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lundi 5 mars 2012

Bollywood (prise 2), musée et moulin décevant - Aurangabad - 24 février

Ce matin, pas de presse... On déjeune à l'hôtel, tranquillement. On sort ensuite, visite du musée Chatrapati Shivaji (encore... c'est vraiment un héros dans l'état!). Petit musée sympathique, collection intéressante, on fait quand même le tour rapidement (pas le droit de photographier en plus...).

Dans la série tête rouge indécente!
On saute dans un rickshaw ensuite pour notre revanche de Bollywood. On a vu des preview (dont l'officiel, qu'on vous inclus plus bas), on pense que cette fois c'est la bonne. Avec un titre comme Tere Naal Love Ho Gaya, comment peut-on être dans l'erreur !? Le film est à 12h30, on arrive avec une bonne vingtaine de minutes d'avance au cinéma. Achat des billets, tout le monde attend à l'extérieur que les gardes nous laissent passer. Et pendant ce temps, nous sommes le centre d'attraction principal!! Disons qu'on fait tache blanche dans la faune locale, surtout qu'aucun film en anglais ne joue à cette heure... Étrange, se disent-ils probablement. Après le passage du détecteur de métal (assez courant ici), achat des friandises et on s'installe. La salle ressemble un peu à une petite salle de spectacle par chez nous, on est en haut bien vis-à-vis de l'écran. Ça se remplit tranquillement et c'est parti pour notre aventure, où l'on devine à peu près ce qui se passe en hindi devant nous, mais qui nous divertit ô combien!! Dès les premières secondes, le personnage principal nous chante une introduction avec tout le kitch dont Bollywood est capable. Louis et Joey sont ravis, Raymonde, elle, découvre le genre en immersion brutale (mais sympathique)! Le film se termine évidemment sur une bonne note. Les découvertes du jour; aucun contact n'est permis entre les protagonistes amoureux (même pas un bisou chaste!), il n'y a aucune limite au nombre de danseurs que peut contenir un numéro et surtout, les figurants étrangers recrutés dans les rues de Mumbai n'ont aucun talent (probablement parce qu'on leurs donne des répliques!).

En sortant, on revient brutalement à la réalité, au milieu de l'après-midi écrasant. Petite balade de rickshaw jusqu'au Panchakki, site de repos éternel d'un autre saint sunnite mais surtout d'un étonnant fait d’ingénierie du Moyen-Âge où l'eau est tiré de la rivière à plus de 6 km et amené sur place à travers des tuyaux de terre pour permettre de moudre mécaniquement les grains des villageois. La machine est toujours en fonction, au milieu d'un gros bassin d'eau entouré d'une petite chute et d'un immense arbre. Pas laid, mais on trouve ça un peu mince comme attraction touristique! Raymonde a cette pensée qu'après avoir vu des extracteurs à jus activés par un boeuf ou un homme, ça ne l'impressionne pas tellement.


La mosquée sur le site de Panchakki
On décide ensuite de se payer un bon lunch dans un resto un peu plus chic qu'à l'habitude, chino-indien. On arrive sur place, vers les 17h et les soupers (comme nous aurions dû le savoir puisque c'était aussi le cas au Sri Lanka) ne commencent qu'à 19h... On a faim quand même... alors on prend quelques snacks sud-indiens disponibles. Pendant qu'on attend la bouffe, on se fait importuner par notre premier soûlon indien... on fait semblant de ne pas parler anglais mais pour notre plus grand malheur, il essaie alors de baragouiner en français! Les serveurs, sentant notre détresse (et probablement parce que nous n'étions pas les premiers dans ce cas) nous invitent fortement à changer de place et à passer (ironiquement) du côté bar. On lunche, ça coûte beaucoup trop cher pour ce que ça goûte, on quitte et puisque nous avons encore faim et qu'il ne vaut pas la peine de retourner attendre 19h à l'hôtel, on se dirige immédiatement vers un autre immanquable de la ville... sauf qu'en y arrivant, c'est fermé! Notre chauffeur nous dépose finalement au Kailash, comme la veille, où on fait patienter nos estomacs jusqu'à 19h avant de souper et de rentrer ensuite.

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