Notre itinéraire

mercredi 23 novembre 2011

Krabi ou le début de la traversée de la Thaïlande - 19,20 novembre

Bonjour !!

Nous avons mis les pieds sur le continent à Krabi vers midi, samedi dernier. On s'engage un taxi pour nous rendre à l'hôtel que nous avions réservé et 5 minutes plus tard, on débarque nos sacs. Notre chambre, lit double et divan-lit de cuirette, est la seule chambre au 4e étage, avec très grande terrasse, vue panoramique et maximum de chaleur. On sort dîner, affamés. Et on se rend compte que la nourriture et le logement sur le continent coûte beaucoup moins cher. Entre un tiers et une demie. Bien! On se promène un peu en ville, très agréable, paisible. Les capitaines du port nous sollicitent très gentiment à aller sur l'eau avec eux, on déambule sans but précis.

On rentre un heure ou deux à la chambre, Raymonde termine le montage de son premier film, les gars relaxent. On sort souper après quelques emplettes à envoyer en Amérique dans un avenir rapproché. Marché de nuit sur le bord de l'eau, une multitude de restaurants s'y trouvent, en plein air, avec les tables et chaises en plastique et une offre très variée. Ça sent bon, et c'est bon. Joey rentre à la chambre pour commencer le magnifique vidéo de Ko Phi Phi que vous semblez avoir bien apprécié et Raymonde et Louis marchent un peu dans le soir, avant de rentrer. Les formations karstiques au loin se découpent dans la pénombre, c'est majestueux.

Dimanche, le 20

On déjeune sur place, pendant que le vidéo terminé à 2h00 du matin se transfère sur les internets. On sort pour aller se faire faire des photos-passeports pour tous les visas à venir, 100 bahts (3,33$) pour 12 photos, une aubaine! On part ensuite par nos propres moyens car Lonely Planet nous avertit bien de toutes les arnaques côté transport en Thaïlande. On se rend vers  la station de bus de la façon locale, c'est à dire dans la boîte d'une camionnette dotée de 2 bancs et d'un toît qui fait un circuit à la façon des autobus des grandes villes. Une fois rendus, Louis doute mais un seul choix nous est proposé alors... Ça s'annonce bien au départ, autobus assez spacieux, pas jeune mais climatisé, pas trop bondé, nous sommes pleins d'espoirs. Après un certain temps, on comprend que ça sera une longue route. Le chauffeur arrête à tous les 5-10 minutes pratiquement, pour prendre tous les gens le hélant sur le côté de la route. L'autobus se remplit tranquillement, puis rapidement. Une dizaine de personnes sont maintenant debout dans l'allée quand, après 2 heures de ce régime, il semble que le pauvre autocar n'en peut plus, à moins que nous ayons mal interprété la suite... Mais les fuites de liquide et les deux hommes couchés en-dessous de l'autobus corroborent plutôt notre avis.

Après 30 minutes d'attente sur le côté de la route, un autobus arrive en sens inverse, nous dépasse, fait demi-tour, s'arrête, fait descendre et transfère passagers, bagages et marchandises. On embarque, en laissant tous ces gens dans l'autobus immobilisé et nous continuons notre chemin! On réussit à nous réserver des sièges. Après quelques arrêts pour prendre d'autres passagers, une dame décide qu'elle ne restera certainement pas debout tout ce temps et elle réveille la dame qui dormait à côté de Raymonde du côté de la fenêtre et lui ordonne de se tasser, Raymonde fait de même, comprenant son intention et elle s'assoit à son tour. Rien de bien dérangeant... Jusqu'à ce qu'elle demande à Raymonde de tenir sa bouteille d'eau le temps qu'elle mange. Raymonde ayant décliné l'offre en faisait mine de ne pas bien comprendre, elle a finalement tendu la bouteille à la jeune fille debout devant elle. Après son repas, elle a utilisé la jambe de Raymonde comme accoudoir, sans même lui demander du regard, jusqu'à finalement s'agripper fermement. Tout un phénomène!

On débarque finalement à Surat Thani, à la station d'autobus, d'où l'on doit se rendre à la station de train d'une petite bourgade voisine pour atteindre Bangkok. Un autre autobus, sans anicroche cette fois. On débarque à la gare pour apprendre que malheureusement le seul train ayant des couchettes disponibles cette journée quitte à 23h57 ce soir, et le lendemain à 18h00. On se concerte et décision est prise de quitter le soir-même, question de finir par arriver !! On laisse nos gros sacs à la consigne et on sort manger (rien avaler depuis le matin, il est passé 16h!). Ne trouvant pas de restaurant digne de ce nom, on s'arrête finalement sur le coin d'une rue, où trône quelques tentes abritant un resto complet, incluant les crêpes-desserts. On mange, goulûment et c'est délicieux! En terminant nos assiettes, devinez qui vient vers nous !? Le couple de français rencontré à Pingyao, puis Dali en Chine, de qui on apprend finalement les noms, Maxime et Fanny. Ils sont avec leur amie venue les rejoindre au Vietnam et ils viennent de faire inversement le chemin que nous entreprenons. Que de bons mots sur le Cambodge et sur le nord du Vietnam. Ça aiguise notre hâte d'y arriver! On échange nos adresses parce que franchement, après 3 rencontres comme ça, c'est comme un signe...

Éh non... c'est pas encore le nôtre Ray!
On les quitte pour se trouver une chambre, question de pouvoir se reposer un peu avant le long trajet de train. Dix-huit à 23h, repos dans une chambre minable... contents de ne pas avoir à y passer la nuit (cigarette mouillée sur le sol de la salle de bain, trou à vermine dans les murs,...)! Douche avant de quitter et nous nous rendons à la gare... Pas de train pour nous avant un délai de 100 minutes...puis 140 et il n'est arrivé que vers 3h00. On saute dans nos couchettes, le train est superbement propre contrairement à ce qu'il laissait paraître de l'extérieur. Ça brasse beaucoup et la lumière reste allumée toute la nuit mais nous avons chacun de petits draps pour nos isoler dans nos lits. On dort comme ci, comme ça...


4 commentaires:

  1. sérieusement, les formations karstiques... faut expliquer:P mais je crois comprendre1 Bisous les amours!:-) xxx

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  2. c'Est quand même hallucinant toutes les circonstances et les détours qui font que les gens se croisent, plusieurs fois, moi ça me dépasse chaque fois... dites bonjour à Maxime et Fanny de ma part:-) J'ai de la place s'ils viennent à Mourial!

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  3. ah pis aussi, pour dormir (dans les trains et ailleurs) faut penser au loup! Jveux dire le masque pour les yeux la... c'est instantanné:-) Ok jme la ferme là.

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