Bienvenue sur notre blogue de voyage ! Le tour du monde (ou aller le plus loin possible dans la prochaine année), en famille, de manière pas mal improvisée et spontanée !
Notre itinéraire
samedi 31 mars 2012
vendredi 30 mars 2012
Autour des ghats - Pushkar - 13 au 15 mars
Départ d'Udaipur à l'aube ce matin, le train se met en marche à 6h15. Arrivée à Ajmer vers midi, cité vibrante, chaotique et important lieu de pèlerinage pour les musulmans de l'Inde, où nous ne resterons que le temps de nous trouver un taxi pour se rendre à Pushkar, son équivalent hindou! Minuscule ville au milieu d'un cercle montagneux, elle fût mise sur la carte touristique d'abord en devenant un arrêt obligatoire sur le Hippie-Trail dans les années 70 (comme tant d'autres!!). Les hippies sont toujours présents, ainsi que l'ambiance qui les entourent mais c'est d'avantage pour les hindous une rivière (à sec lors de notre visite) ainsi qu'un lac comportant plus de 52 ghats (bains-escaliers d'où l'on (s') immerge) menant à l'eau sacrée. Paraît que tout bon hindou se doit de venir faire son tour au moins une fois dans sa vie. La Mecque hindoue (sauf qu'ils en ont plusieurs).
À notre arrivée, on essaie de trouver un hôtel en particulier, que personne ne connaît, qui nous avait été recommandé par notre hôte précédent. On suit finalement le conseil d'un passant et on monte sur le toit d'un autre pour attendre... et attendre pour se faire montrer une chambre. Finalement, c'est le cuisinier/préposé à l'accueil qui vient nous en montrer 2. Elles peuvent contenir un lit, et une petite salle de bain, c'est tout. On est pas vendu à l'idée, on est rendu un peu plus difficile vu notre état de légère fatigue mentale. Disons qu'on a moins envie de sacrifier le confort pour quelques dollars de différence, surtout que l'attraction ici étant la ville elle-même, pas de prix d'entrée, pas de frais de transport, etc. On trouve finalement une super grande chambre, luxueuse pour le coin mais abordable parce que la saison touristique est pratiquement terminée, dans un magnifique haveli rénové.
On déjeune sur le toit, pas mangé ce matin en se levant parce que tout était fermé, disons que nous étions tous très près de l'auto-digestion. Sieste ou relaxation pour le reste de l'après-midi et le début de la soirée. Quand nos estomacs recommencent à crier famine, on sort à la recherche du Rainbow, resto recommandé par nos amies Sarah et Émilie (et par notre guide Lonely...). En chemin, Raymonde-aux-oreilles-bioniques, entend une dame parler l'autre côté de la rue à sa fille. L'accent est familier, elle fait les premiers pas et c'est donc accompagnés de Caroline et sa mère Angéline que nous prendrons notre repas. En tournée pour plusieurs mois elles aussi, ce sont toutes deux de grandes voyageuses. On échange nos coordonnées en fin de repas, nous donnent quelques conseils sur nos prochaines destinations d'où elles arrivent et on se quitte, retour à l'hôtel et dodo pas très tardif.
Le lendemain, grasse matinée, déjeuner ordinaire à l'hôtel et on part ensuite se promener en ville. Les magasins sont omniprésents, nous sommes sollicités de toutes parts. On fait le tour du petit lac qui survit tant bien que mal à la chaleur et la sécheresse, les ghats sont pratiquement désertés (on apprendra trop tard que c'est vraiment à l'aube que ça se passe). Point culminant du jour: on s'arrête manger dans un minuscule ''resto'' sur la rue, superbes burgers végés (boulettes de patates!) ainsi qu'un des meilleurs caris du voyage, aux pois chiches et 'tites boulettes de papates en plus. De plus, Joey se fait ami-ami avec un petit rat (pas domestique) qui tente, deux fois plutôt qu'une, de lui grimper dessus. Pas nécessairement le genre d'extra qu'ils mettent sur le menu. Les jus sont aussi fabuleux, Louis déclare, à propos de son jus de lime et menthe, c'est comme un placebo de mojito. On s'arrête aussi au bureau de poste car on est peu inquiets de ne pas pouvoir repérer le colis envoyé de Jasailmer... pas de solution, tout le monde nous dit de ne pas nous inquiéter, ça arrivera dans l'temps comme dans l'temps! Sortie souper pour la meilleure pizza du coin, c'est une journée spéciale dans le monde hindou et impossible d'allumer le four à bois... On remet notre rendez-vous au lendemain et on soupe dans un autre resto, pas terrible.
Le 15, encore une sortie trop tard pour capter l'action des ghats, on déjeune aux burgers et masala aux poix chiches. Magasinage, promenade, on rentre quand la chaleur devient intolérable... de plus en plus tôt nous semble-t-il. Sortie en début de soirée pour la pizza remise, on rencontre en chemin une longue procession, des fanfares, des représentations divines, de l'action à revendre. Des femmes dessinent à l'aide de poudres sur le chemin et celui-ci à même été bordé de bandes colorées poudreuses aussi. La ville en entier semble être présente... On satisfait notre curiosité tout en continuant notre chemin, souper délicieux. En rentrant, la procession a à peine avancée, Raymonde achète finalement la couverture tant convoitée pour son prochain scrapbook, il sera gigantesque (pas surprenant, pour ceux qui ont vu ceux du Pérou!). Elle rentre ensuite à la chambre pendant que les gars essaient de se mêler au cortège et d'en apprendre un peu plus, ce qui s'avère impossible puisqu'il prend littéralement toute la largeur de la petite rue et est suivi par deux génératrices sur des chariots qui aliment les centaines de lustres que des hommes portent sur leurs épaules pour éclairer le tout, magique! Ayant rejoint Raymonde, on relaxe un peu tout en finissant d'emballer nos affaires, départ d'Ajmer à 23h55 pour l'arrivée le lendemain dans l'ancienne capitale des sultans avant le déménagement à Delhi, Agra, avec son fort et surtout, son Taj.
les 3 à l'assaut de leur 3e nouvelle Merveille du monde!
En attente d'une chambre qui ne concrétisera jamais... |
On déjeune sur le toit, pas mangé ce matin en se levant parce que tout était fermé, disons que nous étions tous très près de l'auto-digestion. Sieste ou relaxation pour le reste de l'après-midi et le début de la soirée. Quand nos estomacs recommencent à crier famine, on sort à la recherche du Rainbow, resto recommandé par nos amies Sarah et Émilie (et par notre guide Lonely...). En chemin, Raymonde-aux-oreilles-bioniques, entend une dame parler l'autre côté de la rue à sa fille. L'accent est familier, elle fait les premiers pas et c'est donc accompagnés de Caroline et sa mère Angéline que nous prendrons notre repas. En tournée pour plusieurs mois elles aussi, ce sont toutes deux de grandes voyageuses. On échange nos coordonnées en fin de repas, nous donnent quelques conseils sur nos prochaines destinations d'où elles arrivent et on se quitte, retour à l'hôtel et dodo pas très tardif.
Take-out au volant... |
Le 15, encore une sortie trop tard pour capter l'action des ghats, on déjeune aux burgers et masala aux poix chiches. Magasinage, promenade, on rentre quand la chaleur devient intolérable... de plus en plus tôt nous semble-t-il. Sortie en début de soirée pour la pizza remise, on rencontre en chemin une longue procession, des fanfares, des représentations divines, de l'action à revendre. Des femmes dessinent à l'aide de poudres sur le chemin et celui-ci à même été bordé de bandes colorées poudreuses aussi. La ville en entier semble être présente... On satisfait notre curiosité tout en continuant notre chemin, souper délicieux. En rentrant, la procession a à peine avancée, Raymonde achète finalement la couverture tant convoitée pour son prochain scrapbook, il sera gigantesque (pas surprenant, pour ceux qui ont vu ceux du Pérou!). Elle rentre ensuite à la chambre pendant que les gars essaient de se mêler au cortège et d'en apprendre un peu plus, ce qui s'avère impossible puisqu'il prend littéralement toute la largeur de la petite rue et est suivi par deux génératrices sur des chariots qui aliment les centaines de lustres que des hommes portent sur leurs épaules pour éclairer le tout, magique! Ayant rejoint Raymonde, on relaxe un peu tout en finissant d'emballer nos affaires, départ d'Ajmer à 23h55 pour l'arrivée le lendemain dans l'ancienne capitale des sultans avant le déménagement à Delhi, Agra, avec son fort et surtout, son Taj.
les 3 à l'assaut de leur 3e nouvelle Merveille du monde!
mercredi 28 mars 2012
dimanche 25 mars 2012
Cuisine, campagne et mal de coeur - Udaipur - 12 mars
Séance de dépouillage vue du resto |
En route vers le lac |
les 3 remplis, les uns de bouffe, l'autre d'idées de bouffe.
jeudi 22 mars 2012
Des cadeaux, des cadeaux, des cadeaux - 11 mars - Udaipur
Arrivée ce matin peu après 6h00 à Udaipur, les belges qui ont dormi tout autour de nous semblent avoir eu une bonne première expérience de train indien (sauf le monsieur qui dit ne pas avoir dormi, mais on en doute...). Étrange rencontre en effet que ces belges quand la seule chose qu'une des deux femmes nous a dit la veille quand elle apprit que nous étions québécois: ''Nous sommes quand même les meilleurs''. On est resté bouche bée! Que voulez-vous répondre à ça? Les meilleurs en quoi? Et surtout pourquoi aborder des étrangers avec cette phrase!! Enfin, on trouve rapidement un rickshaw affilié avec l'hôtel de notre choix avec qui on fait la route. Malheureusement, la ville est bien endormie encore et après avoir réveillé son boss, on apprend qu'il faut attendre jusqu'à 10h00 pour savoir s'il y aura une chambre pour nous. En sortant de là, les belges y arrivent justement... eux ont évidemment une réservation.
Notre ami-chauffeur nous dirige vers un hôtel tout proche, deux chambres disponibles, on s'installe après beaucoup d'attente (et des photos du magnifique lac qui sépare la vieille ville, nichée dans la vallée) et on se couche dans nos lits respectifs. Réveil en fin d'avant-midi, déjeuner sur le toit de l'hôtel, l'air est presque pur, l'atmosphère est détendue, on aime déjà l'endroit après le stress de l'antipathique Jaipur. On traverse le pont piétonnier pour se rendre au ''centre-ville'' et marche dans ses rues où les touristes sont attendus ET appréciés. Plusieurs objets nous intéresse, on magasine pour les amis et amies... et un peu pour nous aussi, bien sûr. Louis tombe sur l'endroit qu'il cherchait; une petite maison où une dame très en demande donne des cours de cuisine. Après avoir vérifiée le curriculum pour être sûr de ne pas avoir une copie conforme de l'autre cours, il tente de s'inscrire pour le lendemain matin mais Shashi n'est pas certaine de donner le cours en matinée car elle avait d'autres plans, elle dit à Louis de repasser en fin de journée pour voir si elle changeait ses plans ou non.
On continue donc notre trajet, à travers les gens qui offrent de voir leurs boutiques et les jeunes qui offrent du hash (plutôt fréquemment) à Louis ou Joey. On arrive aux portes du palais, aussi bien entre dire bonjour! Visite intéressante, un des plus grands et riches palais visités. La vue sur la région est superbe puisque les demeures bordent le lac sur plus d'un kilomètre, le palais est un labyrinthe de cours et de palais, avec encore les meubles du dernier maharana (l'équivalent de maharaja ici) en place comme lorsqu'il habitait encore la place.
On ressort finalement du quartier royal, où se trouvent quelques hôtels et on s'arrête prendre une pause dans une pâtisserie allemande, pas mauvais. On descend sur les rives pour voir les ghats et les vendeurs ambulants qui s'y tiennent... Un joueur de flûte avec sa femme vendeuse de bijoux et leur fils volent la vedette. Joey s'amuse avec le petit gars pendant que les deux autres magasinent, avec le soleil qui descend sur les montagnes, moment de grâce. En passant devant la maison de Shashi, Louis confirme le cours du lendemain, les instructions: être là à 11h0 et avoir faim! On rentre à l'hôtel, repos puis on soupe sur place, très bon club sandwich pour Louis et mauvais burgers pour Joey et Ray.
Éh oui! Roy fait de la pub pour le henné à Udaipur! |
Le soleil, dont descendent les Rajputs, avec sa moustache, naturellement! |
On ressort finalement du quartier royal, où se trouvent quelques hôtels et on s'arrête prendre une pause dans une pâtisserie allemande, pas mauvais. On descend sur les rives pour voir les ghats et les vendeurs ambulants qui s'y tiennent... Un joueur de flûte avec sa femme vendeuse de bijoux et leur fils volent la vedette. Joey s'amuse avec le petit gars pendant que les deux autres magasinent, avec le soleil qui descend sur les montagnes, moment de grâce. En passant devant la maison de Shashi, Louis confirme le cours du lendemain, les instructions: être là à 11h0 et avoir faim! On rentre à l'hôtel, repos puis on soupe sur place, très bon club sandwich pour Louis et mauvais burgers pour Joey et Ray.
Des blocs et des étoiles !? - Jaipur - 10 mars
Tombés en amour avec l'impression textile artisanale hier, ce matin on décide d'aller à la source, Sanganer, en banlieue de Jaipur, où sont toujours les quelques artisans ayant encore le savoir de la tradition millénaire, habilleurs des rois et des maharajas jusqu'à une époque pas si lointaine. La concurrence de l'impression mécanique (et des encres chimiques) a gravement mis en danger la transmission du savoir et ce n'est qu'avec la découverte récente par les grands couturiers et la persévérance de quelques artisans indiens que la technique existe toujours aujourd'hui.
Recherche d'un taxi avant de déjeuner, trop cher, notre ami frisé d'hier (celui qui insistait pour qu'on prenne son rickshaw trop petit) est toujours là et aide Louis dans sa quête. Finalement, il appelle un ami qui viendra nous faire un prix après le repas. Ça nous semble raisonnable, quoi qu'un peu plus cher que ce qu'on payait auparavant en Inde... Pas la seule exception applicable à Jaipur!
On quitte donc, avec notre chauffeur qui comprend et parle TRÈS peu l'anglais, on s'arrange avant de partir pour que son ami soit disponible à faire la traduction au téléphone en cas de besoin. Direction Sanganer, on a déjà hâte de voir tout ça... quand 25 minutes plus tard, on se retrouve devant l'entrée de l'aéroport régional. WTF ?!? On essaie de lui faire comprendre que c'est pas du tout ce qu'on vient faire ici... Il tente d'appeler son ami, sans succès. On trouve des chauffeurs de rickshaws, qui veulent évidemment nous amener là où l'on veut mais avec eux, moyennant rétribution. Comme on va déjà payé pour notre lift, on va pas en rajouter! On repart avec lui, il continue, puis revient vers l'aéroport!!! On commence à s'impatienter, on veut bien qu'il comprenne pas, mais NOT AIRPORT!!! crié et gesticulé par 3 personnes ça devrait être assez clair. Il semble complètement désorienté, le pauvre. On se calme et enfin son ami le rappelle. Il ne semble pas plus savoir ce qu'on veut voir mais il lui indique la direction approximative au téléphone. On s'arrête un peu plus loin dans un concessionnaire automobile et ça s'éclaircit encore un peu.
Finalement, après un dernier arrêt en chemin, on arrive enfin à la fabrique que nous voulions voir! On débute par la visite de la fabrique de poterie bleue, une spécialité locale. Avec les hommes qui appliquent les pigments assis au sol et l'immense four où les pièces refroidiront pendant 3 jours, on sent vraiment l'importance du travail bien fait et la quiétude de la méthode artisanale. Un petit passage dans l'atelier d'impression textile, malheureusement pas en action aujourd'hui pour cause de ''on récupère encore de la fête de Holi''. On se fait quand même un petit échantillon, avec les multiples étapes et étampes nécessaires pour réaliser un design complet. Le monsieur qui nous fait faire la visite nous informe que son grand-père, au début du siècle, habillait la famille royale et avait les plus beaux designs de toute l'Inde! On a pas de misère à le croire. Raymonde repart (encore une fois) avec son cadeau du jour, non sans avoir testé son étampe de la veille dans un coin pour plus de personnalisation. Ils nous invitent ensuite à visiter leur magasin, une des seules fois où nous sommes tous enthousiasmes de magasiner. Malheureusement, leurs goûts ne semblent pas les nôtres, Raymonde s'achète un drap, les gars des taies d'oreillers et quelques cadeaux potentiels, pas plus que ça.
On évoque ensuite notre désir de voir les draps qui sont supposés sécher le long de la rivière. L'oncle de la famille s'offre pour continuer la visite et embarque avec nous et notre chauffeur pour voir ça. La rivière étant maintenant à sec, on arrive devant une grande cour à aire ouverte, remplie de bacs de ciments où se trouve quelques travailleurs et des montagnes de tissus. Normalement, 200 travailleurs s'y activent mais plusieurs ici aussi prolongent le festival et sont restés à la maison. Les tissus sont lavés, teints puis montés sur d'immenses échafauds pour sécher finalement au soleil. Les teintures utilisées sont naturelles avant l'application des colorants chimiques des presses mécaniques. L'endroit est très photogénique et on s'arrête ici et là pour saluer et échanger quelques mots avec les travailleurs. Nous devions visiter l'étape suivante de fabrication mais c'est fermé pour la journée alors nous visitons la dernière spécialité de Sanganer, le papier fait à la main. Pas le droit de prendre des photos ici, on voit les travailleurs fabriquer du papier de soie (jamais plus nous ne regarderons une feuille de ce papier de la même façon!) puis des papiers plus épais jusqu'au boîte et accessoires-cadeaux fait à partir de papier. Intéressant mais rien ne nous tombe dans l'oeil à la boutique, on met un terme à notre tournée de la ville sans pouvoir dire au revoir à notre guide, qui s'est éclipsé pendant notre dernière visite!
Le chauffeur nous ramène en ville, dîner puis on dépose Joey à l'hôtel comme prévu, il se sentait ''so-so'' depuis ce matin. Le palais de la Cité n'étant pas inclus dans le billet acheté la veille au fort, on le passe pour visiter l'observatoire Jantal Mantar. Construit par le maharaja Jai Singh II (l'un des 5 qu'il a fait construire) par passion personnelle et pour la connaissance populaire, c'est vraiment un endroit bizarre et fascinant avec tous ces instruments démesurés pour illustrer et étudier le ciel. L'audio-guide est un peu trop technique au goût de Louis et Raymonde mais l'endroit est définitivement un ''must''.
On passe ensuite au Palais des vents (Hawa Mahal), immense building de 5 étages adjacent au palais de la Cité, construit uniquement pour permettre aux femmes de la cour de pouvoir apercevoir la vie du bazar en contrebas ainsi que celle de la cour à l'arrière. Considéré comme un des joyaux de l'architecture rajput, c'est probablement un des plus beaux zenanas que nous ayons visité. Fait inusité: comme au fort d'hier, les escaliers ont fait place à des rampes ici pour passer d'un étage à l'autre. La raison étant que les femmes, après être coiffées et ornées de leur (trop) nombreux bijoux, étaient si lourdes qu'elles pouvaient péniblement se déplacer alors elles étaient poussées toute la journée par des serviteurs dans des chaises (de luxe) roulantes.
On retrouve notre chauffeur à la sortie dans les rues follement achalandées de la vieille ville et on rentre à l'hôtel se reposer. Pas très longtemps pour Louis, qui ressort un peu plus tard accompagné de Joey pour souper avec nos amies Sarah et Émilie. Raymonde est fatiguée et profite de ce répit pour gagner un peu de sommeil avant notre courte nuit de train qui s'en vient. Agréable repas entre québécois, on se quitte en se disant qu'il y a de grosses chances que nos chemins se recroisent une dernière fois en Inde. On réveille Raymonde en rentrant à l'hôtel, on quitte presque aussitôt pour sauter dans le train pour Udaipur!
les 3 pleins de déserts!
Recherche d'un taxi avant de déjeuner, trop cher, notre ami frisé d'hier (celui qui insistait pour qu'on prenne son rickshaw trop petit) est toujours là et aide Louis dans sa quête. Finalement, il appelle un ami qui viendra nous faire un prix après le repas. Ça nous semble raisonnable, quoi qu'un peu plus cher que ce qu'on payait auparavant en Inde... Pas la seule exception applicable à Jaipur!
Beau building vu en route |
Finalement, après un dernier arrêt en chemin, on arrive enfin à la fabrique que nous voulions voir! On débute par la visite de la fabrique de poterie bleue, une spécialité locale. Avec les hommes qui appliquent les pigments assis au sol et l'immense four où les pièces refroidiront pendant 3 jours, on sent vraiment l'importance du travail bien fait et la quiétude de la méthode artisanale. Un petit passage dans l'atelier d'impression textile, malheureusement pas en action aujourd'hui pour cause de ''on récupère encore de la fête de Holi''. On se fait quand même un petit échantillon, avec les multiples étapes et étampes nécessaires pour réaliser un design complet. Le monsieur qui nous fait faire la visite nous informe que son grand-père, au début du siècle, habillait la famille royale et avait les plus beaux designs de toute l'Inde! On a pas de misère à le croire. Raymonde repart (encore une fois) avec son cadeau du jour, non sans avoir testé son étampe de la veille dans un coin pour plus de personnalisation. Ils nous invitent ensuite à visiter leur magasin, une des seules fois où nous sommes tous enthousiasmes de magasiner. Malheureusement, leurs goûts ne semblent pas les nôtres, Raymonde s'achète un drap, les gars des taies d'oreillers et quelques cadeaux potentiels, pas plus que ça.
Les étampes |
On évoque ensuite notre désir de voir les draps qui sont supposés sécher le long de la rivière. L'oncle de la famille s'offre pour continuer la visite et embarque avec nous et notre chauffeur pour voir ça. La rivière étant maintenant à sec, on arrive devant une grande cour à aire ouverte, remplie de bacs de ciments où se trouve quelques travailleurs et des montagnes de tissus. Normalement, 200 travailleurs s'y activent mais plusieurs ici aussi prolongent le festival et sont restés à la maison. Les tissus sont lavés, teints puis montés sur d'immenses échafauds pour sécher finalement au soleil. Les teintures utilisées sont naturelles avant l'application des colorants chimiques des presses mécaniques. L'endroit est très photogénique et on s'arrête ici et là pour saluer et échanger quelques mots avec les travailleurs. Nous devions visiter l'étape suivante de fabrication mais c'est fermé pour la journée alors nous visitons la dernière spécialité de Sanganer, le papier fait à la main. Pas le droit de prendre des photos ici, on voit les travailleurs fabriquer du papier de soie (jamais plus nous ne regarderons une feuille de ce papier de la même façon!) puis des papiers plus épais jusqu'au boîte et accessoires-cadeaux fait à partir de papier. Intéressant mais rien ne nous tombe dans l'oeil à la boutique, on met un terme à notre tournée de la ville sans pouvoir dire au revoir à notre guide, qui s'est éclipsé pendant notre dernière visite!
Le plus immense instrument de l'observatoire |
On passe ensuite au Palais des vents (Hawa Mahal), immense building de 5 étages adjacent au palais de la Cité, construit uniquement pour permettre aux femmes de la cour de pouvoir apercevoir la vie du bazar en contrebas ainsi que celle de la cour à l'arrière. Considéré comme un des joyaux de l'architecture rajput, c'est probablement un des plus beaux zenanas que nous ayons visité. Fait inusité: comme au fort d'hier, les escaliers ont fait place à des rampes ici pour passer d'un étage à l'autre. La raison étant que les femmes, après être coiffées et ornées de leur (trop) nombreux bijoux, étaient si lourdes qu'elles pouvaient péniblement se déplacer alors elles étaient poussées toute la journée par des serviteurs dans des chaises (de luxe) roulantes.
On retrouve notre chauffeur à la sortie dans les rues follement achalandées de la vieille ville et on rentre à l'hôtel se reposer. Pas très longtemps pour Louis, qui ressort un peu plus tard accompagné de Joey pour souper avec nos amies Sarah et Émilie. Raymonde est fatiguée et profite de ce répit pour gagner un peu de sommeil avant notre courte nuit de train qui s'en vient. Agréable repas entre québécois, on se quitte en se disant qu'il y a de grosses chances que nos chemins se recroisent une dernière fois en Inde. On réveille Raymonde en rentrant à l'hôtel, on quitte presque aussitôt pour sauter dans le train pour Udaipur!
les 3 pleins de déserts!
mercredi 21 mars 2012
Vieux fort et impression ancestrale - 9 mars - Jaipur
Déjeuner au muesli pour Joey et toasts au beurre de peanuts ce matin pour tous, délicieux!
Premier point de l'ordre du jour; trouver un ricksaw nord-indien, plus gros, parce qu'on est bien tanné de ne pas être tous assis confortablement et de ne rien voir à l'extérieur parce que le toit est trop bas! Le premier qu'on croise, un petit, est conduit par un sympathique chauffeur qui veut absolument qu'on l'emploie. On commence à avoir moins de sympathie pour lui lorsqu'il continue de nous suivre, avec son bolide, en nous disant que nous avons assez de place, même après qu'on y soit monté pour bien lui prouver le contraire! Finalement, Joey trouve un chauffeur de gros rickshaw mais il veut, comme tous les autres, nous amener faire SON circuit à lui. Louis se joint au débat en disant ce qu'ON veut faire. Il répond qu'il n'aime pas son attitude catégorique et on le laisse chercher des clients qui ont la souplesse nécessaire à ses besoins (et après quelques secondes de discussion on s'aperçoit tous qu'il sent l'alcool à plein nez, il n'attire vraiment pas notre sympathie celui-là...) On poursuit et hèle un autre bolide, cette fois de bonne dimension, le prix est un peu élevé. Comme il ne parle pas vraiment anglais, la communication se limite au minimum mais on comprend qu'il faudra faire la visite en une heure, apparemment le temps maximum qu'il pourra nous attendre.
Après être sortis de la ville, traversée d'une petite chaîne de montagne encerclée d'une immense muraille qui entoure l'ancienne capitale d'Amber. La forteresse se trouve à flanc de montagne, au-dessus d'une grand lac artificiel (à moitié vide présentement). Surplombant le tout, se trouve le vieux fort militaire de Jaigargh, où l'on peut seulement se rendre à pied ou en jeep, le reste manquant de puissance pour l'ascension. Nous entrons par Chand Pol (la porte de la Lune) donnant sur une immense place où les armées victorieuses venaient déposer leurs butins pour montrer à la cour. Des stalles pour les chevaux la bordent ainsi qu'un temple, toujours utilisé à ce jour (et où une chèvre a été sacrifiée tous les jours du 16e siècle à 1981, quand le gouvernement interdit la pratique). Après avoir acheté nos billets, on succombe à l'appel des guides qui offrent leurs services à l'entrée (on ne savait pas qu'il y aurait des audio-guides à l'intérieur, toujours plus agréable pour les gars de ne pas avoir à traduire et plus agréable pour Raymonde qui reçoit toute l'information!). Dans la deuxième cour se trouve le Hall des audiences, Diwam-i-khas, magnifique avec ses doubles colonnes sculptées. C'est tout récemment qu'elles furent redécouvertes puisqu'à l'époque où la salle fut achevée, l'empereur, ayant eu vent de la magnificence du palais de son vassal, envoyer des émissaires de la capitale impériale d'Agra pour inspecter et détruite cette oeuvre. À son tour, le maharaja fut averti et recouvrit les colonnes de stuc et de chaux, ce qui permit à son oeuvre d'être sauvegardée (mais oubliée) pendant tout ce temps. Après avoir traversé le Ganesh Pol (la porte de Ganesh) on commence la visite par le palais le plus récent, avec ses trois magnifiques palais (un pour chaque saison; été, mousson, hiver) et le jardin d'inspiration moghole. Après avoir fait le tour de la cour, les gars montent avec le guide, faisant un signe à Raymonde (qu'elle ne voit pas)... et Raymonde est maintenant perdue. Après l'avoir attendue quelques minutes, Joey redescend la chercher, la consigne étant de ne pas bouger dans ce cas. D'ici, on apprécie la vue sur le fort de Jaigarh, les postes des sentinelles sur la muraille ainsi que le chemin des éléphants, qu'ils empruntent pour monter les touristes, deux par deux, jusqu'à Suraj Pol (la porte du soleil, qui donne à l'est de la première cour). Dernier palais, le plus vieux, celui de Raja Jai Singh I avec les douze salles séparées pour ses douze femmes donnant sur une cour commune. La visite se termine ensuite pour notre guide (pas jeune le monsieur, manque presque de souffle) juste après la visite non-expliquée d'un réseau de sous-terrains qui nous apparaissent comme de vieilles geôles.
À la sortie du fort, notre chauffeur nous attend, impatient, nous avions dépassé son deadline de 20 minutes! On lui dit qu'on aimerait prendre un peu plus de son temps pour aller visiter le Musée Anokhi sur les techniques d'impression textile par blocs. Très intéressant, les motifs sont magnifiques et c'est un coup de cœur général pour le travail manuel colossal de ces travailleurs d'antan. Un homme travaillant les étampes de bois au dernier étage du musée prend même le temps d'en fabriquer un petit exemplaire qu'il offre à Raymonde.
Retour en silence, notre chauffeur, au lieu de nous déposer où nous lui avions demandé, s'arrête à la mosquée pour prier!! On attend 15 minutes dans la rue son retour, avant qu'il nous dépose finalement au resto où l'on voulait se sustenter. Évidemment, il y a malentendu sur le prix parce qu'il ne parle pas bien anglais, il nous pourchasse à travers l'hôtel pour l'argent qu'il considère manquant. Difficile de s'obstiner ou de s'en débarrasser, on lui donne... Comble de malchance, le resto fermé pour la journée (les lendemains de jour férié sont difficiles en Inde paraît-il)... on va en face, ça prend presque 2 heures avant de recevoir notre nourriture. On sort de là avec de très longues faces... Retour à l'hôtel pour une soirée sans histoire. On apprend que Émilie et Sarah sont en ville aussi et on se fixe un rendez-vous pour souper le lendemain, avant notre départ de Jaipur.
les 3-avec-un-bilian-mitigé-de-la-journée!
Premier point de l'ordre du jour; trouver un ricksaw nord-indien, plus gros, parce qu'on est bien tanné de ne pas être tous assis confortablement et de ne rien voir à l'extérieur parce que le toit est trop bas! Le premier qu'on croise, un petit, est conduit par un sympathique chauffeur qui veut absolument qu'on l'emploie. On commence à avoir moins de sympathie pour lui lorsqu'il continue de nous suivre, avec son bolide, en nous disant que nous avons assez de place, même après qu'on y soit monté pour bien lui prouver le contraire! Finalement, Joey trouve un chauffeur de gros rickshaw mais il veut, comme tous les autres, nous amener faire SON circuit à lui. Louis se joint au débat en disant ce qu'ON veut faire. Il répond qu'il n'aime pas son attitude catégorique et on le laisse chercher des clients qui ont la souplesse nécessaire à ses besoins (et après quelques secondes de discussion on s'aperçoit tous qu'il sent l'alcool à plein nez, il n'attire vraiment pas notre sympathie celui-là...) On poursuit et hèle un autre bolide, cette fois de bonne dimension, le prix est un peu élevé. Comme il ne parle pas vraiment anglais, la communication se limite au minimum mais on comprend qu'il faudra faire la visite en une heure, apparemment le temps maximum qu'il pourra nous attendre.
Après être sortis de la ville, traversée d'une petite chaîne de montagne encerclée d'une immense muraille qui entoure l'ancienne capitale d'Amber. La forteresse se trouve à flanc de montagne, au-dessus d'une grand lac artificiel (à moitié vide présentement). Surplombant le tout, se trouve le vieux fort militaire de Jaigargh, où l'on peut seulement se rendre à pied ou en jeep, le reste manquant de puissance pour l'ascension. Nous entrons par Chand Pol (la porte de la Lune) donnant sur une immense place où les armées victorieuses venaient déposer leurs butins pour montrer à la cour. Des stalles pour les chevaux la bordent ainsi qu'un temple, toujours utilisé à ce jour (et où une chèvre a été sacrifiée tous les jours du 16e siècle à 1981, quand le gouvernement interdit la pratique). Après avoir acheté nos billets, on succombe à l'appel des guides qui offrent leurs services à l'entrée (on ne savait pas qu'il y aurait des audio-guides à l'intérieur, toujours plus agréable pour les gars de ne pas avoir à traduire et plus agréable pour Raymonde qui reçoit toute l'information!). Dans la deuxième cour se trouve le Hall des audiences, Diwam-i-khas, magnifique avec ses doubles colonnes sculptées. C'est tout récemment qu'elles furent redécouvertes puisqu'à l'époque où la salle fut achevée, l'empereur, ayant eu vent de la magnificence du palais de son vassal, envoyer des émissaires de la capitale impériale d'Agra pour inspecter et détruite cette oeuvre. À son tour, le maharaja fut averti et recouvrit les colonnes de stuc et de chaux, ce qui permit à son oeuvre d'être sauvegardée (mais oubliée) pendant tout ce temps. Après avoir traversé le Ganesh Pol (la porte de Ganesh) on commence la visite par le palais le plus récent, avec ses trois magnifiques palais (un pour chaque saison; été, mousson, hiver) et le jardin d'inspiration moghole. Après avoir fait le tour de la cour, les gars montent avec le guide, faisant un signe à Raymonde (qu'elle ne voit pas)... et Raymonde est maintenant perdue. Après l'avoir attendue quelques minutes, Joey redescend la chercher, la consigne étant de ne pas bouger dans ce cas. D'ici, on apprécie la vue sur le fort de Jaigarh, les postes des sentinelles sur la muraille ainsi que le chemin des éléphants, qu'ils empruntent pour monter les touristes, deux par deux, jusqu'à Suraj Pol (la porte du soleil, qui donne à l'est de la première cour). Dernier palais, le plus vieux, celui de Raja Jai Singh I avec les douze salles séparées pour ses douze femmes donnant sur une cour commune. La visite se termine ensuite pour notre guide (pas jeune le monsieur, manque presque de souffle) juste après la visite non-expliquée d'un réseau de sous-terrains qui nous apparaissent comme de vieilles geôles.
À la sortie du fort, notre chauffeur nous attend, impatient, nous avions dépassé son deadline de 20 minutes! On lui dit qu'on aimerait prendre un peu plus de son temps pour aller visiter le Musée Anokhi sur les techniques d'impression textile par blocs. Très intéressant, les motifs sont magnifiques et c'est un coup de cœur général pour le travail manuel colossal de ces travailleurs d'antan. Un homme travaillant les étampes de bois au dernier étage du musée prend même le temps d'en fabriquer un petit exemplaire qu'il offre à Raymonde.
Retour en silence, notre chauffeur, au lieu de nous déposer où nous lui avions demandé, s'arrête à la mosquée pour prier!! On attend 15 minutes dans la rue son retour, avant qu'il nous dépose finalement au resto où l'on voulait se sustenter. Évidemment, il y a malentendu sur le prix parce qu'il ne parle pas bien anglais, il nous pourchasse à travers l'hôtel pour l'argent qu'il considère manquant. Difficile de s'obstiner ou de s'en débarrasser, on lui donne... Comble de malchance, le resto fermé pour la journée (les lendemains de jour férié sont difficiles en Inde paraît-il)... on va en face, ça prend presque 2 heures avant de recevoir notre nourriture. On sort de là avec de très longues faces... Retour à l'hôtel pour une soirée sans histoire. On apprend que Émilie et Sarah sont en ville aussi et on se fixe un rendez-vous pour souper le lendemain, avant notre départ de Jaipur.
les 3-avec-un-bilian-mitigé-de-la-journée!
mardi 20 mars 2012
lundi 19 mars 2012
Jaipur et Holi raté - 8 mars
La fête de Holi bat son plein pendant qu'on est dans le train! |
Jaipur, 13h15. Maintenant réchauffés mais fatigués, le chauffeur nous emmènent d'abord Arya Niwas, à notre demande. Partout dans les rues, des gens colorés de la tête aux pieds, mais l'action semble bien terminée. Chambre un peu chère, notre chauffeur nous invite à visiter l'hôtel Vaishnavi où l'on s'installe finalement et on dîne sur le toit.
Ils se tenaient pas juste la main, ils les remorquaient!! |
Sur le chemin du retour, notre chauffeur nous force à nous arrêter dans une fabrique-boutique de tissu et nous l'avions bien averti que nous ne voulions rien acheter, seulement voir la fabrication... La ''fabrique'' est fermée évidemment pour Holi, on sort plus vite qu'on est arrivé et on croit bien que notre chauffeur a du remboursé sa commission! Désolé! On arrête dans un petit supermarché où l'on trouve du beurre de peanut, le bonheur en pot. On prend le reste de la journée relaxe, encore pas mal fatigués de la lutte contre le froid et le réveil si tôt...
Les trois jaipounets pour le moment!
dimanche 18 mars 2012
La dernière à Bikaner - 7 mars
Grasse matinée, déjeuner à l'hôtel, où le gérant du resto, Arvin, fait un beau cadeau aux gars, 5 cuillères en cuivre pour aller avec nos 5 bols. On lui avait demandé la veille de voir s'il était possible d'en trouver et il nous avait dit qu'il vérifierait le prix pour nous! Très touchés, on rentre à la chambre avant de sortir en milieu d'après-midi manger dans un resto pas loin. Joey se prend la plus grosse Dosa (crêpe) jamais rencontrée.
Il rentre ensuite à l'hôtel pendant que Louis et Ray saute dans un rickshaw pour aller visiter un musée, près du nouveau palais de la famille royale. Arrivés, on se rend compte que c'est fermé parce que c'est le début de la fête de Holi... Notre chauffeur n'a pas l'air de bien se sentir alors il nous enjoint de débarquer au lieu de nous amener à la porte de la vieille ville où nous avions décidé d'aller marcher. Ça nous enlève le goût de faire quoi que ce soit, quand on trouve finalement un autre tuk-tuk, on lui donne l'adresse de l'hôtel et on rentre, rien faire. Joey se met à se sentir moins bien peu après et Raymonde est toujours pleine au moment du souper alors Louis descend au resto pour le repas qu'ils avaient promis de prendre avec Arvin avant le départ. Celui-ci prend même le temps d'appeler Joey après le repas pour prendre de ses nouvelles! Que de dévouement! Coucher tôt, réveil tôt pour le train!
les 3-pas-fâchés-de-changer-de-ville
Il rentre ensuite à l'hôtel pendant que Louis et Ray saute dans un rickshaw pour aller visiter un musée, près du nouveau palais de la famille royale. Arrivés, on se rend compte que c'est fermé parce que c'est le début de la fête de Holi... Notre chauffeur n'a pas l'air de bien se sentir alors il nous enjoint de débarquer au lieu de nous amener à la porte de la vieille ville où nous avions décidé d'aller marcher. Ça nous enlève le goût de faire quoi que ce soit, quand on trouve finalement un autre tuk-tuk, on lui donne l'adresse de l'hôtel et on rentre, rien faire. Joey se met à se sentir moins bien peu après et Raymonde est toujours pleine au moment du souper alors Louis descend au resto pour le repas qu'ils avaient promis de prendre avec Arvin avant le départ. Celui-ci prend même le temps d'appeler Joey après le repas pour prendre de ses nouvelles! Que de dévouement! Coucher tôt, réveil tôt pour le train!
les 3-pas-fâchés-de-changer-de-ville
vendredi 16 mars 2012
Toasts, pas toasts, on y va - Bikaner - 6 mars
Ce matin, on est un peu tanné des toasts et on décide d'aller voir ailleurs si les bons déjeuners y sont! Lonely nous conseille un bon p'tit restaurant logé dans un charmant jardin luxuriant semblerait-il! Le conducteur de rickshaw ne semble pas savoir où se trouve ladite place et viraille en ville quelques minutes. Il finit par demander le chemin à un autre pilote et 30 secondes plus tard, 5 tuk-tuks et leurs chauffeurs sont arrêtés en plein boulevard pour tenter de nous aider. Une fois bien informé, on repart en sens inverse *indian style* pour regagner la bonne route qu'on devra continuer à pied car celle-ci est fermée aux gros véhicules. En chemin, on aperçoit un jeune vendeur de rue qui semble être tombé dans un baril de barbe à papa! Il est rose de la tête au pied et ça nous fait bien rigoler.
Des étudiants pré Holî! |
Dommage pour nous, on apprend de plus que la fête des éléphants se tient à Jaipur la veille de notre arrivée et que le gros du Holî se passera au moment où nous serons dans le train pour nous y rendre. On décide tout de même de ne pas changer nos billets de train et de rester tranquille. On part visiter le fort de Junagarh, l'un des rares grands forts du Rajasthan qui n'est pas sur une colline. Sa construction se fît sous la supervision de Karan Chand, le premier ministre du Raja Rai Singh, le sixième souverain de Bikaner qui régna de 1571 à 1611.La famille régnante de Bikaner origine de celle de Jodhpur, les Rathores, quand le deuxième fils de Jao Rodha, Rao Bika, quitta le royaume de son père avec quelques fidèles pour fonder son propre royaume. Après avoir rencontré une grande mystique de l'époque, Karni Mata, qui lui prédit un avenir plus brillant que celui de son père, il guerroya quelques années dans le désert avant de fonder sa ville, Bikaner et son royaume qui à son apogée couvrait un territoire aussi grand que l'Angleterre. Pratiquement tous les trésors de la famille Rathores se trouvent à Bikaner puisqu'au moment de la succession du royaume de son père, Rao Bika était heureux de laisser son frère avoir le royaume de Jodhpur à la condition que s'il décédait sans héritier mâle, il récupérerait le butin. Pourtant, le successeur de son frère, un cousin, ne respecta pas l'entente au moment de la mort du raja et Rao Bika partit ainsi en guerre contre l'ancien fief de son père pour faire respecter ses droits. Il revint, couvert de gloire et des trésors familiaux dans son royaume où ils se trouvent depuis. Malgré les nombreux forts à notre actif, ce dernier valait vraiment le détour.
Les 3 chameaux pas empoudrés!
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