Notre itinéraire

jeudi 29 septembre 2011

Pingyao - 25 septembre

Raymonde se lève tôt et va voguer sur la toile pendant que Ying va croquer la ville avec son super Nikon. Joey et Louis font la grasse matinée jusqu'à 9h30. Surprise! Pas d'électricité ce matin. On avertit donc notre hôtesse, elle appelle quelqu'un qui s'en chargera. On pense beaucoup au Québec en ce début de journée car c'est la fête aujourd'hui de plusieurs personnes qu'on aime. Le père de Raymonde et les amies Marie-Michèle et Geneviève. On va plutôt déjeuner sans Ying qui n'est pas revenu. On retourne au Petit Resto car nous avons lu que les déjeuners y sont très bons. Crêpes aux chocolat, aux bananes et omelette. Les crêpes sont tellement délicieuses, elle font concurrences à celles de Jeannine!!! Ying nous rejoint au resto et nous retournons nous assurer que nous aurons des places dans le train du soir. On va ensuite se louer des bicyclettes. Raymonde a peu confiance en son équilibre à travers la foule et teste un tandem avec Louis. Ce n'est pas mieux en fait comme nous avons à compenser l'un et l'autre. C'est finalement chacun sur nos vélos que nous explorons la ville fortifiée et nous sortons même à l'extérieur des murs pour trouver un très bon petit resto pour le dîner plusieurs heures plus tard. Un nouveau défi de relever pour Raymonde! Nous apprécions tous la liberté que nous offre ce moyen de transport et le prix est dérisoire (10 yuans, environ 1,75$ pour la journée). On rentre en fin d'après-midi à l'auberge se relaxer et surfer un peu, première partie de Yum depuis notre départ du Québec, on montre à jouer à Ying. À 7h, nous sommes informés que nous prenons le train de 9h30 et que nous quitterons à 8h. Nous nous dépêchons d'aller manger, un fast-food chinois qui sert du poulet frit. C'est très populaire ici, les PFK sont beaucoup plus nombreux que les McDo. C'est pas mauvais. On rentre à l'auberge et 8h arrive, pas de billets et aucune information de notre aubergiste. Comme ça faisait au moins 5 fois dans la journée que nous lui demandions des nouvelles, on attend cette fois qu'elle se manifeste. Quarante minutes plus tard, ils nous disent enfin que les billets sont là. On avait peur de passer une autre nuit dans la ville polluée et la chambre humide. On nous appelle un petit char électrique (seuls taxis autorisés dans la partie fortifiée), direction la station de train. Lors de notre premier voyage en train de nuit, nous étions tous dans en ''soft-sleeper'', ce qui veut dire 4 par chambres, avec une porte. Cette fois, c'est ''hard sleeper'', 6 par ''chambre'', sans porte et les lumières sont éteintes vers 10h. Une musique nous accueille aussi au réveil, supposément pour nous rendre calme et heureux! Disons qu'à 5h50 du matin, c'est pas évident. Notez au passage que nous étions la dernière chambre du bout, ce qui veut dire que nous avons entendu toute la nuit les gens claquer la porte du wagon, des toilettes et il semble que nos compagnons de wagon n'ont jamais entendu parler du chuchotement. À chaque arrêt, lors du redémarrage, si le coup que ça donnait avait été un peu plus fort, nous serions tombé de notre lit chaque fois. Disons que nos heures de sommeil combinées ne doivent pas totalisées 6h...pour un voyage de 9h.

3 commentaires:

  1. C'est une Raymonde transformée que nous retrouverons, elle n'est plus raisonnable, elle affronte les tunnels et fait du vélo. Les voyages forment la jeunesse !!!

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  2. En passant, je vais aller le dire à Jeannine pour les crêpes!!! hihi

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