Notre itinéraire

mercredi 14 septembre 2011

Dimanche 11 septembre - Hong Kong

On se réveille pratiquement tous à 6h, une heure de mieux que la veille. On s'adapte bien. Déjeuner puis douche et départ pour la journée. Comme les trains pour Shanghai ne quittent Hong Kong que tous les deux jours, décision est prise de quitter le lendemain, lundi. Pas nécessairement parce que nous avons fait le tour des incontournables mais bien parce que c'est plutôt coûteux et tant qu'à changer de logement, aussi bien changer de ville. Pas de niaisage. On se rend donc à la gare de Hung Hom pour acheter nos billets. Pas de chance, pas de place tous ensemble. Joey et Raymonde seront voisins de couchette et Louis sera avec 3 nouveaux compagnons de chambre. On reprend le métro, non sans payer deux fois pour le même trajet, on ne pouvait pas transférer de station à cet endroit! Direction le quai numéro 5 pour l'île de Cheng Chau. Traversée de 60 minutes, la chaleur est accablante même sur le bateau. Une nuée de petits oiseaux blancs suit le traversier pendant une bonne partie du trajet, phénomène inexpliqué. Nous arrivons sur l'île et mangeons aussitôt, au premier resto rencontré. C'est plein, c'est toujours une bonne indication. On ne sait pas encore faire la différence entre la bouffe cantonaise (Hong Kong et la province voisine) et les autres variétés de nourriture... Mais c'est bon. Ils opèrent, on peut vous dire ça! Sitôt commandé, sitôt servi, sitôt mangé (ça c'est nous qui opèrent), sitôt sortis! On fait le tour du village, en passant se tremper les pieds dans l'eau (très chaude) de la plage, très nombreuses sur les îles. Il fait trop chaud pour quelconque type d'expédition, on ne monte pas voir les belvédères en hauteur, on reste au niveau de la mer. Retour au traversier par des petites rues (on se guide à l'instinct), mais cette fois on traverse en version ''deluxe'' = climatisation! En prime, une séance de photos de mariage sur le pont supérieur avec tous les garçons et dames d'honneur, leurs coiffures se faisait ventiler là! Une heure plus tard, on replonge sous terre, cette fois pour atteindre un autre incontournable, le Tian Tian Bouddha, le plus gros bouddha en extérieur au monde jusqu'en 2007. Achevé en 1993, il en impose! Il faut tout d'abord prendre le métro qui se rend depuis peu à l'île de Launtau, une île deux fois plus grosse et plus haute que celle de Hong Kong. De là, il est possible de se rendre au monastère de Po Lin par autobus ou par téléphérique (de loin le choix le plus populaire...et le plus coûteux!). Le trajet de téléphérique est très long, plus de 5,7 km, suspendu haut au-dessus de la baie et des montagnes, c'est magnifique. Une piste suit son trajet jusqu'au monastère et nous avons vu quelques malades la traversant, ça doit vraiment être quelque chose. Ils ont aussi construit un village tout ce qu'il y a de plus faux à l'arrivée, l'équivalent hong-kongais du Mont Tremblant, avec un tas de magasin et d'attrapes-touristes de toutes sortes. Seule chose intéressante, les statues des généraux représentant les 12 signes du zodiaque chinois, avec leurs noms et les armes qu'ils portent. On monte les 268 (trop nombreuses) marches (pour le genou droit de Louis) pour se rendre au pied du Bouddha, véritablement assis sur une grosse (tab...) fleur de lotus. Une énergie se dégage certainement de l'endroit, que ce soit dû au bouddha, au monastère ou au panorama. Sous les fesses du bouddha se trouve encore d'autres échoppes vendant encore d'autres gogosses...mais aussi une relique censé contenir une partie des restes du fondateur du bouddhisme, Gautama Buddha. Retour au coucher du soleil et on se dirige cette fois, en métro toujours, vers le restaurant Tim Ho Wan, le restaurant avec une étoile Michelin le moins cher du monde. Nous savons d'avance qu'il faudra attendre entre 20 minutes et deux heures, l'endroit comptant environ 20 places en tout et il y a toujours une file d'attente. On nous donne un numéro à l'arrivée, on prépare d'avance notre commande et lorsqu'on est appelé, on la remet et on s'assoit où c'est possible en attendant la précieuse nourriture. Notez que ce processus est rempli d'embûche, la personne à l'accueil criant constamment en cantonais (on suppose) et bousculant un peu tout le monde au passage. Joey mange en face d'une touriste asiatique puisque nous sommes 3, un nombre peu commode dans ces conditions. Riz gluant, rouleaux, dumplings et gâteaux au poisson, un menu de rois pour moins de 15$ au total!! On se couche le ventre très plein, on se dit qu'à partir de maintenant, pas nécessaire de manger autant... Cascade du jour, Raymonde qui se mange le poteau central dans le wagon en sortant du métro en voulant faire deux choses en même temps, parler et avancer.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire