Jodhpur à Jaisalmer - 1er mars

Nuit dans le train avec des voyageurs gueulards qui ont oublié leur civisme à la maison qu'a dit Raymonde pour décrire cette fameuse nuit. Cinq heures quarante, Jaisalmer à l'aube, attaques des chauffeurs, nous sommes complètement frigorifiés dans la fraîcheur intense du désert.

Vendeur ?

On nomme un hôtel au hasard, un homme nous offre de nous y emmener gratuitement. On attend quelques minutes un ''Steven'' qui n'arrivera jamais. On part et on commence à sentir l'arnaque puisque le gars nous parle de son hôtel qui n'est pas dans le Lonely, on compatit légèrement mais on ne veut pas commencer à faire des visites à cette heure, on veut juste se coucher. Finalement, on fait demi-tour dans une rue perdue, il nous dit que le chemin est bloqué. À voir notre face, il nous dit qu'il y un autre chemin et s'y dirige mais... il s'arrête dans une cour. Il nous dit qu'il doit aller chercher quelque chose. Le moteur tourne... on attend et finalement son ami arrête la voiture, en sort et nous plante là. Ressortant de la bâtisse, un blanc aux cheveux blancs et les deux hommes. Ils entrent dans la voiture, l'homme se présente, un américain, et commence à nous vanter les mérites de la place... l'hôtel où le gars voulait nous emmener. On arrête tout de suite l'homme, on est pas intéressé, on s'est fait offrir un lift gratuit jusqu'à l'hôtel de notre choix, rien d'autre. Le chauffeur nous rassure rapidement, voyant les deux gars s'enflammer. On part immédiatement, l'américain demande à ses hôtes quel est son rôle dans cette balade et il apprend qu'ils s'en vont prendre un thé tous ensemble. On a évité le bateau mais lui s'y est fait embarqué à notre place on dirait.

On se fait débarquer dans une place centrale, la direction de notre hôtel nous est pointée et on y marche sur quelques centaines de mètres. Arrivés, Louis sonne à la porte du Renuka juste assez fort pour réveiller le jeune homme couché dans l'entrée comme c'est l'habitude ici. Une chambre triple est disponible à sept heures trente seulement pour cause de: il est encore bien tot pour tous. On a largement le temps de déjeuner au porridge bananes et toasts beurrés des deux bords s.v.p. En possession de notre chambre vers huit heures, on s'élance dans chacun un lit et c'est la sieste jusqu'à midi...



On est un peu barbouillés et le dîner se prend sur place. Riz et légumes au menu, préparés par un monsieur d'un certain âge pour ne pas dire un âge certain. La bouffe est bonne et la place est aux francophones de masse, cinq tables et que des français (y sont tous ici!!). La vue sur la ville est aussi belle, c'est aussi un endroit pour épier la vie quotidienne puisque tout le monde semble vivre sur le toit des maisons. Sieste pour Raymonde en après-midi. Les gars sortent arpenter la ville; magasinage de bols encore (succès!!) et promenade dans la très petite vieille ville. Sortie finale vers vingt heures pour des pâtes, pizza et frites pour faire changement!