Pour les amateurs de fleurs d'ail |
Le collecteur dans l'autobus, comique |
Achats des billets, on monte les quelques volées de marches et nous voici devant la grande falaise en forme de fer à cheval que forme le site d'Ajanta, bordant le lit (asséché en ce moment) de la rivière Waghore. Ici ont été sculptées 30 caves bouddhistes mais elles sont beaucoup plus vieilles que celles visitées auparavant, du IIe siècle av. J-C. au VIe apr. J-C. Comme le site fut abandonné au profit d'Ellora et probablement parce qu'elle fut à l'abri des hommes jusqu'en 1819 quand un jeune britannique tomba dessus par hasard, ici ce sont les fresques et la peinture qui volent le spectacle. Disons que de très belles peintures de près de 2200 ans, ça impressionne (et Louis ne comprend rien au fait que les peintures occidentales du Moyen Âge soient si laides en comparaison). L'architecture étant plus simple (quoi que...), on y distingue clairement les 2 courants du bouddhisme présents, le premier ne représentant jamais Bouddha directement, il était vénéré sous forme de stuppa, de roue ou d'empreinte. Les peintures évidemment se sont détériorées depuis leurs découvertes mais il reste encore une demi-douzaine de cavernes où il est possible de comprendre l'étendue de la beauté qu'elles devaient avoir à l'origine.
On se sépare autour de la caverne 9, Joey continuant à les visiter pendant que Louis et Raymonde se rendent de l'autre côté de la rivière pour monter jusqu'au belvédère qui le surplombe. Au sommet, un jeune homme leur raconte son histoire, leur parle de la rivière et de ses 7 chutes (silencieuses elles aussi), de son village et... Il prend des photos d'eux deux, Raymonde lui achète une pierre pour l'encourager et on lui laisse le reste de notre bouteille d'eau car il dit passer la journée sans manger ni boire (!). Les deux moineaux redescendent et pensent être sur le bon chemin quand ils aboutissent finalement dans la brousse, sur le bord de l'escarpement, sous les cavernes mais encore trop bas pour les rejoindre...
Ils reviennent sur leurs pas pour retrouver le chemin (Raymonde en fait une partie sur les fesses) et on remonte au bon endroit pour tomber face-à-face avec Joey. Un groupe de jeunes étudiants nous abordent et ça finit presque en bagarre générale pour savoir qui prendra une photo avec l'un de nous! On rigole bien. Joey s'auto-déclare maintenant rock star en tournée mondiale et il parle comme s'il devait satisfaire ses fans avec les photos et tout ça, on rigole un peu plus. Ray et Louis finissent donc la tournée des caves pendant que Joey les attend à l'entrée, on dîne au resto de la place et on rentre ensuite avec notre chauffeur, qui se déride presque finalement. Attente à l'hôtel tranquillement jusqu'à notre train pour Mumbai, 21:35.
Fak j'opte pour une nouvelle expression quand quelqu'un nous chie tout le temps dans les mains: faire du Ali! Pull an Ali... Faire un Ali de soi-même...
RépondreSupprimerJe note aussi une absence de «les-trois-....» en fin de message depuis plusieurs jours...aller, on nourrit les dépendances créées les cocos! :)
Keep on rocking y'all!:P
Ali-baboune!
RépondreSupprimerAnne;)