfait en effet! Tout fonctionne comme
promis. On s'installe et on sort souper ensuite dans un resto tout
près qui était recommandé par le Lonely Planet. Très abordable,
on mange tout de même légèrement... et lorsqu'on veut payer, le
serveur nous pointe tous les deux et nous impose une taxe de 5 livres
égyptiennes chacun pour le service. N'étant pas sûr d'avoir bien
compris, on paye puis on lui redemande la raison du 10 livres
supplémentaires. Il nous confirme que c'était pour lui! Alors on
lui dit qu'on a jamais vu un serveur faire cela durant tout notre
voyage et on lui demande de nous rendre 5 livres puisque ce n'est pas
à lui de décider ce qu'on a envie de donner (qui à ce moment
aurait plus ressemblé à rien pantoute!). Il nous rend le billet,
après avoir tenté de nous faire sentir cheap, bien chiffonné pour
marquer son mécontentement. On rentre ensuite, déterminés à ne
plus y remettre les pieds (on commence à avoir notre char des
''crosses'' du pays!).
jeudi 26 avril 2012
Cinglés, dans l'désert - Tripàtrois.prod
Vous pensez que nos photos sont belles, voyez maintenant l'effet du désert sur notre santé mentale!
Le matin, dans l'désert (et ses photos) - 21 avril
Louis, profitant de cette superbe nuit étoilée et moins froide qu'appréhendée, se réveille à 1h30 et fait un peu d'insomnie (y'a pire endroit, on vous rassure) grâce à ses voisins, Ronfleux et Dark Vador. Au petit matin, c'est Joey qui se réveille périodiquement puisqu'on s'était promis de ne pas manquer le lever du soleil. Il aperçoit aux premières lueurs le couple de petits coyotes de la veille qui nous observent dormir puis après le rosé et orangé, la grosse boule sort de son lit à l'horizon. Il ne réveille pas Louis tout de suite et profite de la solitude et du silence pour faire un peu de photo. Louis se réveille ensuite, le soleil est un peu plus haut dans le ciel et vient le rejoindre. Photos et bouche-béats. Ahmed se joint à nous quelques heures plus tard, prépare le déjeuner peu après et démonte le camp pendant que les gars continuent de profiter à fond de la lumière et du site exceptionnels. On part ensuite, dernier tour dans les champs de champignons rocheux, puis on fait de la vitesse à travers le désert avant de rejoindre la route. Ahmed nous invite à dire au revoir au désert blanc, ce que l'on fait avec immense regret.
On rentre tranquillement rejoindre l'oasis, où l'on arrive en début d'après-midi. Douches et dîner au camp, on se fait déposer sur le bord de la route peu avant le départ de notre autobus qui nous ramènera au Caire, après un autre long 6h de route. On rentre à l'hôtel Royal, où notre suite nous attend! Moins de bruit et de moustiques que la dernière fois, on apprécie. On se couche après le souper... et l'on rêve toute la nuit à la vie de bédouin qu'on a dû laisser derrière nous.
On rentre tranquillement rejoindre l'oasis, où l'on arrive en début d'après-midi. Douches et dîner au camp, on se fait déposer sur le bord de la route peu avant le départ de notre autobus qui nous ramènera au Caire, après un autre long 6h de route. On rentre à l'hôtel Royal, où notre suite nous attend! Moins de bruit et de moustiques que la dernière fois, on apprécie. On se couche après le souper... et l'on rêve toute la nuit à la vie de bédouin qu'on a dû laisser derrière nous.
Voici, en primeur et en exclusivité, nos photos;
mercredi 25 avril 2012
Le paradis à un prix et c'est pas trop cher finalement (exactement 170$ chacun pour 3 jours) - Déserts noir et blanc - 20 avril
Les 2 gars qui dorment à la belle étoile égyptienne et Raymonde qui fait le plein de nature québecoise .
L'oasis de Bahariya - Badami - 19 avril
Vue de nos lits |
On rentre ensuite au campement et on commande notre souper pour un peu plus tard, notre dîner de milieu d'après-midi n'est pas encore assez loin. Souper à l'éclairage LED et pourchassés par des hordes de moustiques en manque de touristes! On rentre ensuite dans nos pénates pour une bonne nuit de sommeil (après avoir vaporisé du OFF! odorant autour de la fenêtre et de la porte!
lundi 23 avril 2012
Depuis Dahab (oui! oui! nous sommes encore là! - Le Caire - 17, 18 avril
Vendeur de plumeaux dans notre premier métro au Caire |
Le vent a soufflé |
On visite le musée pour un bon 3-4 heures. Dommage, pas le droit de photos, les appareils sont restés sagement dans un bureau à l'entrée... On prend quelques clichés illégaux avec nos iPods mais ce n'est jamais très concluant. Immenses expositions de sculptures de l'Antiquité, tombeaux, sarcophages, stèles, momies de l'époque gréco-romaine (gratuites, ils peinturaient les visages sur le tissu, un peu ''freak''). Le clou de la visite est sans aucun doute la moitié d'un étage (immense) consacré aux trésors de la tombe de Toutankhamon. On en ressort ébaubis et crevant de faim!
Les deux Bédouins en devenir et Raymonde enfin de retour dans son Bas-du-Fleuve!
jeudi 19 avril 2012
Silence, on jeepe.
Départ ce matin 7h00 pour un petit tour d'autobus qui nous mènera à l'oasis Baharia pour 2 jours de désert, avec dodo à la belle étoile et guide bédouin! On vous donne des nouvelles à notre retour, samedi après-midi, heure du Québec.
mercredi 18 avril 2012
Dahab et les poissons - photos
Nous sommes rendus au Caire (après 9 lloooonnguuuesss heures de bus!), on a découvert un petit hôtel chouette à 3 minutes de la place Tahrir, épicentre de la ville (et de la révolution égyptienne...). Tempête de poussière aujourd'hui, la ville est prise dans une nuage laiteux, on remet notre visite des pyramides à la semaine prochaine et c'est plutôt le musée égyptien et ses trésors qui nous attendent. Nous partirons demain pour 48 heures dans le désert et de retour au Caire samedi en soirée! En attendant, voici nos photos, terrestres et marines, de notre séjour sur la mer Rouge! À bientôt!
les 2 qui avons quitté la côte et Raymonde qui s'en approche!
lundi 16 avril 2012
Confusion quand tu nous tiens!
Bon et bien on a changé d'itinéraire 4 fois aujourd'hui.. On se fait conseiller divers trajets et nous sommes un peu confus! Notre plan initial tombe à l'eau pour cause de l'horaire-internet-du-bateau-tait-pas-à-jour!
Où dormirons nous demain? À suivre....
Où dormirons nous demain? À suivre....
On bouge... bientôt
Dernière journée complète au paradis marin. On a fait le plein de mer, de poissons et de coraux. Demain, on quitte pour la cité de Louxor dans la Haute Égypte, anciennement Thèbes qui abritent la vallée des Rois et ses multiples tombes et temples. On y passera quelques jours avant de décider si et où nous irons dans le désert et ensuite le Caire...
à betôt,
les 2 sur la mer Rouge et Ray à sa dernière journée aussi, montréalaise dans son cas.
samedi 14 avril 2012
La frontière israélienne, pas pour les barbus - En route vers Dahab - 10 avril
On se prend ensuite un taxi pour se rendre à la frontière égyptienne. Pas plus de 20 minutes passées en sol israélien et on doit quand même payer chacun 30$ de taxe de sortie! Ça fait cher la minute et on commence à se demander si finalement on aurait pas mieux fait de prendre le traversier qui partait d'Aqaba. Avant de sortir, un autre agent nous met à l'écart et encore une fois une employée et son acolyte observateur arrivent. Cette fois, nos hypothèses s'avèrent bien fondées car ce n'est que Louis et sa barbe qui se font questionner. On met enfin les 4 pieds en sol égyptien et la traversée ne prend qu'un instant, surtout avec notre visa déjà en poche.
les 2 qui soupent en tête-à-tête avec l'Arabie Saoudite en face et Raymonde mangeant deux desserts plutôt qu'un chez St-Hubert.
jeudi 12 avril 2012
Quoi faire dans l'sud de la Jordanie? Rien. - Aqaba - 8 et 9 avril
Départ de Petra vers les 11h00, après notre déjeuner-oeuf à la coque routinier. King's Highway se termine une cinquantaine de kilomètres plus loin et se joint à Desert Highway... et c'est elle qui gagne, sans l'ombre d'un doute. De la terre rouge-orangée à perte de vue, des immenses rochers rouges qui en émergent et le passage de la route en lacet d'un sommet à l'autre. Ici et là, des bédouins sur le bord de la route, sur un âne un peu plus loin dans la montagne, un campement au milieu de nulle part, fait de grandes tentes et très souvent d'une camionnette.
Une trentaine de kilomètres avant Aqaba, on décide à la dernière seconde (ça ne disait pas grand chose à Joey) de bifurquer et d'aller faire un petit aller-retour vers la réserve de Wadi Rum, où le fameux Laurence d'Arabie se serait arrêté pendant la révolte arabe du début du 20e siècle. La quintessence du désert jordanien, on passe à travers une sorte de mini-tempête de sable en route, c'est terriblement chaud, les bédouins et guides nous accueillent à l'entrée du parc et nous offre la panoplie de services offerts aux touristes: tour de 4X4, de dromadaires (on écrivait toujours chameaux, parce qu'en anglais ils utilisent seulement le terme camels, désolé), des expéditions à court ou très long terme, on refuse poliment. Ils ne semblent pas bien saisir le but de notre courte visite. Finalement, le centre d'accueil n'offre rien pour les visiteurs qui n'entrent pas dans le parc, on monte un peu plus haut pour immortaliser notre passage et on reprend la route.
Après une descente vertigineuse vers le niveau de la mer (Rouge), on atteint Aqaba et on trouve l'hôtel de notre choix en à peine 5 minutes, sans même connaître la ville. On s'impressionne. Chambre parfaite (douche rouillée et carrelage en décrépitude, on a connu pire en Asie) avec réfrigérateur, pas chère, on s'installe. Dîner, relaxation en après-midi et petite expédition sur internet où le sympathique proprio s'avère un gros cr***eur en nous chargeant 10$ pour deux jus. On sort en soirée au Safeway de la place pour faire le plein de provisions pour nos 2 jours à venir, on a trop dépensé en 2 semaines (le dinar jordanien vaut plus que l'euro!) et on doit maintenant économiser, la bouffe maison s'impose. Notre épicerie nous coûte le prix d'un repas au resto, très rentable! On ressort avec un conteneur de pains pitas pour 50 cennes. Retour à l'hôtel, Louis achève son rhume...
Réveil tardif le lendemain, rendez-vous à 10h00 pour rendre la voiture. Douches puis on saute dans un taxi pour le consulat égyptien. Nous avions prévu prendre le bateau pour nous rendre directement en Égypte mais finalement après avoir mieux étudié la question, il devait être plus économique de passer la frontière jordanienne vers Israël et quelques kilomètres plus loin, la frontière égyptienne. Le seul petit hic étant qu'à la frontière de Taba, en Égypte, ils ne délivrent que des visas de 15 jours pour visiter la région du Sinaï et pas le reste du pays. Le pourquoi de notre destination actuelle... En arrivant, on se fait diriger vers un bureau, qui nous dirige vers la salle d'attente, nous sommes appellés 45 minutes plus tard, on remplit les formulaires nécessaires, on paye les visas et on s'asseoit... et on attend. Deux heures et demie plus tard, un peu au bout de notre patience et Louis au bout de ses réserves de kleenex, on reçoit enfin nos visas, incluant notre photo scannée sur le document! On trouve un taxi ensuite, qui était déjà occupé (c'est la routine ici, les chauffeurs s'arrêtent invariablement pour les touristes) pour rentrer à l'hôtel, dîner, sortie en soirée pour naviguer et régler quelques problèmes (mineurs, mais qui s'avèrent toujours plus compliqués à l'étranger...).
les 2 qui dorment une dernière fois en Jordanie et Raymonde qui accueille sa brue de retour du congé de Pâques.
Une trentaine de kilomètres avant Aqaba, on décide à la dernière seconde (ça ne disait pas grand chose à Joey) de bifurquer et d'aller faire un petit aller-retour vers la réserve de Wadi Rum, où le fameux Laurence d'Arabie se serait arrêté pendant la révolte arabe du début du 20e siècle. La quintessence du désert jordanien, on passe à travers une sorte de mini-tempête de sable en route, c'est terriblement chaud, les bédouins et guides nous accueillent à l'entrée du parc et nous offre la panoplie de services offerts aux touristes: tour de 4X4, de dromadaires (on écrivait toujours chameaux, parce qu'en anglais ils utilisent seulement le terme camels, désolé), des expéditions à court ou très long terme, on refuse poliment. Ils ne semblent pas bien saisir le but de notre courte visite. Finalement, le centre d'accueil n'offre rien pour les visiteurs qui n'entrent pas dans le parc, on monte un peu plus haut pour immortaliser notre passage et on reprend la route.
Après une descente vertigineuse vers le niveau de la mer (Rouge), on atteint Aqaba et on trouve l'hôtel de notre choix en à peine 5 minutes, sans même connaître la ville. On s'impressionne. Chambre parfaite (douche rouillée et carrelage en décrépitude, on a connu pire en Asie) avec réfrigérateur, pas chère, on s'installe. Dîner, relaxation en après-midi et petite expédition sur internet où le sympathique proprio s'avère un gros cr***eur en nous chargeant 10$ pour deux jus. On sort en soirée au Safeway de la place pour faire le plein de provisions pour nos 2 jours à venir, on a trop dépensé en 2 semaines (le dinar jordanien vaut plus que l'euro!) et on doit maintenant économiser, la bouffe maison s'impose. Notre épicerie nous coûte le prix d'un repas au resto, très rentable! On ressort avec un conteneur de pains pitas pour 50 cennes. Retour à l'hôtel, Louis achève son rhume...
Réveil tardif le lendemain, rendez-vous à 10h00 pour rendre la voiture. Douches puis on saute dans un taxi pour le consulat égyptien. Nous avions prévu prendre le bateau pour nous rendre directement en Égypte mais finalement après avoir mieux étudié la question, il devait être plus économique de passer la frontière jordanienne vers Israël et quelques kilomètres plus loin, la frontière égyptienne. Le seul petit hic étant qu'à la frontière de Taba, en Égypte, ils ne délivrent que des visas de 15 jours pour visiter la région du Sinaï et pas le reste du pays. Le pourquoi de notre destination actuelle... En arrivant, on se fait diriger vers un bureau, qui nous dirige vers la salle d'attente, nous sommes appellés 45 minutes plus tard, on remplit les formulaires nécessaires, on paye les visas et on s'asseoit... et on attend. Deux heures et demie plus tard, un peu au bout de notre patience et Louis au bout de ses réserves de kleenex, on reçoit enfin nos visas, incluant notre photo scannée sur le document! On trouve un taxi ensuite, qui était déjà occupé (c'est la routine ici, les chauffeurs s'arrêtent invariablement pour les touristes) pour rentrer à l'hôtel, dîner, sortie en soirée pour naviguer et régler quelques problèmes (mineurs, mais qui s'avèrent toujours plus compliqués à l'étranger...).
les 2 qui dorment une dernière fois en Jordanie et Raymonde qui accueille sa brue de retour du congé de Pâques.
mercredi 11 avril 2012
Dana et Petra - Tripàtrois.prod
Crédits musicaux: New Ordrer - Age of Consent
Manau- La tribu de Dana
Petra, y'ink su' une chire! - Wadi Musa - 7 avril
Joey s'entre-ouvre les yeux à 6h30 pour partir le chauffe-eau, douches 45 minutes plus tard et déjeuner en format buffet comme la veille. On rencontre les filles et c'est parti pour Wadi Musa (le ruisseau de Moïse), petit village accueillant les hordes de touristes à l'assaut de Petra. Onze heures trente, arrivée en ville, on laisse les filles au Cléopetra (on se devait de ''plugger'' le jeu de mots) et on se trouve une chambre un peu moins cher, un peu plus loin. Départ tous les quatres ensuite pour le kilomètre et demi qui nous sépare du centre des visiteurs à l'entrée du site.
On achète nos billets, une fortune... 70$ chacun pour une journée de visite (ce qui est nettement insuffisant pour les fouilleurs de tombes les plus intenses mais bien assez pour nous), le site le plus dispendieux de notre voyage, sans contredit! Et c'est ensuite la descente, tout d'abord sur un chemin rocailleux jusqu'au trois Djinns blocks, le début de l'aventure. Tout autour commence à se profiler dans le roc des tombes de plus ou moins grandes importances... On descend ensuite le Bab-a-Siq et c'est l'entrée dans le Siq, le passage rocheux (un faux canyon, puisqu'il a été formé par le glissement des plaques tectoniques et non par le passage de l'eau) qui se rétrécit à certains endroits jusqu'à peine 2 mètres de large. Les couleurs des 200 mètres de roches qui s'élèvent autour de nous sont magnifiques. Juste pour le passage dans le Siq, le site vaut pratiquement le prix d'entrée! Après une bonne demi-heure de marche, on aperçoit au fond du défilé l'entrée du Treasury, là où tous tombent sous le charme de Petra (l'entrée du site du Graal dans Indiana Jones et la Dernière Croisade). Malgré la foule, et foule il y a, le site rend coi. On prend le temps d'admirer la façade aux multiples influences, un chameau traîne juste devant l'entrée, des vendeurs font ce qu'ils ont à faire et des enfants proposent leurs ânes aux pauvres touristes entamant le long chemin vers la sortie.
Descente ensuite un peu plus loin dans la vallée, dans la partie qui s'appelle la Rue des Façades, où quantité de tombes dans le roc ont été dénombrées, certaines avec d'immenses façades, d'autres de simples trous dans la paroi rocheuse. Plus de 800 ''sites'' sont répertoriés à Petra... et nous n'avons pas l'intention de tous les voir mais on choisit quand même de faire l'ascension jusqu'au sommet d'une montagne pour voir l'ensemble de la ville millénaire. On se retrouve donc au top du Jebel Madbah, duquel les nabatéens ont rasé le sommet pour en faire un haut lieu de sacrifice. Une piscine servait à recueillir l'eau de pluie et un plus petit bassin, le sang des animaux sacrifiés. À cette époque, les pauvres gens du peuple comme nous n'avaient pas accès à ce lieu! La vue est impressionnante, on voit les petites façades où nous nous trouvions une heure plus tôt, le ''centre-ville'' de l'ancienne cité un peu plus loin, des ruines romaines après leur conquête de la région... Le soleil est à son zénith, nos 3 litres d'eau sont pratiquement déjà disparus, on se cache à l'ombre quand c'est possible (rarement).

Re-descente et on passe devant le théâtre, construit d'abord par les nabatéens et agrandit ensuite par les romains pour contenir jusqu'à 8000 personnes, le tiers de la population de la ville à son apogée. On visite les tombes royales, dont l'attrait principal est normalement les façades mais après avoir visité l'une des plus grosses, qui fut utilisé comme cathédrale à l'époque byzantine, c'est l'intérieur qui nous fait visiter toutes les autres. Sans aucun ornement, seulement quelques trous dans les parois pour accueillir leurs royales dépouilles, c'est les veines de toutes les couleurs dans la roche qui vole la vedette. Rouges, noires, bleues, jaunes, celles-ci forment des tableaux naturels épatants!
Après n'avoir pas trouvé le chemin pour la tombe d'Aneishu, on descend finalement au ''centre-ville'' par la vieille rue bordée de restes de colonnes, visite du petit musée qui a récupéré les plus belles frises, les restes de statues et toutes sortes d'éléments de la vie quotidienne des habitants qui se sont succédés dans la vallée protégée. On admire la vue des Façades du village puis on décide de rentrer, une bonne heure et demie de marche nous attend pour se rendre à la voiture... L'après-midi tire sur sa fin, le soleil tombe tranquillement vers les montagnes derrière le site et on remonte en appréciant l'ensemble sous cette nouvelle lumière. Arrivés à la voiture, on est complètement vidés, la sorte de vide tellement satisfaisant! On rentre à l'hôtel, douches, souper dans un petit resto tout près... parce qu'on a pas le goût de se faire à manger et on rentre ensuite... Dodo pas très tard.
les 2 les jambes mortes mais la tête pleine et Raymonde au Québec qui hésite à s'acheter des jeans, pas prête à se rhabiller à l'occidentale.
On achète nos billets, une fortune... 70$ chacun pour une journée de visite (ce qui est nettement insuffisant pour les fouilleurs de tombes les plus intenses mais bien assez pour nous), le site le plus dispendieux de notre voyage, sans contredit! Et c'est ensuite la descente, tout d'abord sur un chemin rocailleux jusqu'au trois Djinns blocks, le début de l'aventure. Tout autour commence à se profiler dans le roc des tombes de plus ou moins grandes importances... On descend ensuite le Bab-a-Siq et c'est l'entrée dans le Siq, le passage rocheux (un faux canyon, puisqu'il a été formé par le glissement des plaques tectoniques et non par le passage de l'eau) qui se rétrécit à certains endroits jusqu'à peine 2 mètres de large. Les couleurs des 200 mètres de roches qui s'élèvent autour de nous sont magnifiques. Juste pour le passage dans le Siq, le site vaut pratiquement le prix d'entrée! Après une bonne demi-heure de marche, on aperçoit au fond du défilé l'entrée du Treasury, là où tous tombent sous le charme de Petra (l'entrée du site du Graal dans Indiana Jones et la Dernière Croisade). Malgré la foule, et foule il y a, le site rend coi. On prend le temps d'admirer la façade aux multiples influences, un chameau traîne juste devant l'entrée, des vendeurs font ce qu'ils ont à faire et des enfants proposent leurs ânes aux pauvres touristes entamant le long chemin vers la sortie.
les 2 les jambes mortes mais la tête pleine et Raymonde au Québec qui hésite à s'acheter des jeans, pas prête à se rhabiller à l'occidentale.
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